Les aléas d’une élection proportionnelle.

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7 octobre 2024
J’ai atteint l’âge de la vieillesse puisque j’ai 83 ans. Parmi mes activités de loisirs, la télévision accapare une part importante. Elle me renseigne et me divertit. Elle suscite chez moi l’occasion  de réfléchir sur une foule de sujets.

J’aime écouter l’émission « C’dans l’air » sur la chaîne TV5 et l’émission
« repenser le monde » sur la chaîne québécoise universitaire « savoir-média ». Les invités qui s’y expriment sont généralement reliés au sujet concerné comme peut l’être un Général de l’armée quand il est question de guerre.

À la différence de nos canaux de télévision où les mêmes individus vont débattre et donner leur avis chaque jour sur trois sujets différents. Alors qu’il s’agit bien souvent de sujets sur lesquels ils n’ont pas toujours la compétence pour se prononcer.

Donc, en visionnant la télévision diffusée de France comme TV5, j’apprends que le gouvernement de ce pays de 64 millions d’habitants vient de sortir d’une élection générale pour les députés, à l’exception de la présidentielle. Elle fut provoquée par le président lui-même, Emmanuel Macron, qui espérait voir un changement plus favorable à sa gouverne dans la composition de l’Assemblée nationale, soit le Parlement. Ce dernier comprend plus d’une dizaine de partis politiques et 577 députés.

Oh surprise ! Le résultat de cette élection fut loin de ses aspirations et pire qu’à la dissolution du parlement. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, se multiplia en un plus grand nombre de minuscules partis. Aucun de ceux-ci ne réussissant à faire élire suffisamment de députés pour détenir la majorité.

Même une coalition ou une cohabitation de plusieurs d’entre eux, dont les objectifs politiques et idéologiques sont irréconciliables, n’arriveront à constituer la majorité nécessaire. Ce qui rend l’Assemblée encore plus difficilement gouvernable. Lire la suite

BOUCAR DIOUF, un grand universitaire qui a choisi l’humour intelligent.

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28 septembre 2024

J’ai assisté à plusieurs spectacles de BOUCAR DIOUF. Cet universitaire diplômé en biologie marine, en océanographie et en plusieurs sphères de connaissance de l’être humain, sait nous transmettre son savoir par son talent d’humoriste drôle et intelligent.

Imaginez qu’il trouve moyen d’expliquer les spermatozoïdes en utilisant nos expressions populaires québécoises qui ont capté son observation pertinente de notre culture. Ça ne l’empêche pas, entre autres choses, d’écrire des livres sur l’histoire de l’alimentation.

Je souligne ici que je rapporte les propos via ma mémoire défaillante d’un homme de 83 ans. J’espère rapporter avec justesse le sens de la discussion.

À l’émission « DANS LES MÉDIAS » à Télé-Québec, l’animatrice MARIE-LOUISE ARSENAULT recevait, la semaine dernière, Boucar Diouf, qui est toujours un invité en or pour une discussion de fond.

Mais cette entrevue devint un moment confrontant quand l’animatrice, reconnue pour ses questions sans complaisance qui déstabilisent ses invités, aborda la question clivante de l’immigration.

Boucar Diouf précisa ipso facto qu’il refuse catégoriquement ces entrevues, quand on décide de le camper comme porte-parole de l’immigration. Lire la suite

Comment assassiner des mots de la langue française !

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18 septembre 2024
Je suis étonné de constater comment la colonie de langue française du Québec tolère et même adhère à de nombreux accrocs à cette langue qu’elle souhaite tant sauvegarder. J’emploie à bon escient le mot « colonie ».

Pourquoi ne pas dénoncer l’incorporation des deux voyelles O-O qu’on retrouve prsqu’exclusivement dans la langue anglaise et qui se prononcent « OU ». Je pense en premier lieu au mot «TATTOO», prononcé « TATOU » par tous ceux qui se font graver des dessins sur le corps, surtout sur les bras. Nos bons Québécois de langue française emploient le mot anglais qui se prononce TATOU au lieu du joli mot français TATOUAGE. En fait, on assassine le mot français, on le remplace. Voilà un anglicisme qui triomphe au détriment de notre langue.

Depuis mon enfance, la prononciation des deux O-O apparaît comme une difficulté inhérente, surtout dans le mot ZOO, car le mot s’est faufilé dans tous les dictionnaires français. On doit donc le prononcer ZO-O en français et non ZOU comme les Anglais le disent. En général, au Québec, on a choisi hélas sans encombre la prononciation anglaise. J’ai curieusement toujours ressenti un malaise avant de le prononcer à la française. Lire la suite

On ne sait pas ce qu’il y a après la mort.

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8 septembre 2024

À une émission de télévision récente, une invitée confia qu’elle est UNE ACCOMPAGNATRICE DE FIN DE VIE. J’ignorais que cette profession existe aujourd’hui avec toute la formation adéquate et requise.

Le talent et la compassion doivent entourer les personnes appelées à accompagner tous ces êtres humains dont la vie tire à sa fin. Il ne suffit pas qu’elles soient à l’écoute de la personne qui est à l’agonie, mais qu’elles sachent tenir les propos rassurants et suggérer UNE VISION BIENHEUREUSE, PLUS OPTIMISTE ET PLUS JUSTE DE LA MORT. Elles doivent aussi savoir prodiguer les soins appropriés et palliatifs.

Une grandeur d’âme doit insuffler cette vocation qu’on attribuait dans le passé, et encore aujourd’hui, à des bénévoles.

