Les tatouages et les barbes : la grande mode !

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Dans ma trentaine, soit des années au-delà de 1970, j’ai porté la barbe-collier même si ce n’était pas la grande mode. Cependant, la mode très en vogue à ce moment-là consistait en une chevelure longue, des barbes-colliers importantes, les pantalons aux couleurs vives et les souliers aux couleurs assorties.

J’ai succombé à ces modes. Les cheveux longs, mais bien coupés, ont orné ma tête. En sus, autour de mon cou, un collier unique aux pierres malachites vertes,  retenant un médaillon à l’effigie des dessins précolombiens de l’Amérique du Sud, rapporté lors d’un voyage, ne manquait pas d’éclat. Je me souviens de mon pantalon vert forêt et de mes souliers de la même couleur.

Bien sûr, la mode était généralisée comme toujours, car tout le monde embarquait.  Elle était voyante ! Mais je réussissais à me distinguer. Elle ne durait à peine quelques années. Deux ou trois ans.  Pour être remplacée par une autre. Lire la suite

La contrebande menace les Inuits et les Autochtones.

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L’émission J.E. soit le journalisme d’enquête de TVA a consacré une émission au fait que des contrebandiers d’alcool et de cannabis empochaient 10 000 dollars par semaine à Nunavut. Imaginez qu’une bouteille de Vodka qui se vend 16 $ sur les étagères de la SAQ sera revendue 150 $ dans le Grand Nord, soit dix fois plus cher.  43 000 bouteilles d’alcool rapporteront aux fraudeurs 8 millions de dollars.

Malgré des amendes entre 1 000 $ et 24 000 $, ces contrebandiers font beaucoup d’argent tout en détruisant tout un peuple.

Mais, on ne peut dissocier la criminalité et la contrebande.

74 % des crimes sont directement reliés à l’alcool et au cannabis.  La violence conjugale et les agressions sexuelles qui sont endémiques chez les Autochtones et les Inuits y sont reliées intimement.

74 % des femmes inuit rapportent avoir été victimes de violence â la maison. Lire la suite

Attendons-nous de perdre tous nos médias !

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J’ai aujourd’hui 82 ans. Elle est loin derrière moi cette longue carrière que j’ai passée à œuvrer au sein de la Presse régionale. En plus d’avoir fondé des Hebdos régionaux avec succès, j’ai présidé à la naissance d’une association qui en a défendu les intérêts.

Nul n’ait besoin de vous souligner combien j’ai témoigné un coup de cœur continuel face à l’évolution de ces journaux qui me sont familiers et des médias en général depuis ma retraite qui n’en finit plus.

J’ai vu naître avec beaucoup de suspicion les structures médiatiques numérisées.  Que ce soit les Google et Facebook de ce monde, que ce soient les stations locales câblées, j’y ai vu de nouveaux joueurs affamés à se nourrir dans la tarte publicitaire disponible.

En ajoutant la période de la pandémie de la Covid 19 où les budgets publicitaires ont fondu allégrement, il était prévisible que plusieurs médias connaîtraient les affres de l’affaissement des revenus publicitaires essentiels qui ont été, pendant si longtemps, synonymes d’une santé assurée. Lire la suite

L’immigration peut-elle être positive ?

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Je me souviens. En fait, je ne me souviens pas d’avoir côtoyé des immigrants durant mon enfance. Soit de 1950 à 1967.  Expo 67, grâce à ses cinquante millions de visiteurs, a permis la rencontre des citoyens d’une centaine de cultures avec les Québécois et les Canadiens. À petites doses, en découvrant le Québec, ce fut le commencement, de l’arrivée d’immigrants, qui, en général, s’intégrèrent à notre pays.

Simultanément, nous nous sommes initiés aux voyages à la découverte d’autres pays dont nous avons été inspirés lors de l’Exposition de 1967.

Dix ans plus tard, les Jeux olympiques, bien réussis et tenus à Montréal, ont augmenté notre visibilité au monde entier. Ces jeux ont donné une effervescence à nos sports et contribué à la naissance d’athlètes qui ont connu plusieurs reconnaissances mondiales. Quel coup de marketing pour notre lopin de terre.

Nous avons accueilli généreusement les migrants lors des réfugiés venant du Vietnam. On se rappelle sûrement l’épisode des « boats people ». Pourtant, apportant leurs cultures, nous avons peu ressenti leur présence à cause de leur intégration réussie. Lire la suite

Pourquoi la religion fout-elle le camp ?

