Des conventions collectives au profit des riches.

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12 janvier 2025

Les débardeurs des ports de Montréal et de Vancouver sont actuellement en conflit de travail, que ce soit une grève ou un « lock-out » (un verrouillage). Selon que ce sont les syndiqués ou les patrons à décider en premier. C’est au tour des patrons d’être en premier cette fois. Il n’y a pas si longtemps, les cheminots du transport ferroviaire avaient stoppé les trains sur tout le long du territoire du Canada.

Comme résultat, c’est toute l’économie canadienne qui est en berne. Chaque fois, ce sont des milliards de dollars qui sont en jeu. Les marchandises ne peuvent plus circuler, entrer ou sortir des ports, que ce soit de Vancouver ou de Montréal. Elles ne peuvent plus circuler d’est en ouest, depuis l’océan Pacifique jusqu’à l’Atlantique.

Et voilà, des travailleurs, dont les salaires flirtent avec les 200 000 $, des patrons qui empochent des millions et des actionnaires qui retirent des dividendes plus que généreux peuvent priver de salaires décents et minimaux des millions d’autres travailleurs et mettre en péril le sort de petites entreprises. Et que dire des millions de citoyens qui se voient déposséder de produits en attente ou qui assument une augmentation des prix ?

Pourquoi les syndicats ou les associations professionnelles travaillent-ils à enrichir les plus riches ? Comment est-ce possible de quémander des heures de travail plus réduites et des vacances augmentées quand la nature même des entreprises doit s’adapter à des opérations irrégulières et tenir compte de la compétition internationale ? Une question de productivité !

Le droit d’employer la grève générale comme moyen de pression envers l’employeur est bien légitime et légal pour satisfaire les demandes de travailleurs. Mais n’y a-t-il pas une limite légitime à pénaliser une population entière, une économie sans restriction d’un pays, à imposer des problèmes collatéraux à une population nombreuse pour satisfaire un petit groupe grassement bien rémunéré et qui en veut toujours plus ? Lire la suite

Comment 2754 multimilliardaires font-ils pour dormir profondément chaque nuit ?

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4 janvier 2025

Selon OXFAM, les 26 personnes les plus riches dans le monde possèdent autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Le fossé entre les plus riches et les plus pauvres ne cesse de se creuser. Une injustice qui aura des conséquences dangereuses pour l’équilibre du monde.

Une nouvelle oligarchie, une nouvelle aristocratie et une nouvelle bourgeoisie sont en train de s’installer grâce à la mondialisation.  Les insurrections populaires risquent d’être plus nombreuses et dangereuses. L’Histoire est très volubile à ce sujet.

Les chefs de grandes entreprises deviennent plus puissants que les chefs des nations. Par leurs décisions, ils peuvent appauvrir, d’un seul coup, tout un pan entier de la vie d’une population bien ciblée.

Comment 2754 multimilliardaires (chiffres que j’explique plus loin), font-ils pour dormir sur leurs deux oreilles chaque nuit quand, dans de nombreux pays, les plus pauvres manifestent dans les rues ?

Les Haïtiens crient famine en saccageant leur capitale, Port-au-Prince, à cause du maigre deux dollars par jour de salaire !

Quand on a faim, comme au Venezuela, au Honduras, au Nicaragua, au Salvador, à quoi sert-il de se révolter ? Par milliers dans ces pays, ils ont pris la route, le ventre vide, souvent pieds nus, pour marcher d’interminables kilomètres en espérant se rendre aux États-Unis : leur nirvana ! Hélas, ils seront refoulés au Mexique, où la pauvreté aussi sévit d’une façon alarmante. Lire la suite

Mes tendres souvenirs. Épisode # 1

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30 décembre 2024

83 ans. Une longue route de vie. Je suis surpris d’entendre des gens de mon âge raconter avec détails leur petite enfance. Alors que je n’ai pas ces souvenirs, sinon quelques flashes ou éclairs de certains événements.

L’autre jour, je passais devant l’épicerie de mon père, située sur la rue St-Dominique, près de Saint-Zotique. En fait, il n’y a plus d’épicerie, elle est remplacée par un logement. Mon souvenir d’enfance l’imaginait si grande. Mais je viens d’évaluer que la devanture ne mesurait que 15 pieds, moins qu’un dépanneur d’aujourd’hui. Pourtant, cette épicerie nous a fait bien vivre. Il y avait une porte communicante pour accéder à notre logement de même dimension.

Les résidents italiens ont commencé à s’installer dans les logements de la rue. Un Italien vint donc proposer d’acheter le commerce en menaçant d’ouvrir un concurrent à quelques portes de là pour servir sa communauté. Il offrit un prix équitable qui convint à mon père et lui permit de prendre sa retraite. Nous avons donc déménagé dans une spacieuse résidence située sur la même artère, mais près du parc Jarry. Lire la suite

MON BILLET D’UN JOYEUX NOËL.

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25 décembre 2024

Le 25 décembre, c’est la fête de JÉSUS. Et pourtant, ils sont nombreux ceux qui n’honorent plus la naissance du rédempteur, qui ne pratiquent plus les rites de la religion chrétienne-catholique et qui continuent de fêter ce NOËL, même si ce n’est que commercialement ou familialement.

Je suis de ceux-là. Depuis l’âge de 20 ans, je recherche intensément une autre structure religieuse qui convienne davantage à ma quête spirituelle. Sans succès en scrutant l’Islamisme, le Judaïsme, le Taoïsme, le Confucianisme, le Bouddhisme et tant d’autres.

Néanmoins, je considère Jésus comme l’un des grands philosophes de l’Histoire et non comme un membre de la Sainte Trinité, l’invention du roi Constantin en l’an 300. Je ne crois pas à tous ces miracles que lui attribuent ceux qui veulent le déifier. J’assimile surtout ses enseignements philosophiques que recèle le Nouveau Testament. C’est en l’honneur de JÉSUS, ce philosophe, que j’aime bien FÊTER NOËL ce 25 décembre. Lire la suite

Selon Richard Martineau, les RPA sont des ghettos pour les vieux.

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4 décembre 2024

Il y a quelques années de cela, j’ai entendu Richard Martineau, ce chroniqueur connu pour ses indignations rapides, exprimer son opinion selon laquelle les résidences pour personnes âgées, communément appelées ‹ RPA ›, sont en réalité des ghettos pour les vieux. Selon lui, ces établissements ont tendance à infantiliser les personnes âgées, plutôt que de leur offrir une véritable autonomie. Je l’ai cru à ce moment-là et je l’ai entendu répéter ce jugement récemment.

Il y a trois ans, en compagnie de Diane, j’ai décidé d’oublier les RPA et de vieillir dans notre magnifique maison, en profitant des programmes gouvernementaux pour le maintien à domicile. Mais un doute quant à la véracité des dépenses de l’État en faveur du maintien à domicile ne cessait de me titiller.

 Deux semaines après, nous avons réévalué en question ce projet, car nous nous portions si bien que nous pouvions déménager dès lors allégrement. Tandis qu’en reportant le projet de déménager à plus tard, nous risquions de faire face à une santé défaillante rendant cette opération plus précaire.

D’ailleurs, ma compagne Diane, commençait à avoir plus de difficultés à marcher. Dans les jours qui suivirent, nous découvrîmes qu’une dystrophie musculaire se pointait le nez.

Nous avons donc jugé opportun de visiter et d’évaluer des RPA afin d’en apprendre davantage sur ces établissements. Lire la suite

Est-ce que je verrai les catastrophes ?

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20 novemnbre 2024

J’AI 83 ANS. Dans 10 ans, de toute évidence, J’AURAI 93 ANS. La séquence des années que je vivrai à partir d’aujourd’hui se situera probablement dans cette gamme.

Dans la résidence pour personnes âgées où je vis, il y a même des CENTENAIRES BIEN ACTIFS. Ils n’imaginaient pas atteindre une telle longévité. Tout comme moi ! Ma principale préoccupation devant une telle éventualité est concentrée sur les facettes de la santé qui voudront bien m’honorer. Je suis bien aujourd’hui, quels seront mes lendemains.