Que de propos intimes elle a écouté. Elles sont multiples, les appréhensions en face de la mort. LA PEUR en anime certains et UNE FÉLICITÉ enrobe les autres. Curieusement, ceux et celles qui ont entretenu des valeurs religieuses et aspiré à une vie qu’ils souhaitent paradisiaque après la mort font curieusement partie de ceux et celles qui appréhendent la peur. Pourtant, ces derniers devraient faire partie de la cohorte qui caresse l’espoir et anticipe une hâte joyeuse d’atteindre cette destinée.

Il y a aussi ceux et celles qui font appel à L’AIDE À MOURIR. Après plusieurs années, cette démarche offre au patient le choix de son heure pour mourir. L’invitation à la famille et aux amis est faite à assister à ses derniers moments de vie. Les conversations avec ses invités sont empreintes de joies et d’humour. L’expérience nous apprend que la personne concernée démontre une paix, une quiétude et une sérénité. Lire la suite

Plus performante ? Une nouvelle génération de vieux.

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2 septembre  2024
Une nouvelle génération de vieux vient de surgir : toutes ces années ajoutées que nos parents n’ont pas connue. Cette nouvelle génération a peut-être encore 10 à 15 ans à vivre de plus que la précédente. L’espérance de vie atteint maintenant 84 ans. Elle était à 72 ans, il n’y a pas si longtemps. Et pour couronner ce gâteau, un plus grand nombre de centenaires dont plusieurs sont encore actifs se joignent à la cohorte comme pour défier le temps.

Ce nouveau peloton refuse de s’appeler vieux. Le déni de la vieillesse ainsi que de la mort est présent chez eux et les rend invincibles par le fait même. Le mot vieux ne s’emploie que pour ceux-là dont la santé est sénile et handicapée. On a choisi le mot aîné auquel s’identifier, un mot qui n’a aucune affinité avec la vieillesse.

Malgré les bobos de p’tits vieux qui les escortent, la santé et une meilleure hygiène les accompagnent. Comme un bonus tombé du ciel, ils sont actifs, pleins d’énergie, autonomes, plus aventuriers, avec une intelligence vive. Ils choisissent de se regrouper entre aînés dans des résidences pour personnes âgées, soit avec des gens qui répondent à leurs nouveaux appétits de vie et à la possibilité de créer un nouveau réseau d’amis aux aspirations similaires. Lire la suite

Fous de nos enfants, nous ne le sommes pas.

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26 juillet 2024

Une émission de télévision se nomme : FOUS DE NOS ENFANTS !

Néanmoins, je ne partage pas ce point de vue. Quoique je convienne que plusieurs personnes partagent cet énoncé. En ce qui me concerne, j’ai un doute au sujet de cette affirmation.

J’entends les professeurs se plaindre que les BOUTS DE CHOU sont irrespectueux, insultants et même violents en classe. Ces professionnels ne génèrent sûrement pas ces comportements. Mes réflexions se dirigent davantage vers la maison, le foyer. Je considère que les parents ont certainement une responsabilité d’éducateurs. Ils sont pourtant nombreux à réfuter cette culpabilité. Bien souvent, ces derniers répondent aux professeurs qui osent faire le portrait réel de leurs enfants de s’en occuper parce qu’eux-mêmes ne savent que faire.

De toute évidence, les cours dédiés à la formation des parents sont presque inexistants. Les parents n’ont pas accès à des diplômes honorifiques qu’ils peuvent afficher aux murs comme les professionnels accrédités. Ils sont si nombreux à préférer exceller dans la réussite de leur travail et leurs carrières que dans les succès de leur rôle parental.

Quand ils reviennent à la maison, devant leurs tâches ménagères et autres, ils sont heureux que les enfants occupent leur temps à tirer profit de leurs téléphones ou leurs ordinateurs. Le temps que les parents accordent à l’éducation est minime. Ils aiment beaucoup leurs enfants, mais ils n’en sont pas fous. De là à les éduquer, il y a une carence. La violence et l’irrespect dénotés à l’école se manifestent aussi, sans aucun doute, à la maison. Lire la suite

La vieillesse a ses diktats de la mémoire imposés par les ans.

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15 août 2024
Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce l’âge ou l’Alzheimer ? J’ai 82 ans et je m’inquiète !

Je décide d’aller faire certaines choses à l’autre bout de l’appartement, mais, en chemin, je me demande où je m’en vais et pour faire quoi ! Cela m’arrive de plus en plus souvent. Et NON, je ne suis pas atteint par la maladie d’Alzheimer. Mon médecin me l’a confirmé.

La vieillesse a certains attributs comme celui-là, mais pas pour tous les vieux. Comme je vis entouré de vieux dans une résidence pour personnes âgées, il m’arrive d’aborder la question avec mes voisins. Oh là, là ! Je constate, chaque fois que je les interroge, que je ne suis pas seul à déplorer cet état de fait.

Il y a deux ou trois ans, je remarquais que ma mémoire commençait à ralentir, rendant difficile la tâche à trouver mes mots. Allant même jusqu’à oublier certains mots !

Quand j’écrivais des textes, comme celui-ci que vous lisez, les mots justes et adéquats prenaient beaucoup plus de temps à apparaître dans mon cerveau. Même le nom de personnes connues avait fait faire l’école buissonnière à ma mémoire. À force d’effort mnémonique, le mot resurgit tôt ou tard dans ma tête comme s’il jouait à cache-cache. Lire la suite

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques mal retransmise.

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5 août 2024
La cérémonie d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES cette année me titillait plus que jamais, car elle parviendrait à nous montrer la ville de PARIS, dont LA SEINE, et les quartiers ainsi que tous ces bâtiments et monuments qui nous rappellent son histoire épique. Ce fut peine perdue, car Radio-Canada nous a offert une présentation nulle et sans explications de la part des présentateurs expérimentés.

J’ignorais ce qu’on nous présentait à l’écran, soit un Paris que je ne connaissais pas et de nombreux artistes que je ne connaissais pas non plus. C’était le silence. Absence de tout commentaire.

CÉLINE GALIPEAU s’est défendue à la suite des critiques en alléguant qu’elle n’a eu qu’un «briefing» de 90 minutes, alors qu’il aurait fallu plusieurs jours. Alors pourquoi RADIO-CANADA n’a-t-elle pas négocié le temps nécessaire. Question de professionnalisme.

Radio-Canada et ses animateurs nous ont offert une présentation avec un grand amateurisme lors d’un événement aussi important. Je m’explique dans les lignes qui suivent.

C’est tout un rendez-vous que ces cérémonies d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES. Nous sommes des milliers, que dire, des milliards devant nos écrans à se laisser impressionner par les prouesses de créateurs de génie. Ces chorégraphies inventives et inauguratrices se déroulent, depuis toujours, dans les plus grands centres sportifs des pays qui reçoivent la tenue des exploits glorieux des meilleurs athlètes de la planète. Lire la suite

WENDAKE : le village des Hurons près de Québec.

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29 juillet 2024
À la rencontre des WENDATS !  Nous avions choisi pour notre excursion de l’été une rencontre avec les autochtones du Québec. Et pourquoi pas cette réserve sise tout près de la ville de Québec, soit à une demi-heure de route. On disait autrefois L’ANCIENNE LORETTE, mais aujourd’hui WENDAKE. Ils ont fait un grand investissement pour inciter les touristes à les visiter. Il s’agit de L’HÔTEL-MUSÉE PREMIÈRES NATIONS.

L’Hôtel-Musée Premières Nations est un hôtel-boutique 4 étoiles imprégné de l’histoire et de la culture des Premières Nations. Appartenant entièrement aux Premières Nations, il allie confort moderne et traditions autochtones. L’architecture marie ces deux tendances harmonieusement. 79 chambres et suites accueillent les visiteurs. S’ajoutent un restaurant haut de gamme gastronomique et plusieurs musées.

Nous étions intéressés par UNE ESCAPADE IMMERSIVE au cœur de la culture autochtone. L’attrait que constitue l’Histoire de ce peuple associé à nos origines, la gastronomie issue de leurs coutumes et simplement la recherche d’une expérience unique, nous espérions tout découvrir en fréquentant cet établissement qui nous inspirait et nous suggérait de vivre un séjour inoubliable.

Nous découvrîmes rapidement que les tarifs sont ONÉREUX, même très DISPENDIEUX. Les Wendats y ont découvert une source de profits non négligeables pour l’avenir de leur communauté. Lire la suite

La Fabuleuse Histoire du Royaume : un spectacle époustouflant.

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21 juillet 2024
Ma compagne Diane insistait pour assister à ce spectacle présenté à La Baie, voisine de Chicoutimi, maintenant devenue la grande ville de Saguenay. 5 heures de route pour s’y rendre. À faire en étape quand cette compagne souffre d’une dystrophie musculaire.

Mais quel est le secret que recèle le spectacle de la FABULEUSE HISTOIRE DU ROYAUME pour attirer autant de spectateurs depuis 37 ans. Selon un sondage, 80 % de l’auditoire vient de l’extérieur du Saguenay et même du pays. Ils sont 2500 personnes à assister à chacune des représentations.

Plus de 150 personnes animent la scène dont 90 % sont des citoyens bénévoles. Des enfants de 7 ans et des vieux de 85 ans évoluent dans cette histoire. Ça fait du monde sur les tréteaux du Palais Municipal de La Baie.

Le ROYAUME, c’est le Lac Saint-Jean, le Saguenay et Charlevoix, un immense territoire où des événements ont coloré l’histoire de ce coin du Québec et marqué le Québec dans son ensemble. On y raconte autant l’arrivée de Jacques Cartier que les conquêtes des planètes comme la lune.

Deux heures à rester assis au bord de son siège, en haleine, à s’émerveiller devant une chorégraphie endiablée, minutieuse, époustouflante et géniale, car le metteur en scène doit être un génie pour réaliser les déplacements impeccables de cette armée d’acteurs. Lire la suite

Pendant que je vieillis bien, d’autres s’acharnent à tenter de rajeunir.

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8 juillet 2024

Quand j’avais 40 ans, je trouvais atrocement vieux les gens de 60 ans et plus. J’osais affirmer comme mes confrères que leurs propos passéistes flirtaient avec le radotage.  Dans le confort des acquis de l’âge et avec leur passé comme référence, ils ignoraient que le monde avait changé. Je souhaitais qu’ils s’occupent à autre chose.  Qu’ils nous laissent toute latitude à bâtir le monde futur. 

Que de choses absurdes peut-on dire à cet âge de la quarantaine ! Surtout, quelle vision négative peut-on propager sur la vieillesse, cette vieillesse qu’on atteindra une quarantaine d’années plus tard ?

Maintenant que j’ai 82 ans, je trouve les êtres de 40 ans, bien jeunes.  Les 42 années qui me séparent d’eux sont pleines d’un savoir qui leur fait défaut.  Je prêche évidemment pour ma paroisse.  Le radotage dont ils nous affublent est en fait un riche passé, un passé fécond qui s’exprime et conseille; là où l’on puise la sagesse.