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Je me souviens dans mon jeune âge avoir été éduqué dans la religion catholique comme tous mes concitoyens. Comme vous, peut-être, qui me lisez. Ma mère avait souhaité me voir devenir prêtre pour sauver son âme, me disait-elle.  C’est dans la vingtaine que j’ai senti refroidir cette allégeance religieuse, comme bien de mes compatriotes. Vers 1960. Le clergé et l’Église catholique perdirent leur dominance sur la société québécoise, et les églises commencèrent à se vider. Qu’est-il survenu au Québec ? Je n’étais certainement pas un cas exceptionnel.

La publication de Statistiques Canada indique que 80% des répondants québécois mentionnent qu’ils sont catholiques. Ce qui semble contradictoire à moins que ces derniers veuillent souligner qu’ils sont catholiques mais…non pratiquants. Ce qui explique la désertion des églises et des rituels de cette religion.

Dans la case athée de cette publication gouvernementale, l’augmentation est évidente mais faible. Quand j’interroge les athées que je connais sur les valeurs qui les concernent, ils font mention de l’amour des autres et le respect des humains. En somme, les valeurs catholiques continuent de couler dans leurs veines. Seul Dieu est absent de leur vie ainsi que toutes références à une Église et ses règles. Lire la suite

« SMALL IS BEAUTIFUL », un livre de 1973, toujours pertinent.

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E.F.Schumacher, était le PDG d’une association de charbonneries en Angleterre. Il a vécu parmi le pouvoir et les riches, les exploiteurs des richesses naturelles.  En 1973, il y a 50 ans, il a écrit un livre qui a connu un tel succès de librairie qu’il fut traduit en 100 langues. Le titre de ce magnifique livre : SMALL IS BEAUTIFUL.  Il pourrait être réédité aujourd’hui qu’il serait toujours d’actualité.

Il recommande aux leaders d’entreprises « de faire les choses à l’échelle humaine. » Il ajoute « qu’il y a de la sagesse dans la petitesse »  Les opérations d’entreprises à petite échelle sont toujours moins nuisibles à l’environnement que les opérations à grande échelle.

On comprendra qu’il y fustige la mondialisation des entreprises et l’exploitation des ressources qui gagnaient du galon à son époque et qui en gagnent encore plus aujourd’hui. 

Le profit est devenu à tort l’ultime barème économique pour l’expansion des entreprises. Dans la réalité, une entreprise n’existe pas pour enrichir les spéculateurs, mais pour le bien-être des êtres humains. Lire la suite

Mettre les parents en prison ! Qu’en pensez-vous ?

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J’ai déjà écrit un texte dans le passé proposant de rebaptiser le ministère de l’Éducation par le ministère de l’Enseignement et de laisser l’éducation des enfants aux parents. On en demande trop aux professeurs qui doivent enseigner une matière, que dis-je, plusieurs matières et pas assez aux parents.

J’ai aussi écrit un texte dans le passé sur l’indiscipline des jeunes dans les classes de l’école. Du manque de respect à l’égard de l’enseignant. Ils sont nombreux à les invectiver, à les frapper, à briser le mobilier. Ce comportement commence même à la maternelle.

Les professeurs aux prises avec ces situations désolantes privent les enfants disponibles de profiter du cursus scolaire normal, celui d’acquérir un savoir indispensable.

Les parents qui dénigrent les professeurs et l’autorité éducationnelle ne permettent pas aux enfants de respecter ceux qui leur enseignent.

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Est-ce la présomption d’une guerre mondiale ?

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Habituellement, je livre mes réflexions sur des sujets actuels, mais j’évite l’actualité. Je fais exception pour ce texte, car l’actualité apporte des éléments qui peuvent influer le proche futur qui nous concerne.

Les Juifs d’Israël et les Musulmans de la Palestine sont à couteaux tirés depuis au-delà de 75 ans. L’actualité bouleversante si récente raconte un affrontement où la haine pave la route à des atrocités inhumaines.

Dois-je d’abord noircir cette page en vous écrivant que je déteste le premier ministre de l’état d’Israël, Benjamin Netanyahou ?  Depuis la douzaine d’années qu’il dirige les destinées de ce pays, il n’a posé que de malheureux gestes qui ont molesté toutes les tentatives d’ériger la paix avec ses voisins. Lire la suite

Est-ce la présomption d’une guerre mondiale ?

Habituellement, je livre mes réflexions sur des sujets actuels, mais j’évite l’actualité. Je fais exception pour ce texte, car l’actualité apporte des éléments qui peuvent influer le proche futur qui nous concerne.

Les Juifs d’Israël et les Musulmans de la Palestine sont à couteaux tirés depuis au-delà de 75 ans. L’actualité bouleversante si récente raconte un affrontement où la haine pave la route à des atrocités inhumaines.