Au-delà de ces considérations si personnelles, il y a ce monde qui m’entoure. Il y a tous ces événements dont je suis témoin comme observateur ou acteur. Au cours des mois et des jours que la vie m’accorde, les obstacles à une vie paisible sont si nombreux et surtout dépressifs. J’ai besoin de plusieurs pages comme celle-ci pour les énumérer. Malgré tout, comme la nature déchaîne ses humeurs et calibre ses imprévisibles climats, JE FONCE À TOUT VENT, CAR IL Y A CEUX QUE J’AI VÉCUS, CEUX DONT J’AI ENTENDU PARLER, ET CEUX QUE JE NE VERRAI PAS DE MON VIVANT. Lire la suite

Ceux qui savent tout et qui commentent tout.

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11 novembre 2024.

On est de plus en plus informé par des commentateurs que j’appelle des « COMMENTAIRISTES ». Les patrons des médias les nomment les « chroniqueurs« . Ce sont eux qui commentent et débattent l’actualité avec emphase comme des professionnels de l’information alors que leurs connaissances sur les sujets qu’ils traitent sont souvent minimes.

Les vraies nouvelles sur l’actualité soit « LES FAITS » nous sont de moins en moins rapportées par les vrais journalistes chevronnés, dignes de cette fonction.

Les « commentairistes » pullulent dans tous les médias et débattent avec verve les nouvelles de la journée lors de longues émissions spéciales qui leur sont consacrées comme «Le Bilan », « La Joute », « les Mordus de la Politique », « Les Débatteurs », etc.

Parfois, les « commentairistes » commentent trois nouvelles différentes, et cela chaque jour. Comment font-ils pour être au fait de tant d’informations ? Ils décortiquent toutes les manchettes du jour. Ils les abordent au cours de longs débats souvent contradictoires. Leurs opinions personnelles colorent ces nouvelles à un point tel qu’ils les déforment, que ce soit verbalement à la télévision et à la radio, ou par écrit dans les journaux.

Il semble qu’ils soient écoutés et lus par un auditoire assez captivé et nombreux, du moins assez pour réussir à attiser les généreux patrons des médias qui les embauchent et leur accordent des périodes de grandes écoutes ou des emplacements propices à de grandes lectures.

Loin d’avoir une formation de journalistes orientée vers les « faits », ils prennent pourtant la place de ces derniers. Où dénichent-ils leurs abondantes informations qu’ils livrent à l’auditoire ? Lire la suite

Les grands dérangements du futur.

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27 octobre 2024

Quand on invoque LE RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE, oublions d’ores et déjà l’idée de la fournaise et de la sueur qui perlera sur nos corps. Les degrés qui grimperont sur le thermomètre vont provoquer avant tout des dérèglements et les rugissements de la nature.

Et cette conjoncture se matérialise déjà. L’humidité qui gonfle les nuages déverse de plus grandes quantités d’eau provoquant DES INONDATIONS MAJEURES dans les régions normalement sèches. Les tornades destructives, habituées à se manifester dans les régions du sud, ont déjà commencé à nous visiter plus souvent.

J’écris ce texte en pensant à d’autres phénomènes étranges provoqués par, à peine, quelques degrés de réchauffement. LA FONTE DES BANQUISES DU GRAND NORD ET DU GRAND SUD va hausser le niveau des océans. Résultat : la mer recouvrira et contribuera à faire disparaître de nombreux pays insulaires et des pays riverains obligeant les populations à émigrer vers les pays géographiquement plus sûrs comme le nôtre.

Je pense aussi à l’inondation prévisible réservée à la ville de New York dont l’élévation d’une grande partie se situe au niveau de la mer, et elles sont nombreuses ces villes concernées.

Voilà pourquoi notre pays est déjà le point de mire de biens des migrants qui cherchent à remplacer leur partie du monde, victime des assauts de dame Nature et moult autres raisons comme celles de la présence de dictateurs et du bien vivre. Lire la suite

Travailler en français, loin d’être farfelu !

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23 octobre 2024

 Le « DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS », est-ce une idée farfelue ? 

On aurait cru que cette affirmation faisait déjà partie intégrante d’une des multiples lois promulguées pour soutenir les divers besoins de la langue française au Québec. Eh bien non, puisqu’on vient de l’ajouter comme l’objet principal d’une loi constituante du menu législatif au parlement québécois.

Le « DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS », une nouvelle loi, une simple phrase, qui pourtant contient tant de droits et de privilèges. Surtout s’ils s’insèrent dans le cursus de base de la vie de tout citoyen. Et surtout quand les lois comme celle-ci sont nécessaires pour soutenir le limpide et normal usage de cette langue et de sa culture. Ouf !

Voilà enfin, une intervention légale et nécessaire pour peindre un outil quotidien dans la « BOÎTE À OUTILS » d’un Québécois francophone. Combien de maladresses ont vu le jour dans le bouquet d’emplois attribués à eux ! À ceux-là qui doivent larguer l’usage de la langue française pour pratiquer les métiers qui leur sont attribués ? Parce que ce simple droit était absent du cocktail de lois qui enchâssent leur francophonie.

L’absence de ce simple droit de travailler en français a obligé tellement d’individus à employer la langue anglaise comme prémisse dans l’obtention d’un travail. Lors de la rencontre pour l’embauche, on ne demande pas à ceux qui postulent un emploi s’ils parlent le français, mais s’ils parlent l’anglais, une condition essentielle.

On comprend facilement que le Québec n’est qu’un îlot où fleurit la culture française au milieu d’une mer, que dis-je, d’un océan anglophone de 400 millions d’individus. Il est évident que la langue anglaise s’impose pour aborder les communications à l’extérieur. Lire la suite

Les aléas d’une élection proportionnelle.

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7 octobre 2024
J’ai atteint l’âge de la vieillesse puisque j’ai 83 ans. Parmi mes activités de loisirs, la télévision accapare une part importante. Elle me renseigne et me divertit. Elle suscite chez moi l’occasion  de réfléchir sur une foule de sujets.

J’aime écouter l’émission « C’dans l’air » sur la chaîne TV5 et l’émission
« repenser le monde » sur la chaîne québécoise universitaire « savoir-média ». Les invités qui s’y expriment sont généralement reliés au sujet concerné comme peut l’être un Général de l’armée quand il est question de guerre.

À la différence de nos canaux de télévision où les mêmes individus vont débattre et donner leur avis chaque jour sur trois sujets différents. Alors qu’il s’agit bien souvent de sujets sur lesquels ils n’ont pas toujours la compétence pour se prononcer.

Donc, en visionnant la télévision diffusée de France comme TV5, j’apprends que le gouvernement de ce pays de 64 millions d’habitants vient de sortir d’une élection générale pour les députés, à l’exception de la présidentielle. Elle fut provoquée par le président lui-même, Emmanuel Macron, qui espérait voir un changement plus favorable à sa gouverne dans la composition de l’Assemblée nationale, soit le Parlement. Ce dernier comprend plus d’une dizaine de partis politiques et 577 députés.

Oh surprise ! Le résultat de cette élection fut loin de ses aspirations et pire qu’à la dissolution du parlement. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, se multiplia en un plus grand nombre de minuscules partis. Aucun de ceux-ci ne réussissant à faire élire suffisamment de députés pour détenir la majorité.

Même une coalition ou une cohabitation de plusieurs d’entre eux, dont les objectifs politiques et idéologiques sont irréconciliables, n’arriveront à constituer la majorité nécessaire. Ce qui rend l’Assemblée encore plus difficilement gouvernable. Lire la suite

BOUCAR DIOUF, un grand universitaire qui a choisi l’humour intelligent.

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28 septembre 2024

J’ai assisté à plusieurs spectacles de BOUCAR DIOUF. Cet universitaire diplômé en biologie marine, en océanographie et en plusieurs sphères de connaissance de l’être humain, sait nous transmettre son savoir par son talent d’humoriste drôle et intelligent.

Imaginez qu’il trouve moyen d’expliquer les spermatozoïdes en utilisant nos expressions populaires québécoises qui ont capté son observation pertinente de notre culture. Ça ne l’empêche pas, entre autres choses, d’écrire des livres sur l’histoire de l’alimentation.

Je souligne ici que je rapporte les propos via ma mémoire défaillante d’un homme de 83 ans. J’espère rapporter avec justesse le sens de la discussion.