Est-ce que le monde a changé ?  Dans les faits, seul l’environnement de l’Homme s’est transformé ; mais pas l’Homme lui-même.  Il est toujours le même depuis le début des temps.  Il est si complexe que nous ne vivrons jamais assez vieux pour en saisir toute sa complexité.  Les connaissances qui viennent avec les années aident à nous y retrouver un tant soit peu. Lire la suite

Debout sur le SILO qui renferme toute une vie.

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1 juillet 2024

Je me vois sur un silo. Oui ! Un de ces silos que l’on peut admirer à la campagne, sur les fermes. Élancé. Majestueux. Tout en hauteur. Je me vois donc debout sur un de ces silos

Et je regarde à l’intérieur.

Dois-je refermer le couvercle ou en extraire les pièces pertinentes et historiques qui feront partie de la mémoire de mon pays ? Et pourquoi pas, tout raconter et tout diffuser le savoir qui y trouve refuge, un savoir immémorial qui a pris naissance au début de l’humanité, qui a accompagné toute ma vie et qui perdurera jusqu’à la fin des temps !

Imaginez !

Une vie entière enfouie, qui se termine, mais qui ensemence la terre nouvelle !

Si, au contraire de ce scénario, je referme ce silo et que j’enfouis pour toujours l’être humain que je fus!  Ensevelir mon existence dans l’oubli ! Pourquoi ne pas y mettre le feu ?

À moins de procéder autrement. Pourquoi ne pas sauver les trésors des ma vie qui s’y cachent pour la pérennité de cette vie ! Nous, les vieux, n’avons-nous pas la mission de transmettre… pourvu qu’il y ait une oreille à l’écoute 

Nous, les VIEUX sommes responsables que ce flot des valeurs traditionnelles ait été brisé par le barrage de la célèbre Révolution tranquille. En fait, quelles sont ces valeurs traditionnelles dont il est question ? Ce sont les valeurs de durée, au cœur de toute nation. Ce qui inclut notre Histoire. Nationale. Et pourquoi ne pas y inclure les valeurs du sens de la vie avec une vision élargie orientée vers la suite du monde. Soit prolonger notre passé dans le futur : un concept qui ne semble plus être à la mode de nos jours. Lire la suite

On a raison d’être fier.

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24 juin 2024 (Fête nationale)

« Sans être parfait, le Québec est indéniablement la nation qui a déployé la plus grande volonté de construire une société juste et équitable en Amérique».

Cette phrase a été écrite ce 22 juin dans ‹ la Presse Plus › par BOUCAR DIOUF, un Sénégalais qui a vu le Québec s’épanouir. Il a vu le Québec se construire, même plus, il a mis la main à la roue pour en construire une parcelle. Il est devenu un Québécois à part entière.

Il s’est largement inspiré du livre du scientifique MARIO POLÈSE, enfant autrichien qui a choisi le Québec à la fin des années 1960. Il est donc un témoin privilégié de la métamorphose du Québec comme BOUCAR. Ce dernier a lu cet essai intitulé : ‹ LE MIRACLE QUÉBÉCOIS ›. Boucar a eu aussi un coup de foudre pour ce Québec tel que décrit dans ce bouquin.

Je m’inspire aujourd’hui largement de ce long texte de Boucar Diouf pour vous en livrer la saveur. C’est pourquoi j’ai intitulé mon texte qu’ON A RAISON D’ÊTRE FIER de ce Québec, qui est le mien et le vôtre, grâce à ces deux hommes qui s’y sont greffés et qui nous le racontent avec un regard juste, tendre et sensible quelques générations plus tard. Ce Québec dont nous célébrons la Fête nationale qui s’est inscrite dans les annales de l’Amérique du Nord.

Sur le chemin qui a sorti le Québec de la pauvreté économique et intellectuelle, Polèse identifie trois révolutions. La première révolution, dite tranquille, accélérera la marche du Québec vers la modernité dès les années 1960.

Elle y réduira rapidement le grand écart économique qui persistait entre les francophones et les anglophones depuis l’échec de la révolte des Patriotes et plus loin encore. Lire la suite

Vite le champagne ! Célébrons et valorisons la vieillesse

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16 juin 2024

Vous souvenez-vous de vos trente ans ?  Moi, quand j’avais 30 ans, j’étais un tout jeune homme animé du désir de tout changer. Ma génération était en plein cœur de la Révolution tranquille.  Je trouvais ‹ VIEUX ›, mais ‹ Ô Combien VIEUX ›, les gens de 60 ans…et même de 50 ans.   Je déplorais leur conservatisme, c’est-à-dire leur attachement à des valeurs passées, surtout dépassées aux yeux de ma génération d’alors.

 ‹ TASSE-TOI PÉPÈRE ! LAISSE NOUS FAIRE ! NOUS ALLONS BRASSER LA CAGE ! › Toutes les nouvelles idées, toutes nouveautés étaient bienvenues comme étant LA seule solution.  C’était l’heure d’une révolution, une Révolution tranquille

Nous étions INVINCIBLES ! Nous étions AUDACIEUX !  Nous étions CONVAINCUS de pouvoir la réaliser !  Et surtout D’AVOIR RAISON ! 

Maintenant, âgé de 82 ans, j’appartiens à la génération des VIEUX SCHNOUKS, des VIEILLARDS qui regardent les jeunes « flos » : ces jeunes INVINCIBLES !  AUDACIEUX ! CONVAINCUS DE TOUT POUVOIR RÉALISER! Et surtout D’AVOIR RAISON !

Et je me demande ce qu’il va leur arriver. Je les trouve indisciplinés, non persévérants, branchés en permanence sur leurs appareils électroniques, avec peu de considérations pour les Vieux. Bien sûr que je prêche pour ma paroisse. Ce n’est plus comme dans mon temps…et c’est tant mieux comme ça. Lire la suite

La belle musique de mon enfance.

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Le 9 juin 2024.
Quand j’écoute de la musique classique et de grands airs d’opéra, quand j’écoute des airs de notre folklore autant canadien et américain que français, je fredonne toutes ces mélodies avec une grande aisance même si je ne les ai pas entendues depuis belle lurette. C’est toujours un plaisir de les réentendre et de les reconnaître aussi facilement.

Imaginez qu’après avoir fréquenté mes 82 ans, il s’est déroulé tout un répertoire musical, même très lointain. À tel point que je me demande quand j’ai entendu ces mélodies pour les apprendre et les retenir. Elles sont enfouies dans les méandres de mes souvenirs. Elles surgissent à l’improviste et je les reconnais comme si c’était hier. Mais quand était-ce ?

Commençons par la musique classique, que ce soit ‹ l’ouverture 1812 › de Tchaïkovski, ‹ la marche nuptiale › de Mendelssohn, la célèbre ‹ 5e symphonie › de Beethoven, ‹ les sonates, concertos et opéras › de Mozart, ‹ la Polonaise › de Chopin, ‹ les valses › de Johann Strauss, la ‹ célèbre marche › de Chostakovitch, ‹ le boléro › de Ravel et combien d’autres.

Je n’ai aucune souvenance du moment où je les ai écoutées. Quand ? Certes à plusieurs reprises pour si bien les connaître. Mais quand ? Je les fredonne pourtant si aisément. Lire la suite

Découvrir un monde souterrain et le secret le mieux gardé.

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J’ai fait la découverte d’un monde souterrain, du secret le mieux gardé.  Il s’agit de l’action humanitaire d’une armée de BÉNÉVOLES zélés, surtout GÉNÉREUX, auprès des plus pauvres de nos pauvres, de ces démunis de notre société, partout dans toutes les villes et petites municipalités et même dans des rangs isolés. 

Loin des nouvelles tendances individualistes, cette cohorte de BÉNÉVOLES consacre plus d’heures que ceux qui travaillent, (même que plusieurs bénévoles ont déjà un emploi,)  à venir en aide aux balafrés de la vie. 

Une GÉNÉROSITÉ humaine et noble, sans ostentation, déferle autour de nous, même si on ne la voit pas, et qui restaure une dignité à ceux qui l’ont égarée. 

J’ai été témoin d’une grandeur d’âme si  valorisante de la part d’une partie de la race humaine et je voudrais vous la raconter au cours de ce texte.

Il y a les comptoirs alimentaires, les tablées populaires, les popotes volantes, les Moissons qui distribuent des aliments.  Nourrir un humain, n’est-ce pas le besoin le plus élémentaire ? 

Que ce soient des friperies qui habillent décemment les démunis, les recycleurs de meubles qui fournissent les accessoires qui donnent du confort à leurs habitats précaires, les cuisines communautaires qui enseignent comment apprêter des repas convenables autres que des tartines au beurre d’arachides pour une famille ou pour des solitaires avec un revenu précaire. Lire la suite

BAISER ou FAIRE L’AMOUR, quelle différence ?

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« FAIRE L’AMOUR › quelle expression déjantée, employée à toutes les sauces !  Vous rencontrez un homme inconnu ou une femme inconnue, selon le cas, dans un bar ou autre lieu public.  Une heure plus tard, vous êtes dans son lit, ou ailleurs, en train de baiser, de forniquer, d’avoir une relation sexuelle avec cette personne qui vient de surgir dans le décor de votre vie.  La passion sexuelle vous stimule et provoque des orgasmes mémorables.  Le lendemain, vous affirmerez à vos copains que ‹ VOUS AVEZ FAIT L’AMOUR › et que vous êtes certain d’avoir rencontré ‹ L’AMOUR DE VOTRE VIE ›.  Une ‹ FUSION PASSIONNELLE ›, déclarerez-vous. 

 Comme si l’amour n’était qu’un «  PARTY  DE FESSES ».  Comme si le désir physique qui assaille le mâle et la femelle pour la suite du monde, soit LA PROCRÉATION, se substituait à l’amour.  Toute la flore et la faune de la planète, et de l’Univers doivent s’unir et transmettre la semence séminale pour engendrer et donner une suite à la vie. 

 Une histoire qui se répète depuis des milliards d’années et de toute éternité.  Des pulsions de plaisirs irrésistibles sonnent la cloche du réveil pour la séduction et la recréation.  Une façon incontestable imaginée par la nature pour s’assurer que la copulation se fasse.

Qu’il s’agisse d’un chien autant que d’un humain.  La biologie impose son mécanisme dans le monde animal.  Et même végétal.  De là à qualifier ce désir sexuel comme l’apanage de l’amour, il y a tout un monde.  Au surplus, allons-nous dire ‹ faire la haine › ? Lire la suite

Lisons-nous suffisamment ?

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BERNARD PIVOT a animé la célèbre émission APOSTROPHE sur la production littéraire à la télévision française et diffusé au Québec pendant quinze ans, devant six millions de téléspectateurs.

Par la suite, il a animé Bouillon de Culture et l’on se souvient tous de la GRANDE DICTÉE qui fut reprise au Québec par Paul-André Gérin-Lajoie avec aussi un grand succès.

Bernard Pivot vient de mourir à l’âge de 89 ans.

Je ne veux pas consacrer ce texte sur lui, mais sur la lecture des livres dont il fut une icône dans toute la francophonie.

