La planète crie sa mauvaise humeur.

Il y a deux mois j’ai écris un texte sur le réchauffement de la planète. J’y soulignais que les êtres plus vulnérables ne survivraient pas à l’intense chaleur, mais que les humains et animaux les plus forts s’acclimateraient  à un climat plus torride comme cela s’est produit dans le passé.

Tous les effets collatéraux qui ont commencé à se faire sentir ces derniers mois n’avaient pas trouvé place dans ma réflexion d’alors.  La planète Terre crie sa douleur et manifeste ses humeurs colériques au détriment de la race humaine.

Nos forêts sèches s’enflamment sous la décharge électrique de la foudre comme la colère du ciel. Ce sont d’innombrables hectares de cette merveilleuse nature qui sont consumés et dévorés par les flammes impétueuses.

Partout sur la planète, sur tous les continents, les feux ravagent les villes entières et sèment la désolation. On rapporte des chaleurs de 55 degrés Celsius à plusieurs endroits comme en Inde, en Algérie et en Grèce.

Les tornades font des apparitions subites sur nos territoires non familiers à ces phénomènes tourbillonnants  dont la force des vents est destructive.

Les pluies battantes, torrentielles, diluviennes et soudaines déferlent sur le flanc des montagnes et inondent  des villes et villages, engloutissent les champs de récoltes, soulèvent les rivières et noient des populations entières.

L’atmosphère devient irrespirable. Le smog se répand partout.

Il faudra reconstruire à des coûts astronomiques les ruines occasionnées par ces éclats de colère de la planète Terre.

La question qui se pose : est-ce un phénomène occasionnel  ou une nouvelle tendance qui se répétera régulièrement ?  Vivons-nous brutalement les résultats du réchauffement climatique prévus dans plusieurs décennies à venir ?

Le réchauffement climatique ne sera pas seulement une hausse de la température comme je le pensais, mais des turbulences  atmosphériques comme il s’en produit déjà. Sera-ce comme cela tous les étés ? Est-ce l’avenir qui frappe déjà à notre porte ?

Déjà de grands territoires de nos forêts nordiques sont brûlés. L’an prochain, vivrons-nous les mêmes turpitudes du climat qui dévasteront les autres parcelles de nos immenses forêts ? La planète Terre se détruira-t-elle un peu plus chaque année ?

Combien de villes et villages seront inondés ?  Nos terres agricoles pourront-elles continuer à produire suffisamment  la nourriture nécessaire ?

Pourtant, la planète Terre existe depuis des milliers et des milliers d’années. Elle a connu de nombreux soubresauts. Des fleuves ont disparu. Des continents ont bougé. De nombreuses vies animales se sont évanouies. D’autres ont pris naissance.  Jusqu’à aujourd’hui !

Sommes-nous arrivés à un tournant fatidique de l’évolution de notre planète ?  Ou vivons-nous une période séquentielle ou passagère ?

Il y a bien des questions à se posersans les réponses. Mais je me dis que le génie humain n’est pas à bout de ressources et que des solutions viendront.

À mon âge, est-ce que je verrai encore ces colères de la nature durant les années qu’il me reste ?

Mais je sais que les générations à venir ont du pain sur la planche.  Ils seront nombreux, des milliards,  sur cette grande terre à mettre la main à la pâte.

Il ne reste plus qu’à apaiser  la mauvaise humeur de la planète Terre.

Claude Bérubé

CLIQUEZ ICI pour retourner à l'ACCUEIL.

Une réflexion au sujet de « La planète crie sa mauvaise humeur. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *