J’ai déjà écrit un texte dans le passé proposant de rebaptiser le ministère de l’Éducation par le ministère de l’Enseignement et de laisser l’éducation des enfants aux parents. On en demande trop aux professeurs qui doivent enseigner une matière, que dis-je, plusieurs matières et pas assez aux parents.
J’ai aussi écrit un texte dans le passé sur l’indiscipline des jeunes dans les classes de l’école. Du manque de respect à l’égard de l’enseignant. Ils sont nombreux à les invectiver, à les frapper, à briser le mobilier. Ce comportement commence même à la maternelle.
Les professeurs aux prises avec ces situations désolantes privent les enfants disponibles de profiter du cursus scolaire normal, celui d’acquérir un savoir indispensable.
Les parents qui dénigrent les professeurs et l’autorité éducationnelle ne permettent pas aux enfants de respecter ceux qui leur enseignent.
Les parents qui dans les estrades des arénas fustigent les arbitres démontrent aux enfants le manque de respect à l’autorité.
Eh oui ! Les parents ont une grande responsabilité dans l’ÉDUCATION des leurs enfants. Ce ne sont pas les professeurs qui doivent éduquer les enfants, ce sont les parents.
Où sont-ils ces parents ? Où sont-ils ces parents dont les enfants ne respectent pas leurs enseignants ? Comment est-ce possible que des enfants soient si déconnectés de la réalité et posent des gestes si éloignés de la bienséance ? Où sont-ils ces adultes qui doivent les aimer et les former à devenir des adultes à leurs images ?
Où sont-ils les parents de ces jeunes qui se joignent aux manifestations pour instaurer des grabuges ? Où sont-ils les parents de ces jeunes qui se joignent aux gangs de rue, qui se munissent de révolvers et osent poser des actes criminels dignes des cachots qui les attendent ?
Ce n’est pas un phénomène de notre pays.
La France connaît aussi ce mal-être social. Le président de ce pays a lui-même ciblé les parents pour les comportements dyssociaux des si jeunes qui perturbent les classes de l’enseignement scolaire et qui dirigent des manifestations tardives et répressives.
Ce sont les parents qui vont écoper des condamnations de la justice plutôt que les jeunes. Des amendes importantes devront être assumées par eux à la place des jeunes délinquants tout comme un séjour en prison. Des parents seront contraints à suivre des formations de parentalité. Apprendre à être parents, à comprendre la psychologie des jeunes et à les éduquer, voilà l’orientation judiciaire de la France.
N’est-ce pas là un exemple qui s’impose aussi à notre société ? Sinon, quelle est la solution qui devrait prévaloir ?
Il est certain que les parents doivent se questionner quant au rôle qui leur incombe et qu’elle est la responsabilité qu’ils assumeront à l’avenir. Si les parents n’interviennent pas urgemment, quelle sorte d’adultes réserve-t-on au futur de notre nation ?
CLAUDE BÉRUBÉ