Dois-je d’abord noircir cette page en vous écrivant que je déteste le premier ministre de l’état d’Israël, Benjamin Netanyahou ?  Depuis la douzaine d’années qu’il dirige les destinées de ce pays, il n’a posé que de malheureux gestes qui ont molesté toutes les tentatives d’ériger la paix avec ses voisins. Lire la suite

Je demeure favorable au 3ième lien.

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J’ai déjà écrit un texte favorable au 3ième lien lorsque le premier ministre François Legault a annoncé ce projet la première fois, malgré les protestations qui entouraient cette annonce.

Selon moi, ce n’est pas un projet de la Ville de Québec, mais le projet pour tout le territoire de l’Est du Québec. Que ce soit un pont ou un tunnel, c’est une large région du Québec qui en profiterait.

J’ai même affirmé que cette idée était l’œuvre d’un visionnaire. Il ne s’agit pas de répondre à un besoin actuel, mais à une nécessité dans une dizaine et même une vingtaine d’années.  Les villes de Québec et de Lévis, à elles seules, vont connaître assurément une expansion démographique importante sans compter toute l’agglomération tout autour d’elles. Lire la suite

Je suis un touriste, mais j’en crains les effets négatifs.

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Je suis un touriste avéré. Il y a longtemps que je visite les divers racoins de la planète. J’y ai découvert des cultures, des richesses ancestrales, monumentales et architecturales exotiques, uniques et rencontré des humains si différents de nous dans leurs coutumes et leurs philosophies

Voyager est une expérience magnifique.  Il m’a permet de découvrir le monde, de vivre de nouvelles aventures et de goûter à différents types de nourriture. Mais, malheureusement, ce que j’ai vu c’est que si les gens ne voyagent pas en préservant les sites si populaires, le tourisme peut avoir de nombreux effets négatifs sur une et plusieurs régions données.

Le tourisme a le pouvoir de soulager les communautés de la pauvreté en apportant de la richesse par leurs dépenses, mais en même temps, il peut détruire l’identité de ces peuples accueillants.

Avant d’apprendre à voyager de manière durable, nous devons comprendre quels dommages exactement nous pouvons causer lorsque nous partons en vacances. Lire la suite

La planète crie sa mauvaise humeur.

Il y a deux mois j’ai écris un texte sur le réchauffement de la planète. J’y soulignais que les êtres plus vulnérables ne survivraient pas à l’intense chaleur, mais que les humains et animaux les plus forts s’acclimateraient  à un climat plus torride comme cela s’est produit dans le passé.

Tous les effets collatéraux qui ont commencé à se faire sentir ces derniers mois n’avaient pas trouvé place dans ma réflexion d’alors.  La planète Terre crie sa douleur et manifeste ses humeurs colériques au détriment de la race humaine.

Nos forêts sèches s’enflamment sous la décharge électrique de la foudre comme la colère du ciel. Ce sont d’innombrables hectares de cette merveilleuse nature qui sont consumés et dévorés par les flammes impétueuses.

Partout sur la planète, sur tous les continents, les feux ravagent les villes entières et sèment la désolation. On rapporte des chaleurs de 55 degrés Celsius à plusieurs endroits comme en Inde, en Algérie et en Grèce. Lire la suite

Aurons-nous d’autres « annus horribilis » ?

J’ai déjà écris un texte sur le réchauffement climatique qui adviendra après 2050.  Bien sûr que le climat va se réchauffer et ne survivront que les humains les plus forts. J’avais tout faux.

Je n’avais pas anticipé le dérèglement climatique et encore moins qu’il surviendrait dès maintenant.  Nous vivons déjà une année cauchemaresque, une « annus horribilis » comme disait la reine Élisabeth, et je ne crois pas que ce soit un événement passager, que nous ne reviendrons pas à la normale l’an prochain.

Si nos forêts continuent à s’embraser comme cette année, il viendra un temps où il n’y aura plus de végétation arboricole. Finie l’industrie forestière, finis les milliers d’emplois, fini le territoire ombragé de notre faune. Il ne restera qu’un immense champ de ruines calcinées. Et le smog qui envahit nos cités mettant en périls les asthmatiques comme moi. J’espère avoir encore tout faux. Lire la suite

Les vieux doivent transmettre les grandes valeurs.

N’est-ce pas aux adultes, surtout aux vieux, de transmettre les grandes valeurs inspirées de la longue Histoire millénaire de la planète aux générations qui suivent ?

Dans les faits, quelles sont ces valeurs qui motivent les adultes, qu’ils ont apprises de leurs parents  et qu’ils lèguent, semble-t-il, à leurs enfants ?