À l’émission « DANS LES MÉDIAS » à Télé-Québec, l’animatrice MARIE-LOUISE ARSENAULT recevait, la semaine dernière, Boucar Diouf, qui est toujours un invité en or pour une discussion de fond.

Mais cette entrevue devint un moment confrontant quand l’animatrice, reconnue pour ses questions sans complaisance qui déstabilisent ses invités, aborda la question clivante de l’immigration.

Boucar Diouf précisa ipso facto qu’il refuse catégoriquement ces entrevues, quand on décide de le camper comme porte-parole de l’immigration. Lire la suite

Comment assassiner des mots de la langue française !

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18 septembre 2024
Je suis étonné de constater comment la colonie de langue française du Québec tolère et même adhère à de nombreux accrocs à cette langue qu’elle souhaite tant sauvegarder. J’emploie à bon escient le mot « colonie ».

Pourquoi ne pas dénoncer l’incorporation des deux voyelles O-O qu’on retrouve prsqu’exclusivement dans la langue anglaise et qui se prononcent « OU ». Je pense en premier lieu au mot «TATTOO», prononcé « TATOU » par tous ceux qui se font graver des dessins sur le corps, surtout sur les bras. Nos bons Québécois de langue française emploient le mot anglais qui se prononce TATOU au lieu du joli mot français TATOUAGE. En fait, on assassine le mot français, on le remplace. Voilà un anglicisme qui triomphe au détriment de notre langue.

Depuis mon enfance, la prononciation des deux O-O apparaît comme une difficulté inhérente, surtout dans le mot ZOO, car le mot s’est faufilé dans tous les dictionnaires français. On doit donc le prononcer ZO-O en français et non ZOU comme les Anglais le disent. En général, au Québec, on a choisi hélas sans encombre la prononciation anglaise. J’ai curieusement toujours ressenti un malaise avant de le prononcer à la française. Lire la suite

On ne sait pas ce qu’il y a après la mort.

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8 septembre 2024

À une émission de télévision récente, une invitée confia qu’elle est UNE ACCOMPAGNATRICE DE FIN DE VIE. J’ignorais que cette profession existe aujourd’hui avec toute la formation adéquate et requise.

Le talent et la compassion doivent entourer les personnes appelées à accompagner tous ces êtres humains dont la vie tire à sa fin. Il ne suffit pas qu’elles soient à l’écoute de la personne qui est à l’agonie, mais qu’elles sachent tenir les propos rassurants et suggérer UNE VISION BIENHEUREUSE, PLUS OPTIMISTE ET PLUS JUSTE DE LA MORT. Elles doivent aussi savoir prodiguer les soins appropriés et palliatifs.

Une grandeur d’âme doit insuffler cette vocation qu’on attribuait dans le passé, et encore aujourd’hui, à des bénévoles.

Que de propos intimes elle a écouté. Elles sont multiples, les appréhensions en face de la mort. LA PEUR en anime certains et UNE FÉLICITÉ enrobe les autres. Curieusement, ceux et celles qui ont entretenu des valeurs religieuses et aspiré à une vie qu’ils souhaitent paradisiaque après la mort font curieusement partie de ceux et celles qui appréhendent la peur. Pourtant, ces derniers devraient faire partie de la cohorte qui caresse l’espoir et anticipe une hâte joyeuse d’atteindre cette destinée.

Il y a aussi ceux et celles qui font appel à L’AIDE À MOURIR. Après plusieurs années, cette démarche offre au patient le choix de son heure pour mourir. L’invitation à la famille et aux amis est faite à assister à ses derniers moments de vie. Les conversations avec ses invités sont empreintes de joies et d’humour. L’expérience nous apprend que la personne concernée démontre une paix, une quiétude et une sérénité. Lire la suite

Plus performante ? Une nouvelle génération de vieux.

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2 septembre  2024
Une nouvelle génération de vieux vient de surgir : toutes ces années ajoutées que nos parents n’ont pas connue. Cette nouvelle génération a peut-être encore 10 à 15 ans à vivre de plus que la précédente. L’espérance de vie atteint maintenant 84 ans. Elle était à 72 ans, il n’y a pas si longtemps. Et pour couronner ce gâteau, un plus grand nombre de centenaires dont plusieurs sont encore actifs se joignent à la cohorte comme pour défier le temps.

Ce nouveau peloton refuse de s’appeler vieux. Le déni de la vieillesse ainsi que de la mort est présent chez eux et les rend invincibles par le fait même. Le mot vieux ne s’emploie que pour ceux-là dont la santé est sénile et handicapée. On a choisi le mot aîné auquel s’identifier, un mot qui n’a aucune affinité avec la vieillesse.

Malgré les bobos de p’tits vieux qui les escortent, la santé et une meilleure hygiène les accompagnent. Comme un bonus tombé du ciel, ils sont actifs, pleins d’énergie, autonomes, plus aventuriers, avec une intelligence vive. Ils choisissent de se regrouper entre aînés dans des résidences pour personnes âgées, soit avec des gens qui répondent à leurs nouveaux appétits de vie et à la possibilité de créer un nouveau réseau d’amis aux aspirations similaires. Lire la suite

Fous de nos enfants, nous ne le sommes pas.

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26 juillet 2024

Une émission de télévision se nomme : FOUS DE NOS ENFANTS !

Néanmoins, je ne partage pas ce point de vue. Quoique je convienne que plusieurs personnes partagent cet énoncé. En ce qui me concerne, j’ai un doute au sujet de cette affirmation.

J’entends les professeurs se plaindre que les BOUTS DE CHOU sont irrespectueux, insultants et même violents en classe. Ces professionnels ne génèrent sûrement pas ces comportements. Mes réflexions se dirigent davantage vers la maison, le foyer. Je considère que les parents ont certainement une responsabilité d’éducateurs. Ils sont pourtant nombreux à réfuter cette culpabilité. Bien souvent, ces derniers répondent aux professeurs qui osent faire le portrait réel de leurs enfants de s’en occuper parce qu’eux-mêmes ne savent que faire.

De toute évidence, les cours dédiés à la formation des parents sont presque inexistants. Les parents n’ont pas accès à des diplômes honorifiques qu’ils peuvent afficher aux murs comme les professionnels accrédités. Ils sont si nombreux à préférer exceller dans la réussite de leur travail et leurs carrières que dans les succès de leur rôle parental.

Quand ils reviennent à la maison, devant leurs tâches ménagères et autres, ils sont heureux que les enfants occupent leur temps à tirer profit de leurs téléphones ou leurs ordinateurs. Le temps que les parents accordent à l’éducation est minime. Ils aiment beaucoup leurs enfants, mais ils n’en sont pas fous. De là à les éduquer, il y a une carence. La violence et l’irrespect dénotés à l’école se manifestent aussi, sans aucun doute, à la maison. Lire la suite

La vieillesse a ses diktats de la mémoire imposés par les ans.

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15 août 2024
Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce l’âge ou l’Alzheimer ? J’ai 82 ans et je m’inquiète !

Je décide d’aller faire certaines choses à l’autre bout de l’appartement, mais, en chemin, je me demande où je m’en vais et pour faire quoi ! Cela m’arrive de plus en plus souvent. Et NON, je ne suis pas atteint par la maladie d’Alzheimer. Mon médecin me l’a confirmé.

La vieillesse a certains attributs comme celui-là, mais pas pour tous les vieux. Comme je vis entouré de vieux dans une résidence pour personnes âgées, il m’arrive d’aborder la question avec mes voisins. Oh là, là ! Je constate, chaque fois que je les interroge, que je ne suis pas seul à déplorer cet état de fait.

Il y a deux ou trois ans, je remarquais que ma mémoire commençait à ralentir, rendant difficile la tâche à trouver mes mots. Allant même jusqu’à oublier certains mots !

Quand j’écrivais des textes, comme celui-ci que vous lisez, les mots justes et adéquats prenaient beaucoup plus de temps à apparaître dans mon cerveau. Même le nom de personnes connues avait fait faire l’école buissonnière à ma mémoire. À force d’effort mnémonique, le mot resurgit tôt ou tard dans ma tête comme s’il jouait à cache-cache. Lire la suite

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques mal retransmise.

