23 octobre 2024
Le « DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS », est-ce une idée farfelue ?
On aurait cru que cette affirmation faisait déjà partie intégrante d’une des multiples lois promulguées pour soutenir les divers besoins de la langue française au Québec. Eh bien non, puisqu’on vient de l’ajouter comme l’objet principal d’une loi constituante du menu législatif au parlement québécois.
Le « DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS », une nouvelle loi, une simple phrase, qui pourtant contient tant de droits et de privilèges. Surtout s’ils s’insèrent dans le cursus de base de la vie de tout citoyen. Et surtout quand les lois comme celle-ci sont nécessaires pour soutenir le limpide et normal usage de cette langue et de sa culture. Ouf !
Voilà enfin, une intervention légale et nécessaire pour peindre un outil quotidien dans la « BOÎTE À OUTILS » d’un Québécois francophone. Combien de maladresses ont vu le jour dans le bouquet d’emplois attribués à eux ! À ceux-là qui doivent larguer l’usage de la langue française pour pratiquer les métiers qui leur sont attribués ? Parce que ce simple droit était absent du cocktail de lois qui enchâssent leur francophonie.
L’absence de ce simple droit de travailler en français a obligé tellement d’individus à employer la langue anglaise comme prémisse dans l’obtention d’un travail. Lors de la rencontre pour l’embauche, on ne demande pas à ceux qui postulent un emploi s’ils parlent le français, mais s’ils parlent l’anglais, une condition essentielle.
On comprend facilement que le Québec n’est qu’un îlot où fleurit la culture française au milieu d’une mer, que dis-je, d’un océan anglophone de 400 millions d’individus. Il est évident que la langue anglaise s’impose pour aborder les communications à l’extérieur. Lire la suite