Je suis un touriste, mais j’en crains les effets négatifs.

Je suis un touriste avéré. Il y a longtemps que je visite les divers racoins de la planète. J’y ai découvert des cultures, des richesses ancestrales, monumentales et architecturales exotiques, uniques et rencontré des humains si différents de nous dans leurs coutumes et leurs philosophies

Voyager est une expérience magnifique.  Il m’a permet de découvrir le monde, de vivre de nouvelles aventures et de goûter à différents types de nourriture. Mais, malheureusement, ce que j’ai vu c’est que si les gens ne voyagent pas en préservant les sites si populaires, le tourisme peut avoir de nombreux effets négatifs sur une et plusieurs régions données.

Le tourisme a le pouvoir de soulager les communautés de la pauvreté en apportant de la richesse par leurs dépenses, mais en même temps, il peut détruire l’identité de ces peuples accueillants.

Avant d’apprendre à voyager de manière durable, nous devons comprendre quels dommages exactement nous pouvons causer lorsque nous partons en vacances.

Des effets négatifs inéluctables sont occasionnés par le tourisme. Vous utilisez l’eau et l’électricité, vous prenez une voiture pour vous déplacer, vous mangez des aliments locaux et achetez des produits. Par conséquent, contrairement à ce que l’on pense, si trop de personnes séjournent au même endroit, les ressources locales s’épuisent au fil du temps.

La construction d’infrastructures touristiques, telles que les hôtels, les restaurants, les routes et les aéroports, entraîne souvent la déforestation et la destruction de zones naturelles.

Le sur-tourisme détruit par les piétinements des monuments millénaires. On l’oublie toujours, mais le tourisme exerce un poids énorme sur l’utilisation des terres locales et peut entraîner l’érosion des sols. Dans certaines régions, les bâtiments s’enfoncent dans le sol sous leur propre poids. La construction de nouvelles infrastructures (routes, aéroports) et de bâtiments détruit souvent le sol.

En 1950, le tourisme c’était 25 millions de touristes internationaux.
En 1970, le nombre était de 166 millions.
En 1990, il était passé à 435 millions.
En 2018, les chiffres ont plus que triplé pour atteindre 1,442 milliard.
En 2030, on prévoit 1,8 milliard d’arrivées de touristes.

Il suffit d’observer ce qui arrive à Venise. La ville historique de Venise est menacée par la sur-construction et le développement non contrôlé du tourisme, qui provoquent une érosion des fondations des bâtiments et une dégradation de l’environnement. On vient d’y interdire les navires de croisières.

La surfréquentation des sites peut provoquer une dégradation de l’environnement et des monuments historiques. Les sites peuvent être endommagés par la circulation des touristes, la construction de sentiers ou l’installation de panneaux d’information.

Le Machu Picchu au Pérou est menacé par la sur-fréquentation, qui entraîne une érosion du sol et met en péril la préservation de ce site archéologique. Déjà, des restrictions sont imposées.

Partout où vous allez pour vos vacances, vous trouverez presque toujours des excursions qui proposent une expérience avec des animaux.

En Asie, vous ferez un safari à dos d’éléphant. Si vous visitez la Grèce, il s’agit de promenades à dos d’âne comme l’ascension de l’île de Santorin. Et en Afrique du Sud, il est courant de prendre des photos avec des lionceaux. Et pour couronner le tout, nous avons des cirques, des aquariums et tout simplement des vendeurs de rue où les animaux participent à des spectacles pour divertir les visiteurs.

Des impacts négatifs du tourisme à ne pas négliger sont la destruction de monuments historiques et de sites naturels. Il arrive que les touristes détériorent des monuments historiques ou des sites naturels. Certains d’entre eux le font par accident. Mais il y a aussi un grand pourcentage de personnes qui font de tels actes de vandalisme de manière délibérée.

Tous les impacts négatifs du tourisme sur la destruction de monuments historiques et de sites naturels sont un problème qui doit être pris en compte pour préserver notre patrimoine culturel et naturel

L’afflux massif de touristes dans des monuments historiques et des sites naturels peut provoquer une usure et une détérioration progressive de ces sites. Les structures et les objets peuvent être endommagés par le simple fait de toucher, marcher ou s’appuyer dessus.

Stonehenge est fermé au tourisme

Le site d’Angkor Wat au Cambodge a souffert de la dégradation due à la sur-fréquentation des touristes, qui ont causé des dommages aux sculptures et aux bas-reliefs.

Le Colisée à Rome a été la cible de plusieurs actes de vandalisme, comme des vacanciers gravant leurs noms sur les murs de ce monument emblématique.

La Grande Barrière de Corail en Australie est menacée par la pollution causée par les activités touristiques, comme l’ancrage des bateaux et la présence de déchets plastiques.

Le Taj Mahal, un incontournable en Inde, est tellement sous pression que le nombre de voyageurs admis est plus restreint.

Chaque choix a son importance : de l’hôtel dans lequel vous choisissez de séjourner, au voyagiste qui organise vos activités, en passant par l’endroit où vous dînez et le mode de transport que vous choisissez.

Le voyage durable devrait devenir notre seconde nature. Il ne s’agit pas seulement de la façon dont nous voyageons, mais aussi de la façon dont nous vivons chez nous.

En consultant le tableau ci-haut, je comprends déjà que le tourisme connaît une boulimie qui aura raison de son existence même. Comme je l’écrivais au début de ce texte, le visiteur que j’étais a profité de l’apport culturel qu’il m’a apporté.

Mais la croissance indue de touristes actuels et surtout futurs connaîtra une réglementation telle, que le choix des destinations culturelles, exotiques et populaires diminuera à vue d’œil.

Dire qu’une activité aussi enrichissante que le tourisme puisse devenir un élément aussi négatif et destructeur pour les populations trop accueillantes.

CLAUDE BÉRUBÉ.

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