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5 août 2024
La cérémonie d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES cette année me titillait plus que jamais, car elle parviendrait à nous montrer la ville de PARIS, dont LA SEINE, et les quartiers ainsi que tous ces bâtiments et monuments qui nous rappellent son histoire épique. Ce fut peine perdue, car Radio-Canada nous a offert une présentation nulle et sans explications de la part des présentateurs expérimentés.

J’ignorais ce qu’on nous présentait à l’écran, soit un Paris que je ne connaissais pas et de nombreux artistes que je ne connaissais pas non plus. C’était le silence. Absence de tout commentaire.

CÉLINE GALIPEAU s’est défendue à la suite des critiques en alléguant qu’elle n’a eu qu’un «briefing» de 90 minutes, alors qu’il aurait fallu plusieurs jours. Alors pourquoi RADIO-CANADA n’a-t-elle pas négocié le temps nécessaire. Question de professionnalisme.

Radio-Canada et ses animateurs nous ont offert une présentation avec un grand amateurisme lors d’un événement aussi important. Je m’explique dans les lignes qui suivent.

C’est tout un rendez-vous que ces cérémonies d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES. Nous sommes des milliers, que dire, des milliards devant nos écrans à se laisser impressionner par les prouesses de créateurs de génie. Ces chorégraphies inventives et inauguratrices se déroulent, depuis toujours, dans les plus grands centres sportifs des pays qui reçoivent la tenue des exploits glorieux des meilleurs athlètes de la planète. Lire la suite

WENDAKE : le village des Hurons près de Québec.

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29 juillet 2024
À la rencontre des WENDATS !  Nous avions choisi pour notre excursion de l’été une rencontre avec les autochtones du Québec. Et pourquoi pas cette réserve sise tout près de la ville de Québec, soit à une demi-heure de route. On disait autrefois L’ANCIENNE LORETTE, mais aujourd’hui WENDAKE. Ils ont fait un grand investissement pour inciter les touristes à les visiter. Il s’agit de L’HÔTEL-MUSÉE PREMIÈRES NATIONS.

L’Hôtel-Musée Premières Nations est un hôtel-boutique 4 étoiles imprégné de l’histoire et de la culture des Premières Nations. Appartenant entièrement aux Premières Nations, il allie confort moderne et traditions autochtones. L’architecture marie ces deux tendances harmonieusement. 79 chambres et suites accueillent les visiteurs. S’ajoutent un restaurant haut de gamme gastronomique et plusieurs musées.

Nous étions intéressés par UNE ESCAPADE IMMERSIVE au cœur de la culture autochtone. L’attrait que constitue l’Histoire de ce peuple associé à nos origines, la gastronomie issue de leurs coutumes et simplement la recherche d’une expérience unique, nous espérions tout découvrir en fréquentant cet établissement qui nous inspirait et nous suggérait de vivre un séjour inoubliable.

Nous découvrîmes rapidement que les tarifs sont ONÉREUX, même très DISPENDIEUX. Les Wendats y ont découvert une source de profits non négligeables pour l’avenir de leur communauté. Lire la suite

La Fabuleuse Histoire du Royaume : un spectacle époustouflant.

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21 juillet 2024
Ma compagne Diane insistait pour assister à ce spectacle présenté à La Baie, voisine de Chicoutimi, maintenant devenue la grande ville de Saguenay. 5 heures de route pour s’y rendre. À faire en étape quand cette compagne souffre d’une dystrophie musculaire.

Mais quel est le secret que recèle le spectacle de la FABULEUSE HISTOIRE DU ROYAUME pour attirer autant de spectateurs depuis 37 ans. Selon un sondage, 80 % de l’auditoire vient de l’extérieur du Saguenay et même du pays. Ils sont 2500 personnes à assister à chacune des représentations.

Plus de 150 personnes animent la scène dont 90 % sont des citoyens bénévoles. Des enfants de 7 ans et des vieux de 85 ans évoluent dans cette histoire. Ça fait du monde sur les tréteaux du Palais Municipal de La Baie.

Le ROYAUME, c’est le Lac Saint-Jean, le Saguenay et Charlevoix, un immense territoire où des événements ont coloré l’histoire de ce coin du Québec et marqué le Québec dans son ensemble. On y raconte autant l’arrivée de Jacques Cartier que les conquêtes des planètes comme la lune.

Deux heures à rester assis au bord de son siège, en haleine, à s’émerveiller devant une chorégraphie endiablée, minutieuse, époustouflante et géniale, car le metteur en scène doit être un génie pour réaliser les déplacements impeccables de cette armée d’acteurs. Lire la suite

Debout sur le SILO qui renferme toute une vie.

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1 juillet 2024

Je me vois sur un silo. Oui ! Un de ces silos que l’on peut admirer à la campagne, sur les fermes. Élancé. Majestueux. Tout en hauteur. Je me vois donc debout sur un de ces silos

Et je regarde à l’intérieur.

Dois-je refermer le couvercle ou en extraire les pièces pertinentes et historiques qui feront partie de la mémoire de mon pays ? Et pourquoi pas, tout raconter et tout diffuser le savoir qui y trouve refuge, un savoir immémorial qui a pris naissance au début de l’humanité, qui a accompagné toute ma vie et qui perdurera jusqu’à la fin des temps !

Imaginez !

Une vie entière enfouie, qui se termine, mais qui ensemence la terre nouvelle !

Si, au contraire de ce scénario, je referme ce silo et que j’enfouis pour toujours l’être humain que je fus!  Ensevelir mon existence dans l’oubli ! Pourquoi ne pas y mettre le feu ?

À moins de procéder autrement. Pourquoi ne pas sauver les trésors des ma vie qui s’y cachent pour la pérennité de cette vie ! Nous, les vieux, n’avons-nous pas la mission de transmettre… pourvu qu’il y ait une oreille à l’écoute 

Nous, les VIEUX sommes responsables que ce flot des valeurs traditionnelles ait été brisé par le barrage de la célèbre Révolution tranquille. En fait, quelles sont ces valeurs traditionnelles dont il est question ? Ce sont les valeurs de durée, au cœur de toute nation. Ce qui inclut notre Histoire. Nationale. Et pourquoi ne pas y inclure les valeurs du sens de la vie avec une vision élargie orientée vers la suite du monde. Soit prolonger notre passé dans le futur : un concept qui ne semble plus être à la mode de nos jours. Lire la suite

On a raison d’être fier.

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24 juin 2024 (Fête nationale)

« Sans être parfait, le Québec est indéniablement la nation qui a déployé la plus grande volonté de construire une société juste et équitable en Amérique».

Cette phrase a été écrite ce 22 juin dans ‹ la Presse Plus › par BOUCAR DIOUF, un Sénégalais qui a vu le Québec s’épanouir. Il a vu le Québec se construire, même plus, il a mis la main à la roue pour en construire une parcelle. Il est devenu un Québécois à part entière.

Il s’est largement inspiré du livre du scientifique MARIO POLÈSE, enfant autrichien qui a choisi le Québec à la fin des années 1960. Il est donc un témoin privilégié de la métamorphose du Québec comme BOUCAR. Ce dernier a lu cet essai intitulé : ‹ LE MIRACLE QUÉBÉCOIS ›. Boucar a eu aussi un coup de foudre pour ce Québec tel que décrit dans ce bouquin.

Je m’inspire aujourd’hui largement de ce long texte de Boucar Diouf pour vous en livrer la saveur. C’est pourquoi j’ai intitulé mon texte qu’ON A RAISON D’ÊTRE FIER de ce Québec, qui est le mien et le vôtre, grâce à ces deux hommes qui s’y sont greffés et qui nous le racontent avec un regard juste, tendre et sensible quelques générations plus tard. Ce Québec dont nous célébrons la Fête nationale qui s’est inscrite dans les annales de l’Amérique du Nord.

Sur le chemin qui a sorti le Québec de la pauvreté économique et intellectuelle, Polèse identifie trois révolutions. La première révolution, dite tranquille, accélérera la marche du Québec vers la modernité dès les années 1960.