Au Québec, comment se porte la lecture des livres ? Lit-on plus ou moins ? Avec l’avènement des appareils numériques comme les tablettes numériques et les téléphones cellulaires qui nous accaparent au moins quatre heures par jour, souvent pour des futilités, combien nous reste-t-il de temps pour lire un livre qui sait nourrir notre esprit ?

Sommes-nous un peuple analphabète ? Nous l’étions à l’époque où nous appartenions majoritairement à une cohorte d’agriculteurs. Mais le sommes-nous encore ? Il semble encore oui, mais à un nombre largement inférieur et surtout en partie seulement. Nous sommes plus éduqués et en plus grands nombres. Nous avons accès à un système d’éducation tellement plus élaboré et sophistiqué.

Les œuvres du passé des grands esprits demeurent, toujours et encore, de grandes œuvres. Quand j’insiste sur les grandes œuvres, ce sont les idées, le savoir, la poésie et surtout le choix des mots qui rendent la langue française si belle et si précise dans l’élaboration de la pensée. Lire la suite

Carmina Burana ! Un spectacle dont je vais me souvenir longtemps !

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19 avril 2024

Les GRANDS BALLETS CANADIENS ont présenté une œuvre passionnante à la Salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts, soit CARMINA BURANA. La publicité à la télévision était magistrale. Il n’en fallut pas plus pour que nous assistions à cette représentation dimanche dernier.

Edward Clug, qui a eu l’idée de présenter cette œuvre et qui en a fait une mise en scène audacieuse, est un GÉNIE. Une quarantaine de danseurs de haut calibre ont bougé en harmonie et dans une synchronisation si parfaite que je fus médusé à en couper le souffle. Je n’ose imaginer le travail ainsi que le nombre de répétitions auxquelles ils se sont astreints pour atteindre cette perfection.

Estomaqué, je fus par les mouvements de tous ces magnifiques corps, des mouvements originaux sans cesse nouveaux jusqu’à la dernière minute. Une chorégraphie où la joie de la musique s’y marie avec une précision d’orfèvre. Le rythme et la cadence sont continuellement en accord avec la musique. Cette dernière est inspirée par la musique religieuse et des textes médiévaux. Un chœur de 50 chanteurs avec des voix d’opéra les a interprétés avec puissance. Lire la suite

Les Walmart prolifèrent. Est-ce-la voie de l’avenir ?

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C’était en 1991, je crois, que le premier WALMART s’est installé au Québec. Vous souvenez-vous du tollé, que cela avait provoqué ? Cette entreprise américaine qui est devenue la plus grande entreprise actuelle au Canada n’aurait pas pu faire son entrée au Québec sans en bouleverser le paysage.

Je me souviens de la peur et des inquiétudes que cette nouvelle avait suscitées au sein de la population et des marchands, bien sûr. Des manifestations dans les rues s’étaient élevées pour s’opposer à la présence d’un Walmart qui allait tuer et faire fermer les petits commerces que les Québécois encourageaient depuis toujours.

Beaucoup de commerçants, en groupe, se rendirent à Plattsburgh pour voir c’était quoi un Walmart. Nos détaillants craignaient les « méthodes prédatrices » de Walmart qui avait la réputation de s’installer dans les petites villes et de faire fermer tous les commerces.

« Les politiciens ont craint l’arrivée d’une forme d’impérialisme américain, une dépossession de l’unité nationale ».

Aucun autre détaillant américain n’avait encore orchestré une telle expansion au Canada.

Aujourd’hui, 68 magasins Walmart au Québec emploient 1300 employés. Lire la suite

Des interprètes de la chanson qui manquent de souffle.

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J’ai toujours aimé fredonner les mélodies des belles chansons françaises. Cependant, les artistes de la nouvelle génération ne me facilitent pas la tâche. Je les écoute soit lors d’émissions de variétés à la télévision ou soit sur les canaux musicaux de Stingray sur le câble.
Malgré la réputation populaire qu’ils atteignent, je ne comprends les mots des œuvres de plusieurs compositeurs et interprètes. Par exemple, la jolie INGRID ST-PIERRE dont je ne saisis aucun mot de ses chansons ni ne capte la mélodie. Elle susurre le tout.
J’ajouterais celui qui a la réputation d’un poète soit LOUIS-JEAN CORMIER dont je n’ai compris aucun mot de ses chansons ni capté ses mélodies.
Imaginez que j’inclus dans ce palmarès Charlotte Cardin dont la carrière s’étend déjà partout sur la planète. Et qui reçoit les plus grands honneurs, dont un Juno. J’écoutais sur Stingray une chanson de son album Les Échardes dont je n’ai compris aucun mot. J’avoue que j’en ai saisi seulement la magnifique mélodie.

Dans ce palmarès j’ajoute entre autres Cœur de Pirates. Dans une émission à Paris, elle a chanté en duo avec Julien Clerc. On ne comprenait aucun mot venant d’elle, tandis que j’ai apprécié la voix, les paroles et les mélodies du chanteur. Hier soir, lors de la super francofête de la francophonie, elle a chanté, Hélène, la chanson fétiche de Roch Voisine avec lui. Les paroles étaient claires venant de la bouche du chanteur.
Il m’arrive quelques fois d’écouter l’émission Belle et Bum pour découvrir de nouveaux artistes et apprécier les anciens. Encore, je déplore mon incompréhension des paroles et musiques des jeunes et, bien souvent, de vétérans. Lire la suite

Le triste sort de l’UKRAINE.

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 Quel sort est réservé à ce pays prospère de 44 millions d’habitants. Sous les bombes de l’armée russe depuis deux ans, il n’est devenu qu’un champ de ruines désolantes.

