Il suffit d’un mal de vivre, d’une maladie d’amour, d’une souffrance physique ou psychologique pour qu’un suicidaire passe à l’acte. Sans demander la permission. Sans autorisations. Le suicide n’est pas une option, dit le slogan. Mais les suicidés, eux, ont passé outre. La douleur était trop intense. Ils étaient jeunes, adultes ou vieux. La société qui glorifie la vie réussit à en rescaper quelques-uns. Trop peu. Mais que peut-on faire pour se soustraire à la douleur ? Sinon que de mettre fin à cette souffrance. Il est facile de se suicider quand on le peut.
Mais il y a les grands éclopés de la vie qui ne peuvent pas. Qui souffrent aussi. Toujours. Souvent plus intensément. Tous les jours, ils n’ont que la souffrance et leur handicap tant physique que psychologique comme compagnon. Compagnon qui occupe leurs pensées jour et nuit. Comme les maladies dégénératives de Lou Gehrig, d’Alzheimer, et tellement d’autres. Lire la suite