Elle y réduira rapidement le grand écart économique qui persistait entre les francophones et les anglophones depuis l’échec de la révolte des Patriotes et plus loin encore. Lire la suite

Vite le champagne ! Célébrons et valorisons la vieillesse

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16 juin 2024

Vous souvenez-vous de vos trente ans ?  Moi, quand j’avais 30 ans, j’étais un tout jeune homme animé du désir de tout changer. Ma génération était en plein cœur de la Révolution tranquille.  Je trouvais ‹ VIEUX ›, mais ‹ Ô Combien VIEUX ›, les gens de 60 ans…et même de 50 ans.   Je déplorais leur conservatisme, c’est-à-dire leur attachement à des valeurs passées, surtout dépassées aux yeux de ma génération d’alors.

 ‹ TASSE-TOI PÉPÈRE ! LAISSE NOUS FAIRE ! NOUS ALLONS BRASSER LA CAGE ! › Toutes les nouvelles idées, toutes nouveautés étaient bienvenues comme étant LA seule solution.  C’était l’heure d’une révolution, une Révolution tranquille

Nous étions INVINCIBLES ! Nous étions AUDACIEUX !  Nous étions CONVAINCUS de pouvoir la réaliser !  Et surtout D’AVOIR RAISON ! 

Maintenant, âgé de 82 ans, j’appartiens à la génération des VIEUX SCHNOUKS, des VIEILLARDS qui regardent les jeunes « flos » : ces jeunes INVINCIBLES !  AUDACIEUX ! CONVAINCUS DE TOUT POUVOIR RÉALISER! Et surtout D’AVOIR RAISON !

Et je me demande ce qu’il va leur arriver. Je les trouve indisciplinés, non persévérants, branchés en permanence sur leurs appareils électroniques, avec peu de considérations pour les Vieux. Bien sûr que je prêche pour ma paroisse. Ce n’est plus comme dans mon temps…et c’est tant mieux comme ça. Lire la suite

La belle musique de mon enfance.

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Le 9 juin 2024.
Quand j’écoute de la musique classique et de grands airs d’opéra, quand j’écoute des airs de notre folklore autant canadien et américain que français, je fredonne toutes ces mélodies avec une grande aisance même si je ne les ai pas entendues depuis belle lurette. C’est toujours un plaisir de les réentendre et de les reconnaître aussi facilement.

Imaginez qu’après avoir fréquenté mes 82 ans, il s’est déroulé tout un répertoire musical, même très lointain. À tel point que je me demande quand j’ai entendu ces mélodies pour les apprendre et les retenir. Elles sont enfouies dans les méandres de mes souvenirs. Elles surgissent à l’improviste et je les reconnais comme si c’était hier. Mais quand était-ce ?

Commençons par la musique classique, que ce soit ‹ l’ouverture 1812 › de Tchaïkovski, ‹ la marche nuptiale › de Mendelssohn, la célèbre ‹ 5e symphonie › de Beethoven, ‹ les sonates, concertos et opéras › de Mozart, ‹ la Polonaise › de Chopin, ‹ les valses › de Johann Strauss, la ‹ célèbre marche › de Chostakovitch, ‹ le boléro › de Ravel et combien d’autres.

Je n’ai aucune souvenance du moment où je les ai écoutées. Quand ? Certes à plusieurs reprises pour si bien les connaître. Mais quand ? Je les fredonne pourtant si aisément. Lire la suite

Découvrir un monde souterrain et le secret le mieux gardé.

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J’ai fait la découverte d’un monde souterrain, du secret le mieux gardé.  Il s’agit de l’action humanitaire d’une armée de BÉNÉVOLES zélés, surtout GÉNÉREUX, auprès des plus pauvres de nos pauvres, de ces démunis de notre société, partout dans toutes les villes et petites municipalités et même dans des rangs isolés. 

Loin des nouvelles tendances individualistes, cette cohorte de BÉNÉVOLES consacre plus d’heures que ceux qui travaillent, (même que plusieurs bénévoles ont déjà un emploi,)  à venir en aide aux balafrés de la vie. 

Une GÉNÉROSITÉ humaine et noble, sans ostentation, déferle autour de nous, même si on ne la voit pas, et qui restaure une dignité à ceux qui l’ont égarée. 

J’ai été témoin d’une grandeur d’âme si  valorisante de la part d’une partie de la race humaine et je voudrais vous la raconter au cours de ce texte.

Il y a les comptoirs alimentaires, les tablées populaires, les popotes volantes, les Moissons qui distribuent des aliments.  Nourrir un humain, n’est-ce pas le besoin le plus élémentaire ? 

Que ce soient des friperies qui habillent décemment les démunis, les recycleurs de meubles qui fournissent les accessoires qui donnent du confort à leurs habitats précaires, les cuisines communautaires qui enseignent comment apprêter des repas convenables autres que des tartines au beurre d’arachides pour une famille ou pour des solitaires avec un revenu précaire. Lire la suite

BAISER ou FAIRE L’AMOUR, quelle différence ?

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« FAIRE L’AMOUR › quelle expression déjantée, employée à toutes les sauces !  Vous rencontrez un homme inconnu ou une femme inconnue, selon le cas, dans un bar ou autre lieu public.  Une heure plus tard, vous êtes dans son lit, ou ailleurs, en train de baiser, de forniquer, d’avoir une relation sexuelle avec cette personne qui vient de surgir dans le décor de votre vie.  La passion sexuelle vous stimule et provoque des orgasmes mémorables.  Le lendemain, vous affirmerez à vos copains que ‹ VOUS AVEZ FAIT L’AMOUR › et que vous êtes certain d’avoir rencontré ‹ L’AMOUR DE VOTRE VIE ›.  Une ‹ FUSION PASSIONNELLE ›, déclarerez-vous. 

 Comme si l’amour n’était qu’un «  PARTY  DE FESSES ».  Comme si le désir physique qui assaille le mâle et la femelle pour la suite du monde, soit LA PROCRÉATION, se substituait à l’amour.  Toute la flore et la faune de la planète, et de l’Univers doivent s’unir et transmettre la semence séminale pour engendrer et donner une suite à la vie. 

 Une histoire qui se répète depuis des milliards d’années et de toute éternité.  Des pulsions de plaisirs irrésistibles sonnent la cloche du réveil pour la séduction et la recréation.  Une façon incontestable imaginée par la nature pour s’assurer que la copulation se fasse.

Qu’il s’agisse d’un chien autant que d’un humain.  La biologie impose son mécanisme dans le monde animal.  Et même végétal.  De là à qualifier ce désir sexuel comme l’apanage de l’amour, il y a tout un monde.  Au surplus, allons-nous dire ‹ faire la haine › ? Lire la suite

Lisons-nous suffisamment ?

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BERNARD PIVOT a animé la célèbre émission APOSTROPHE sur la production littéraire à la télévision française et diffusé au Québec pendant quinze ans, devant six millions de téléspectateurs.

Par la suite, il a animé Bouillon de Culture et l’on se souvient tous de la GRANDE DICTÉE qui fut reprise au Québec par Paul-André Gérin-Lajoie avec aussi un grand succès.

Bernard Pivot vient de mourir à l’âge de 89 ans.

Je ne veux pas consacrer ce texte sur lui, mais sur la lecture des livres dont il fut une icône dans toute la francophonie.

Au Québec, comment se porte la lecture des livres ? Lit-on plus ou moins ? Avec l’avènement des appareils numériques comme les tablettes numériques et les téléphones cellulaires qui nous accaparent au moins quatre heures par jour, souvent pour des futilités, combien nous reste-t-il de temps pour lire un livre qui sait nourrir notre esprit ?

Sommes-nous un peuple analphabète ? Nous l’étions à l’époque où nous appartenions majoritairement à une cohorte d’agriculteurs. Mais le sommes-nous encore ? Il semble encore oui, mais à un nombre largement inférieur et surtout en partie seulement. Nous sommes plus éduqués et en plus grands nombres. Nous avons accès à un système d’éducation tellement plus élaboré et sophistiqué.

Les œuvres du passé des grands esprits demeurent, toujours et encore, de grandes œuvres. Quand j’insiste sur les grandes œuvres, ce sont les idées, le savoir, la poésie et surtout le choix des mots qui rendent la langue française si belle et si précise dans l’élaboration de la pensée. Lire la suite

Carmina Burana ! Un spectacle dont je vais me souvenir longtemps !

