Comment assassiner des mots de la langue française !

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18 septembre 2024
Je suis étonné de constater comment la colonie de langue française du Québec tolère et même adhère à de nombreux accrocs à cette langue qu’elle souhaite tant sauvegarder. J’emploie à bon escient le mot « colonie ».

Pourquoi ne pas dénoncer l’incorporation des deux voyelles O-O qu’on retrouve prsqu’exclusivement dans la langue anglaise et qui se prononcent « OU ». Je pense en premier lieu au mot «TATTOO», prononcé « TATOU » par tous ceux qui se font graver des dessins sur le corps, surtout sur les bras. Nos bons Québécois de langue française emploient le mot anglais qui se prononce TATOU au lieu du joli mot français TATOUAGE. En fait, on assassine le mot français, on le remplace. Voilà un anglicisme qui triomphe au détriment de notre langue.

Depuis mon enfance, la prononciation des deux O-O apparaît comme une difficulté inhérente, surtout dans le mot ZOO, car le mot s’est faufilé dans tous les dictionnaires français. On doit donc le prononcer ZO-O en français et non ZOU comme les Anglais le disent. En général, au Québec, on a choisi hélas sans encombre la prononciation anglaise. J’ai curieusement toujours ressenti un malaise avant de le prononcer à la française. Lire la suite

Les tatouages et les barbes : voilà la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes sans moustache, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer élégamment malgré tout. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite

Les tatouages et les barbes : la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite