L’immigration peut-elle être positive ?

Mis en avant

Je me souviens. En fait, je ne me souviens pas d’avoir côtoyé des immigrants durant mon enfance. Soit de 1950 à 1967.  Expo 67, grâce à ses cinquante millions de visiteurs, a permis la rencontre des citoyens d’une centaine de cultures avec les Québécois et les Canadiens. À petites doses, en découvrant le Québec, ce fut le commencement, de l’arrivée d’immigrants, qui, en général, s’intégrèrent à notre pays.

Simultanément, nous nous sommes initiés aux voyages à la découverte d’autres pays dont nous avons été inspirés lors de l’Exposition de 1967.

Dix ans plus tard, les Jeux olympiques, bien réussis et tenus à Montréal, ont augmenté notre visibilité au monde entier. Ces jeux ont donné une effervescence à nos sports et contribué à la naissance d’athlètes qui ont connu plusieurs reconnaissances mondiales. Quel coup de marketing pour notre lopin de terre.

Nous avons accueilli généreusement les migrants lors des réfugiés venant du Vietnam. On se rappelle sûrement l’épisode des « boats people ». Pourtant, apportant leurs cultures, nous avons peu ressenti leur présence à cause de leur intégration réussie. Lire la suite

Je me souviens (2 ième partie)

Dans la première partie du document « Je me souviens », j’ai présenté les grands moments de la Révolution tranquille. Évidemment, c’était succinct.  Dans ce texte qui suit, je tente de raconter l’émergence  de la langue française.

Statistiques Canada, a confirmé avec les chiffres à l’appui que le déclin de la langue française était bien amorcé au Québec.  Ce qui me désole quand on sait tous les efforts réussis pour revigorer cette langue au cours de la Révolution tranquille.

Dans le monde entier, la langue anglaise s’infiltre dans tous les pays pour faciliter la mondialisation. Imaginons l’influence des millions d’anglophones du continent nord-américain qui encerclent le petit noyau de Québécois francophones.

Statistiques Canada a démontré aussi que le bilinguisme au Canada a augmenté seulement chez les francophones du Québec.  Les entreprises exigent de plus en plus la connaissance de l’anglais lors des embauches. Comme cela se passait avant la Révolution tranquille. On revient donc à la case de départ. Lire la suite