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19 avril 2024

Les GRANDS BALLETS CANADIENS ont présenté une œuvre passionnante à la Salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts, soit CARMINA BURANA. La publicité à la télévision était magistrale. Il n’en fallut pas plus pour que nous assistions à cette représentation dimanche dernier.

Edward Clug, qui a eu l’idée de présenter cette œuvre et qui en a fait une mise en scène audacieuse, est un GÉNIE. Une quarantaine de danseurs de haut calibre ont bougé en harmonie et dans une synchronisation si parfaite que je fus médusé à en couper le souffle. Je n’ose imaginer le travail ainsi que le nombre de répétitions auxquelles ils se sont astreints pour atteindre cette perfection.

Estomaqué, je fus par les mouvements de tous ces magnifiques corps, des mouvements originaux sans cesse nouveaux jusqu’à la dernière minute. Une chorégraphie où la joie de la musique s’y marie avec une précision d’orfèvre. Le rythme et la cadence sont continuellement en accord avec la musique. Cette dernière est inspirée par la musique religieuse et des textes médiévaux. Un chœur de 50 chanteurs avec des voix d’opéra les a interprétés avec puissance. Lire la suite

Les Walmart prolifèrent. Est-ce-la voie de l’avenir ?

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C’était en 1991, je crois, que le premier WALMART s’est installé au Québec. Vous souvenez-vous du tollé, que cela avait provoqué ? Cette entreprise américaine qui est devenue la plus grande entreprise actuelle au Canada n’aurait pas pu faire son entrée au Québec sans en bouleverser le paysage.

Je me souviens de la peur et des inquiétudes que cette nouvelle avait suscitées au sein de la population et des marchands, bien sûr. Des manifestations dans les rues s’étaient élevées pour s’opposer à la présence d’un Walmart qui allait tuer et faire fermer les petits commerces que les Québécois encourageaient depuis toujours.

Beaucoup de commerçants, en groupe, se rendirent à Plattsburgh pour voir c’était quoi un Walmart. Nos détaillants craignaient les « méthodes prédatrices » de Walmart qui avait la réputation de s’installer dans les petites villes et de faire fermer tous les commerces.

« Les politiciens ont craint l’arrivée d’une forme d’impérialisme américain, une dépossession de l’unité nationale ».

Aucun autre détaillant américain n’avait encore orchestré une telle expansion au Canada.

Aujourd’hui, 68 magasins Walmart au Québec emploient 1300 employés. Lire la suite

Des interprètes de la chanson qui manquent de souffle.

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J’ai toujours aimé fredonner les mélodies des belles chansons françaises. Cependant, les artistes de la nouvelle génération ne me facilitent pas la tâche. Je les écoute soit lors d’émissions de variétés à la télévision ou soit sur les canaux musicaux de Stingray sur le câble.
Malgré la réputation populaire qu’ils atteignent, je ne comprends les mots des œuvres de plusieurs compositeurs et interprètes. Par exemple, la jolie INGRID ST-PIERRE dont je ne saisis aucun mot de ses chansons ni ne capte la mélodie. Elle susurre le tout.
J’ajouterais celui qui a la réputation d’un poète soit LOUIS-JEAN CORMIER dont je n’ai compris aucun mot de ses chansons ni capté ses mélodies.
Imaginez que j’inclus dans ce palmarès Charlotte Cardin dont la carrière s’étend déjà partout sur la planète. Et qui reçoit les plus grands honneurs, dont un Juno. J’écoutais sur Stingray une chanson de son album Les Échardes dont je n’ai compris aucun mot. J’avoue que j’en ai saisi seulement la magnifique mélodie.

Dans ce palmarès j’ajoute entre autres Cœur de Pirates. Dans une émission à Paris, elle a chanté en duo avec Julien Clerc. On ne comprenait aucun mot venant d’elle, tandis que j’ai apprécié la voix, les paroles et les mélodies du chanteur. Hier soir, lors de la super francofête de la francophonie, elle a chanté, Hélène, la chanson fétiche de Roch Voisine avec lui. Les paroles étaient claires venant de la bouche du chanteur.
Il m’arrive quelques fois d’écouter l’émission Belle et Bum pour découvrir de nouveaux artistes et apprécier les anciens. Encore, je déplore mon incompréhension des paroles et musiques des jeunes et, bien souvent, de vétérans. Lire la suite

Le triste sort de l’UKRAINE.

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 Quel sort est réservé à ce pays prospère de 44 millions d’habitants. Sous les bombes de l’armée russe depuis deux ans, il n’est devenu qu’un champ de ruines désolantes.

L’UKRAINE a déjà fait partie de l’ex-URSS comme bien des pays qui voguent indépendamment depuis 1991. Le président-dictateur de la RUSSIE ACTUELLE, Wladimir Poutine, voudrait bien reconstituer cet empire démembré. Grâce à une armée importante, il a envahi l’UKRAINE pour s’en emparer et l’empêcher de joindre éventuellement les rangs de l’EUROPE et la protection de l’OTAN.

Cependant en attendant, pour recevoir des armes, l’Ukraine doit éviter de prendre une part active à ce conflit en n’attaquant pas la Russie sur son territoire. Elle ne doit que se défendre. Puisque les 31 membres de l’OTAN veulent éviter l’embrasement d’une guerre mondiale les impliquant contre la Russie, possiblement soutenue par la Chine.

Les pays européens qui sont membres de l’organisation militaire de l’OTAN, incluant les États-Unis et le Canada en Amérique, se sont portés à l’aide de l’Ukraine en fournissant exclusivement les armes utiles et un apport financier en souhaitant que ce pays joigne leurs rangs à la suite de ce sordide affrontement.

Mais voilà ! Ce pays qui n’est pas membre encore de l’OTAN doit se défendre SEUL contre l’invasion de la Russie. Sans avoir l’occasion favorable d’attaquer le territoire de la Russie. Lire la suite

DIEU existe-t-il ?

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Je viens de finir la lecture d’un livre corpulent et documenté de 578 pages dont le titre est : DIEU, LA SCIENCE ET LES PREUVES.  N’ayez aucune crainte, je ne vous livrerai pas tous les détails que ce livre expose. Mais je pense que de vous confier quelques grandes lignes faciles, je répète « faciles », que des philosophes, des scientifiques, des matérialistes et des religieux ont élaboré sur l’existence de Dieu, ces infos générales vous amèneront à réfléchir sur vos questions existentielles et à trouver un point d’ancrage personnel.

Bien sûr, comme vous, je suis né dans un bain de catholicisme. Comme vous, j’ai cru à cette histoire de la bible où Dieu a créé le monde en sept jours et a donné vie à nos ancêtres Adam et Ève. Comme vous, j’ai cru à ce Dieu, bien assis sur son trône, qui nous enseignait le « bien » et nous mettait en garde contre le « mal » dont l’instigateur se métamorphosait en Satan, lui qui attisait le feu de l’enfer.

Comme des millions de catholiques, à l’âge adulte, j’ai cessé cette pratique religieuse. Contrairement à plusieurs qui ont abandonné sèchement toute croyance, j’ai cherché à la remplacer. Je n’ai retrouvé aucune accointance avec les autres religions. Il y a ces nuitées, bien assis dans le cockpit de mon voilier, où j’ai tant admiré la voûte céleste, le Cosmos, en me demandant comment cette féérie pouvait exister.

En fréquentant les théories de divers philosophes et scientifiques, mes recherches m’ont permis de dénicher une vision stimulante et personnelle que je vous résumerai à la fin de ce texte Lire la suite

POURQUOI ? Pourquoi les femmes  font-elles moins d’enfants ?

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Pourquoi ? Voilà la question qui surnage sur toutes les lèvres en ces temps-ci. Le président de la France, Emanuel Macron, vient de déclarer qu’en 2023, son pays vient de réduire de 800 000 enfants naissants. La population est pour la première fois sérieusement à la baisse.

 Il faut que les femmes donnent naissance à 2,1 enfants par année pour maintenir la population à son niveau actuel.  Même les Québécoises et les Canadiennes n’atteignent pas cet objectif.  À moins de1, 5 enfants par femme, il y a péril en la demeure.

 Que l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Russie, la Chine et tant d’autres pays de l’occident voient les naissances chuter, les visions démographiques du futur en prennent pour leur rhume.

