Je me souviens dans mon jeune âge avoir été éduqué dans la religion catholique comme tous mes concitoyens. Comme vous, peut-être, qui me lisez. Ma mère avait souhaité me voir devenir prêtre pour sauver son âme, me disait-elle. C’est dans la vingtaine que j’ai senti refroidir cette allégeance religieuse, comme bien de mes compatriotes. Vers 1960. Le clergé et l’Église catholique perdirent leur dominance sur la société québécoise, et les églises commencèrent à se vider. Qu’est-il survenu au Québec ? Je n’étais certainement pas un cas exceptionnel.
La publication de Statistiques Canada indique que 80% des répondants québécois mentionnent qu’ils sont catholiques. Ce qui semble contradictoire à moins que ces derniers veuillent souligner qu’ils sont catholiques mais…non pratiquants. Ce qui explique la désertion des églises et des rituels de cette religion.
Dans la case athée de cette publication gouvernementale, l’augmentation est évidente mais faible. Quand j’interroge les athées que je connais sur les valeurs qui les concernent, ils font mention de l’amour des autres et le respect des humains. En somme, les valeurs catholiques continuent de couler dans leurs veines. Seul Dieu est absent de leur vie ainsi que toutes références à une Église et ses règles. Lire la suite