La vieillesse a ses diktats de la mémoire imposés par les ans.

Mis en avant

15 août 2024
Qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce l’âge ou l’Alzheimer ? J’ai 82 ans et je m’inquiète !

Je décide d’aller faire certaines choses à l’autre bout de l’appartement, mais, en chemin, je me demande où je m’en vais et pour faire quoi ! Cela m’arrive de plus en plus souvent. Et NON, je ne suis pas atteint par la maladie d’Alzheimer. Mon médecin me l’a confirmé.

La vieillesse a certains attributs comme celui-là, mais pas pour tous les vieux. Comme je vis entouré de vieux dans une résidence pour personnes âgées, il m’arrive d’aborder la question avec mes voisins. Oh là, là ! Je constate, chaque fois que je les interroge, que je ne suis pas seul à déplorer cet état de fait.

Il y a deux ou trois ans, je remarquais que ma mémoire commençait à ralentir, rendant difficile la tâche à trouver mes mots. Allant même jusqu’à oublier certains mots !

Quand j’écrivais des textes, comme celui-ci que vous lisez, les mots justes et adéquats prenaient beaucoup plus de temps à apparaître dans mon cerveau. Même le nom de personnes connues avait fait faire l’école buissonnière à ma mémoire. À force d’effort mnémonique, le mot resurgit tôt ou tard dans ma tête comme s’il jouait à cache-cache. Lire la suite

Pourquoi punir les grands éclopés ?

Il suffit d’un mal de vivre, d’une maladie d’amour, d’une souffrance physique ou psychologique pour qu’un suicidaire passe à l’acte. Sans demander la permission. Sans autorisations. Le suicide n’est pas une option, dit le slogan. Mais les suicidés, eux, ont passé outre. La douleur était trop intense. Ils étaient jeunes, adultes ou vieux. La société qui glorifie la vie réussit à en rescaper quelques-uns. Trop peu. Mais que peut-on faire pour se soustraire à la douleur ? Sinon que de mettre fin à cette souffrance. Il est facile de se suicider quand on le peut.

Mais il y a les grands éclopés de la vie qui ne peuvent pas. Qui souffrent aussi. Toujours. Souvent plus intensément.  Tous les jours, ils n’ont que la souffrance et leur handicap tant physique que psychologique comme compagnon. Compagnon qui occupe leurs pensées jour et nuit. Comme les maladies dégénératives de  Lou Gehrig, d’Alzheimer, et tellement d’autres. Lire la suite