Les politiques d’allocations familiales, des congés parentaux, des mises sur pied des garderies pour permettre aux femmes de continuer leur carrière, les avantages apportés pour susciter l’immigration et les campagnes de promotions pour stimuler la vie familiale ne réussissent pas à atteindre leurs objectifs et n’arrivent pas à contrer la baisse des natalités. Lire la suite

Quand on fête les vieux à la résidence.

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Dans la résidence pour personnes âgées où je demeure, le premier mardi de chaque mois, on célèbre l’ANNIVERSAIRE qui arrive durant le mois pour tous les vieux qui y habitent.

Il y a bien 1 200 personnes qui vivent dans nos deux édifices. Mathématiquement, chaque mois, il y a bien une centaine de résidents qui reçoivent une belle fleur de circonstance.  Ajoutons la présence des amis, l’assistance peut atteindre facilement 300 JOYEUX LURONS.

La directrice commence par nommer ceux qui ont atteint plus de 90 ans. Ils sont nombreux. Surtout quand la liste débute avec les noms de ceux qui célèbrent 99, 98, 97 ans et ainsi de suite.

Je me souviens que nous avons fêté des centenaires actifs. Eh, oui ! Actifs et enthousiastes! Heureux d’être entourés et cajolés par autant de gens.

On m’a raconté que la moyenne d’âge des résidents qui partagent notre habitation est de 83 ans. Avec mes 82 ans, je me situe au cœur de la moyenne. Ceci signifie qu’une moitié des résidents a plus de 83 ans et que l’autre moitié constitue les plus jeunes du groupe. Il me semble qu’ils ont tous plus de 70 ans. Lire la suite

L’ANXIÉTÉ : la maladie du siècle.

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Les jeunes comme les vieux sont victimes de la maladie du siècle, soit l’ANXIÉTÉ. En fait, même les adultes en sont aussi les victimes. Mais, qu’est-il arrivé pour qu’une large partie de la population ingère ces pilules pour lutter contre ce sentiment de nervosité, d’inquiétude ou de malaise. On peut décrire l’anxiété comme une forme de souffrance ou un dysfonctionnement spécifiquement liés à l’ANGOISSE, au STRESS, à la PEUR et qui altère la performance.

Les statistiques démontrent que 15 % de la population en est atteinte. La réalité est certes différente, car on est face à une consommation de pilules tellement astronomique pour les troubles anxieux que le nombre de consommateurs amplifie cette statistique.

Que les médecins prescrivent les médicaments reliés à l’anxiété aux jeunes du niveau primaire du système éducatif, nous sommes devant un phénomène nouveau qui ne trouve pas une explication plausible. Quoique pas si nouveau.

Est-ce la pratique des jeux vidéo qui invitent les jeunes à la sédentarisation plutôt qu’à la pratique des jeux et du sport extérieur et qui est à la source de ce trouble mental ? La CONCENTRATION et les troubles de la MÉMOIRE en décrivent bien les conséquences. Mais, il y a aussi la PEUR et les STRESS.

L’anxiété provoque-t-elle l’indiscipline qui fait son apparition dans les classes et qui donne bien du fil à retordre aux enseignants ? Peut-on expliquer les problèmes qui assaillent le sommeil de nos jeunes par la pratique tardive des jeux vidéo et s’ajoutent à l’apparition du trouble de l’anxiété ? Lire la suite

La méditation et les rites sacrés à travers le monde.

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Le Sacré et la Méditation existent toujours dans presque tous les pays de la planète. Il y deux semaines j’ai assisté à la présentation « HORS SÉRIE » des Grands Explorateurs sur les CHEMINS DU SACRÉ.

Sur une période de deux ans, avec une caméra haut de gamme, CLAIRE BARRAU, assistée par le populaire philosophe FRÉDÉRIC LENOIR, a exploré tous les continents pour découvrir et s’incruster dans les rites, les religions et la spiritualité des peuples.

 « Il y a plus de 100 000 ans, raconte-t-elle, que l’homme a pris connaissance de sa finitude et a commencé à s’interroger sur la vie après la mort et l’existence de l’au-delà ».

L’autrice a découvert des lieux sacrés et des témoins charismatiques.  Elle en a trouvé aux États-Unis, au Canada, au Guatemala, au Pérou, au Népal, au Japon, en Australie, en Europe, en Éthiopie, en Turquie et, j’en passe, des plus exotiques encore. Lire la suite

Les tatouages et les barbes : voilà la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes sans moustache, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer élégamment malgré tout. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite

Noël est devenu commercial, mais les cantiques coulent toujours dans nos veines.

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À 82 ans, j’arrive d’un concert où plusieurs belles voix de chanteurs d’opéra nous ont interprété les cantiques et chants de Noël.  Nous étions bien une centaine de vieux dans ce salon au bord du fleuve à nous joindre à eux pour écouter et chanter.  Quelle chorale improvisée nous étions ! J’ai souvenance que nous chantions ces airs de Noël quand nous étions petits.

 Voilà que quatre-vingts ans plus tard, nos cœurs se sont emplis de nostalgie en les interprétant encore avec les mêmes mots et les mêmes intonations. Mes cordes vocales ont commencé à me jouer de vilains tours sur la justesse des notes, mais ça ne paraissait pas au milieu de ce chœur improvisé.

Quand je vivais mon enfance, je m’étais immiscé dans la chorale. À l’époque, toutes les écoles avaient une chorale. Nous exécutions une pléiade de chants à l’église le dimanche, mais nous avions surtout le privilège de nous exécuter devant les grandes orgues à la messe de minuit à Noël.

Nos voix ont entonné ces cantiques et ces chants qui ont enveloppé nos jeunes cœurs. Il fallait honorer ce personnage, Jésus, dont la vie et ses enseignements ont guidé tant de générations à vivre en amour et en respect. Lire la suite

Les tatouages et les barbes : la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite

La contrebande menace les Inuits et les Autochtones.

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L’émission J.E. soit le journalisme d’enquête de TVA a consacré une émission au fait que des contrebandiers d’alcool et de cannabis empochaient 10 000 dollars par semaine à Nunavut. Imaginez qu’une bouteille de Vodka qui se vend 16 $ sur les étagères de la SAQ sera revendue 150 $ dans le Grand Nord, soit dix fois plus cher.  43 000 bouteilles d’alcool rapporteront aux fraudeurs 8 millions de dollars.

Malgré des amendes entre 1 000 $ et 24 000 $, ces contrebandiers font beaucoup d’argent tout en détruisant tout un peuple.

Mais, on ne peut dissocier la criminalité et la contrebande.

74 % des crimes sont directement reliés à l’alcool et au cannabis.  La violence conjugale et les agressions sexuelles qui sont endémiques chez les Autochtones et les Inuits y sont reliées intimement.

74 % des femmes inuit rapportent avoir été victimes de violence â la maison. Lire la suite

Attendons-nous de perdre tous nos médias !

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J’ai aujourd’hui 82 ans. Elle est loin derrière moi cette longue carrière que j’ai passée à œuvrer au sein de la Presse régionale. En plus d’avoir fondé des Hebdos régionaux avec succès, j’ai présidé à la naissance d’une association qui en a défendu les intérêts.

Nul n’ait besoin de vous souligner combien j’ai témoigné un coup de cœur continuel face à l’évolution de ces journaux qui me sont familiers et des médias en général depuis ma retraite qui n’en finit plus.

J’ai vu naître avec beaucoup de suspicion les structures médiatiques numérisées.  Que ce soit les Google et Facebook de ce monde, que ce soient les stations locales câblées, j’y ai vu de nouveaux joueurs affamés à se nourrir dans la tarte publicitaire disponible.

En ajoutant la période de la pandémie de la Covid 19 où les budgets publicitaires ont fondu allégrement, il était prévisible que plusieurs médias connaîtraient les affres de l’affaissement des revenus publicitaires essentiels qui ont été, pendant si longtemps, synonymes d’une santé assurée. Lire la suite

L’immigration peut-elle être positive ?

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Je me souviens. En fait, je ne me souviens pas d’avoir côtoyé des immigrants durant mon enfance. Soit de 1950 à 1967.  Expo 67, grâce à ses cinquante millions de visiteurs, a permis la rencontre des citoyens d’une centaine de cultures avec les Québécois et les Canadiens. À petites doses, en découvrant le Québec, ce fut le commencement, de l’arrivée d’immigrants, qui, en général, s’intégrèrent à notre pays.