L’UKRAINE a déjà fait partie de l’ex-URSS comme bien des pays qui voguent indépendamment depuis 1991. Le président-dictateur de la RUSSIE ACTUELLE, Wladimir Poutine, voudrait bien reconstituer cet empire démembré. Grâce à une armée importante, il a envahi l’UKRAINE pour s’en emparer et l’empêcher de joindre éventuellement les rangs de l’EUROPE et la protection de l’OTAN.

Cependant en attendant, pour recevoir des armes, l’Ukraine doit éviter de prendre une part active à ce conflit en n’attaquant pas la Russie sur son territoire. Elle ne doit que se défendre. Puisque les 31 membres de l’OTAN veulent éviter l’embrasement d’une guerre mondiale les impliquant contre la Russie, possiblement soutenue par la Chine.

Les pays européens qui sont membres de l’organisation militaire de l’OTAN, incluant les États-Unis et le Canada en Amérique, se sont portés à l’aide de l’Ukraine en fournissant exclusivement les armes utiles et un apport financier en souhaitant que ce pays joigne leurs rangs à la suite de ce sordide affrontement.

Mais voilà ! Ce pays qui n’est pas membre encore de l’OTAN doit se défendre SEUL contre l’invasion de la Russie. Sans avoir l’occasion favorable d’attaquer le territoire de la Russie. Lire la suite

Le « secteur privé » veut mettre la main sur Hydro-Québec.

Je suis né en 1941. Au Québec, on commençait à chuchoter dans les coulisses des propos concernant la nationalisation de l’électricité. Déjà, on pouvait y compter 11 grandes entreprises privées, appartenant à des magnas anglophones de Toronto et des États-Unis qui se partageaient le marché de l’électricité au Québec.

Elles ne desservaient que les territoires aisés et profitables. De telle sorte que de grands pans agricoles s’y voyaient exclus. Seules les chandelles et les lampes à pétrole y faisaient office d’éclairage. Les foyers aux longues cheminées et les poêles en acier, où s’entassaient des bûches de bois, réchauffaient les bâtiments durant les hivers rigoureux.

 Ces 11 compagnies se nommaient la Shawinigan Water and Power, la Québec Power, la Southern Canada Power, la Saint-Maurice Power, la Gatineau Power, la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent, la Compagnie électrique du Saguenay, la Northern Québec Power, la Compagnie électrique de Mont-Laurier, la Compagnie électrique de Ferme-Neuve et la Compagnie de pouvoir de La Sarre.

Ce sont là des compagnies dont le service est inégal, dont les tarifs peuvent être exorbitants, qui innovent peu et, surtout, des compagnies à l’intérieur desquelles peu de Canadiens français accèdent à des emplois.

Pourtant, durant ces années, les petites centrales de Manicouagan, Bersimis et des Outardes prennent forme. Hydro-Québec n’est responsable que de 32,4 % de la production de l’électricité dans la province.

20 ans plus tard, au début des années 60, le gouvernement Libéral de Jean Lesage remporta les élections sous le thème : « MAÎTRES CHEZ NOUS ». Lire la suite

DIEU existe-t-il ?

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Je viens de finir la lecture d’un livre corpulent et documenté de 578 pages dont le titre est : DIEU, LA SCIENCE ET LES PREUVES.  N’ayez aucune crainte, je ne vous livrerai pas tous les détails que ce livre expose. Mais je pense que de vous confier quelques grandes lignes faciles, je répète « faciles », que des philosophes, des scientifiques, des matérialistes et des religieux ont élaboré sur l’existence de Dieu, ces infos générales vous amèneront à réfléchir sur vos questions existentielles et à trouver un point d’ancrage personnel.

Bien sûr, comme vous, je suis né dans un bain de catholicisme. Comme vous, j’ai cru à cette histoire de la bible où Dieu a créé le monde en sept jours et a donné vie à nos ancêtres Adam et Ève. Comme vous, j’ai cru à ce Dieu, bien assis sur son trône, qui nous enseignait le « bien » et nous mettait en garde contre le « mal » dont l’instigateur se métamorphosait en Satan, lui qui attisait le feu de l’enfer.

Comme des millions de catholiques, à l’âge adulte, j’ai cessé cette pratique religieuse. Contrairement à plusieurs qui ont abandonné sèchement toute croyance, j’ai cherché à la remplacer. Je n’ai retrouvé aucune accointance avec les autres religions. Il y a ces nuitées, bien assis dans le cockpit de mon voilier, où j’ai tant admiré la voûte céleste, le Cosmos, en me demandant comment cette féérie pouvait exister.

En fréquentant les théories de divers philosophes et scientifiques, mes recherches m’ont permis de dénicher une vision stimulante et personnelle que je vous résumerai à la fin de ce texte Lire la suite

POURQUOI ? Pourquoi les femmes  font-elles moins d’enfants ?

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Pourquoi ? Voilà la question qui surnage sur toutes les lèvres en ces temps-ci. Le président de la France, Emanuel Macron, vient de déclarer qu’en 2023, son pays vient de réduire de 800 000 enfants naissants. La population est pour la première fois sérieusement à la baisse.

 Il faut que les femmes donnent naissance à 2,1 enfants par année pour maintenir la population à son niveau actuel.  Même les Québécoises et les Canadiennes n’atteignent pas cet objectif.  À moins de1, 5 enfants par femme, il y a péril en la demeure.

 Que l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Russie, la Chine et tant d’autres pays de l’occident voient les naissances chuter, les visions démographiques du futur en prennent pour leur rhume.

Les politiques d’allocations familiales, des congés parentaux, des mises sur pied des garderies pour permettre aux femmes de continuer leur carrière, les avantages apportés pour susciter l’immigration et les campagnes de promotions pour stimuler la vie familiale ne réussissent pas à atteindre leurs objectifs et n’arrivent pas à contrer la baisse des natalités. Lire la suite

Quand on fête les vieux à la résidence.