Simultanément, nous nous sommes initiés aux voyages à la découverte d’autres pays dont nous avons été inspirés lors de l’Exposition de 1967.

Dix ans plus tard, les Jeux olympiques, bien réussis et tenus à Montréal, ont augmenté notre visibilité au monde entier. Ces jeux ont donné une effervescence à nos sports et contribué à la naissance d’athlètes qui ont connu plusieurs reconnaissances mondiales. Quel coup de marketing pour notre lopin de terre.

Nous avons accueilli généreusement les migrants lors des réfugiés venant du Vietnam. On se rappelle sûrement l’épisode des « boats people ». Pourtant, apportant leurs cultures, nous avons peu ressenti leur présence à cause de leur intégration réussie. Lire la suite

Pourquoi la religion fout-elle le camp ?

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Je me souviens dans mon jeune âge avoir été éduqué dans la religion catholique comme tous mes concitoyens. Comme vous, peut-être, qui me lisez. Ma mère avait souhaité me voir devenir prêtre pour sauver son âme, me disait-elle.  C’est dans la vingtaine que j’ai senti refroidir cette allégeance religieuse, comme bien de mes compatriotes. Vers 1960. Le clergé et l’Église catholique perdirent leur dominance sur la société québécoise, et les églises commencèrent à se vider. Qu’est-il survenu au Québec ? Je n’étais certainement pas un cas exceptionnel.

La publication de Statistiques Canada indique que 80% des répondants québécois mentionnent qu’ils sont catholiques. Ce qui semble contradictoire à moins que ces derniers veuillent souligner qu’ils sont catholiques mais…non pratiquants. Ce qui explique la désertion des églises et des rituels de cette religion.

Dans la case athée de cette publication gouvernementale, l’augmentation est évidente mais faible. Quand j’interroge les athées que je connais sur les valeurs qui les concernent, ils font mention de l’amour des autres et le respect des humains. En somme, les valeurs catholiques continuent de couler dans leurs veines. Seul Dieu est absent de leur vie ainsi que toutes références à une Église et ses règles. Lire la suite

« SMALL IS BEAUTIFUL », un livre de 1973, toujours pertinent.

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E.F.Schumacher, était le PDG d’une association de charbonneries en Angleterre. Il a vécu parmi le pouvoir et les riches, les exploiteurs des richesses naturelles.  En 1973, il y a 50 ans, il a écrit un livre qui a connu un tel succès de librairie qu’il fut traduit en 100 langues. Le titre de ce magnifique livre : SMALL IS BEAUTIFUL.  Il pourrait être réédité aujourd’hui qu’il serait toujours d’actualité.

Il recommande aux leaders d’entreprises « de faire les choses à l’échelle humaine. » Il ajoute « qu’il y a de la sagesse dans la petitesse »  Les opérations d’entreprises à petite échelle sont toujours moins nuisibles à l’environnement que les opérations à grande échelle.

On comprendra qu’il y fustige la mondialisation des entreprises et l’exploitation des ressources qui gagnaient du galon à son époque et qui en gagnent encore plus aujourd’hui. 

Le profit est devenu à tort l’ultime barème économique pour l’expansion des entreprises. Dans la réalité, une entreprise n’existe pas pour enrichir les spéculateurs, mais pour le bien-être des êtres humains. Lire la suite

Mettre les parents en prison ! Qu’en pensez-vous ?

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J’ai déjà écrit un texte dans le passé proposant de rebaptiser le ministère de l’Éducation par le ministère de l’Enseignement et de laisser l’éducation des enfants aux parents. On en demande trop aux professeurs qui doivent enseigner une matière, que dis-je, plusieurs matières et pas assez aux parents.

J’ai aussi écrit un texte dans le passé sur l’indiscipline des jeunes dans les classes de l’école. Du manque de respect à l’égard de l’enseignant. Ils sont nombreux à les invectiver, à les frapper, à briser le mobilier. Ce comportement commence même à la maternelle.

Les professeurs aux prises avec ces situations désolantes privent les enfants disponibles de profiter du cursus scolaire normal, celui d’acquérir un savoir indispensable.

Les parents qui dénigrent les professeurs et l’autorité éducationnelle ne permettent pas aux enfants de respecter ceux qui leur enseignent.

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Est-ce la présomption d’une guerre mondiale ?

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Habituellement, je livre mes réflexions sur des sujets actuels, mais j’évite l’actualité. Je fais exception pour ce texte, car l’actualité apporte des éléments qui peuvent influer le proche futur qui nous concerne.

Les Juifs d’Israël et les Musulmans de la Palestine sont à couteaux tirés depuis au-delà de 75 ans. L’actualité bouleversante si récente raconte un affrontement où la haine pave la route à des atrocités inhumaines.

Dois-je d’abord noircir cette page en vous écrivant que je déteste le premier ministre de l’état d’Israël, Benjamin Netanyahou ?  Depuis la douzaine d’années qu’il dirige les destinées de ce pays, il n’a posé que de malheureux gestes qui ont molesté toutes les tentatives d’ériger la paix avec ses voisins. Lire la suite

Je demeure favorable au 3ième lien.

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J’ai déjà écrit un texte favorable au 3ième lien lorsque le premier ministre François Legault a annoncé ce projet la première fois, malgré les protestations qui entouraient cette annonce.

Selon moi, ce n’est pas un projet de la Ville de Québec, mais le projet pour tout le territoire de l’Est du Québec. Que ce soit un pont ou un tunnel, c’est une large région du Québec qui en profiterait.

J’ai même affirmé que cette idée était l’œuvre d’un visionnaire. Il ne s’agit pas de répondre à un besoin actuel, mais à une nécessité dans une dizaine et même une vingtaine d’années.  Les villes de Québec et de Lévis, à elles seules, vont connaître assurément une expansion démographique importante sans compter toute l’agglomération tout autour d’elles. Lire la suite

Je suis un touriste, mais j’en crains les effets négatifs.

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Je suis un touriste avéré. Il y a longtemps que je visite les divers racoins de la planète. J’y ai découvert des cultures, des richesses ancestrales, monumentales et architecturales exotiques, uniques et rencontré des humains si différents de nous dans leurs coutumes et leurs philosophies

Voyager est une expérience magnifique.  Il m’a permet de découvrir le monde, de vivre de nouvelles aventures et de goûter à différents types de nourriture. Mais, malheureusement, ce que j’ai vu c’est que si les gens ne voyagent pas en préservant les sites si populaires, le tourisme peut avoir de nombreux effets négatifs sur une et plusieurs régions données.

Le tourisme a le pouvoir de soulager les communautés de la pauvreté en apportant de la richesse par leurs dépenses, mais en même temps, il peut détruire l’identité de ces peuples accueillants.

Avant d’apprendre à voyager de manière durable, nous devons comprendre quels dommages exactement nous pouvons causer lorsque nous partons en vacances. Lire la suite

Pendant que je vieillis bien, d’autres s’acharnent à tenter de rajeunir.

6 juillet 2024

Quand j’avais 40 ans, j’ai trouvé insupportablement vieux les gens de plus de 60 ans.  J’ai même osé les qualifier de passéistes, suggérant que leurs propos étaient proches du radotage.  Dans le confort des acquis de l’âge et avec leur passé comme référence, ils ignoraient que le monde avait changé. Je souhaitais que ces vieux s’occupent d’autre chose, qu’ils nous laissent, nous de la quarantaine, toute latitude pour bâtir le monde futur. 

Combien de propos absurdes peut-on tenir à cet âge de la quarantaine ! Surtout, quelle vision négative peut-on diffuser sur la vieillesse, cette vieillesse qu’on atteindra d’ici quarante ans ?

Maintenant que j’ai 83 ans, je trouve les gens de 40 ans, bien jeunes.  Les 43 années qui me séparent d’eux sont pleines d’un savoir qui leur fait défaut.  Je prêche évidemment pour ma paroisse.  Le radotage dont ils nous affublent est en fait un riche passé, un passé fertile qui s’exprime et donne des conseils ; c’est là que l’on trouve la sagesse.  Lire la suite