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Dans la résidence pour personnes âgées où je demeure, le premier mardi de chaque mois, on célèbre l’ANNIVERSAIRE qui arrive durant le mois pour tous les vieux qui y habitent.

Il y a bien 1 200 personnes qui vivent dans nos deux édifices. Mathématiquement, chaque mois, il y a bien une centaine de résidents qui reçoivent une belle fleur de circonstance.  Ajoutons la présence des amis, l’assistance peut atteindre facilement 300 JOYEUX LURONS.

La directrice commence par nommer ceux qui ont atteint plus de 90 ans. Ils sont nombreux. Surtout quand la liste débute avec les noms de ceux qui célèbrent 99, 98, 97 ans et ainsi de suite.

Je me souviens que nous avons fêté des centenaires actifs. Eh, oui ! Actifs et enthousiastes! Heureux d’être entourés et cajolés par autant de gens.

On m’a raconté que la moyenne d’âge des résidents qui partagent notre habitation est de 83 ans. Avec mes 82 ans, je me situe au cœur de la moyenne. Ceci signifie qu’une moitié des résidents a plus de 83 ans et que l’autre moitié constitue les plus jeunes du groupe. Il me semble qu’ils ont tous plus de 70 ans. Lire la suite

L’ANXIÉTÉ : la maladie du siècle.

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Les jeunes comme les vieux sont victimes de la maladie du siècle, soit l’ANXIÉTÉ. En fait, même les adultes en sont aussi les victimes. Mais, qu’est-il arrivé pour qu’une large partie de la population ingère ces pilules pour lutter contre ce sentiment de nervosité, d’inquiétude ou de malaise. On peut décrire l’anxiété comme une forme de souffrance ou un dysfonctionnement spécifiquement liés à l’ANGOISSE, au STRESS, à la PEUR et qui altère la performance.

Les statistiques démontrent que 15 % de la population en est atteinte. La réalité est certes différente, car on est face à une consommation de pilules tellement astronomique pour les troubles anxieux que le nombre de consommateurs amplifie cette statistique.

Que les médecins prescrivent les médicaments reliés à l’anxiété aux jeunes du niveau primaire du système éducatif, nous sommes devant un phénomène nouveau qui ne trouve pas une explication plausible. Quoique pas si nouveau.

Est-ce la pratique des jeux vidéo qui invitent les jeunes à la sédentarisation plutôt qu’à la pratique des jeux et du sport extérieur et qui est à la source de ce trouble mental ? La CONCENTRATION et les troubles de la MÉMOIRE en décrivent bien les conséquences. Mais, il y a aussi la PEUR et les STRESS.

L’anxiété provoque-t-elle l’indiscipline qui fait son apparition dans les classes et qui donne bien du fil à retordre aux enseignants ? Peut-on expliquer les problèmes qui assaillent le sommeil de nos jeunes par la pratique tardive des jeux vidéo et s’ajoutent à l’apparition du trouble de l’anxiété ? Lire la suite

La méditation et les rites sacrés à travers le monde.

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Le Sacré et la Méditation existent toujours dans presque tous les pays de la planète. Il y deux semaines j’ai assisté à la présentation « HORS SÉRIE » des Grands Explorateurs sur les CHEMINS DU SACRÉ.

Sur une période de deux ans, avec une caméra haut de gamme, CLAIRE BARRAU, assistée par le populaire philosophe FRÉDÉRIC LENOIR, a exploré tous les continents pour découvrir et s’incruster dans les rites, les religions et la spiritualité des peuples.

 « Il y a plus de 100 000 ans, raconte-t-elle, que l’homme a pris connaissance de sa finitude et a commencé à s’interroger sur la vie après la mort et l’existence de l’au-delà ».

L’autrice a découvert des lieux sacrés et des témoins charismatiques.  Elle en a trouvé aux États-Unis, au Canada, au Guatemala, au Pérou, au Népal, au Japon, en Australie, en Europe, en Éthiopie, en Turquie et, j’en passe, des plus exotiques encore. Lire la suite

Les tatouages et les barbes : voilà la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes sans moustache, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer élégamment malgré tout. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite

Noël est devenu commercial, mais les cantiques coulent toujours dans nos veines.

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À 82 ans, j’arrive d’un concert où plusieurs belles voix de chanteurs d’opéra nous ont interprété les cantiques et chants de Noël.  Nous étions bien une centaine de vieux dans ce salon au bord du fleuve à nous joindre à eux pour écouter et chanter.  Quelle chorale improvisée nous étions ! J’ai souvenance que nous chantions ces airs de Noël quand nous étions petits.

 Voilà que quatre-vingts ans plus tard, nos cœurs se sont emplis de nostalgie en les interprétant encore avec les mêmes mots et les mêmes intonations. Mes cordes vocales ont commencé à me jouer de vilains tours sur la justesse des notes, mais ça ne paraissait pas au milieu de ce chœur improvisé.

Quand je vivais mon enfance, je m’étais immiscé dans la chorale. À l’époque, toutes les écoles avaient une chorale. Nous exécutions une pléiade de chants à l’église le dimanche, mais nous avions surtout le privilège de nous exécuter devant les grandes orgues à la messe de minuit à Noël.

Nos voix ont entonné ces cantiques et ces chants qui ont enveloppé nos jeunes cœurs. Il fallait honorer ce personnage, Jésus, dont la vie et ses enseignements ont guidé tant de générations à vivre en amour et en respect. Lire la suite