Pourvu que les valeurs continuent d’exister au-delà ! N’est-il pas un devoir pour les vieux de ma génération de refiler tout ce que la vie leur a appris?  Encore faut-il que les générations qui suivent les écoutent. 

Les grandes valeurs sublimes et la morale ont toujours été un facteur identitaire pour les peuples et les civilisations.  Les principes de vie qui ont animé et qui animent encore les êtres humains peuvent être moraux, sociaux, éthiques ou philosophiques selon les groupes homogènes auxquels ils appartiennent. 

L’appartenance à une religion, à une nation ou à une philosophie, justifie le choix des valeurs qui nourrissent toute une vie.  Au Québec, les politiciens ont clamé bien haut que la laïcité, la langue française et l’égalité entre hommes et femmes sont des valeurs non négociables.  Mais les vraies valeurs ne s’arrêtent pas aux choix politiques.  Lire la suite

La liberté d’expression versus la censure.

De l’information, ça fourmille à la tonne. Il en pleut à profusion. Ça foisonne comme ce n’est pas possible. On se demande à quel saint se vouer. On appelle ça la liberté d’expression. On a tous une opinion à exprimer. Il y en a même qui en font un métier à exprimer leurs opinions. Il y a bien les médias qui servent d’outil, mais on ajoute à cela les réseaux sociaux. N’y a-t-il pas un lieu plus propice qu’un repas autour d’une table pour amorcer des débats ?

Les universités convient tous les tenants de la liberté de parole même si c’est là que des manifestations l’ont mis en péril. Il n’y a certes pas mieux que les livres où la façon de penser de bien des intellectuels s’y livre avec abondance.

La liberté d’expression est un droit fondamental consacré à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Bien sûr, on est probablement le pays au monde où la liberté d’expression domine et s’exerce. Il suffit de porter attention à l’actualité dans de multiples pays pour s’en convaincre. Surtout ces pays où règnent les dictateurs et les religieux. Lire la suite

Pourquoi j’écris ce blogue !


Depuis 2012, soit 11 ans, j’écris ce blogue, soit un texte de 1000 mots chaque semaine. Tout un bail ! Le 17 septembre 2023, je fêterai mes 82 ans. Je vous avoue que d’écrire ce texte et d’exprimer autant de réflexions à un tel rythme exige une gymnastique constante pour ce cerveau qui ne veut pas vieillir.

Ils ne sont pas nombreux ces vieux qui utilise une tribune comme celle-ci pour décrire une société à travers une lorgnette colorée par un vécu et par des observations que seule une si longue vie sait en brosser un tableau.

Jeannette Bertrand, qui deviendra peut-être bientôt une centenaire, continue à propager des idées qui ont contribué à sa notoriété.  Elle continue à semer son influence. Un jour, en 2012, elle s’est dite désolée que si peu de vieux prennent la parole et harnachent les tribunes pour diffuser ce savoir qui ne peut qu’enrichir le débat public.

Une diatribe qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, soit la mienne.  J’ai cherché des tribunes où un vieux peut émettre des opinions et non pas raconter des anecdotes folkloriques. Lire la suite

Pourquoi pas le Festival des hommes Blancs hétéros ?

Il y en a que pour la diversité par les temps qui courent. Le Canada sans oublier le Québec est un pays accueillant, tolérant et ouvert. L’actualité prodigue une démonstration ostentatoire de cet état de fait.

Les groupes qui s’inspirent de l’acronyme LGBTQ+ font la manchette en cette période. Le festival  de la Fierté qui démontre la présence des homosexuels et lesbiennes sous l’appellation anglaise de Gay bat son plein comme jamais cette année. Les médias leur accordent une place prépondérante, disons même outrancière. On y célèbre la différence sexuelle hors norme. Il y a tant de pays qui les exècrent  au point de les exécuter.

La grande fête inclut ceux qui pratiquent leurs ébats sexuels avec les deux sexes également. Comme si cela avait une importance au point de les médiatiser.

Viennent s’ajouter les Trans, soit ceux et celles qui sont insatisfaits du sexe dans lequel ils sont nés et qui souhaitent qu’on les reconnaisse comme appartenant  à l’autre sexe. Ils sont peu nombreux, mais souhaitent se joindre publiquement à la Fierté. Lire la suite

Les vieux sont-ils tous des sages que nous voulons honorer ?

Quand j’étais plus jeune, les vieux (disons au-dessus de 75 ans), me paraissaient comme des sages. On devenait sage en vieillissant, soit en atteignant l’âge de la sérénité et en portant la légendaire barbe blanche. Maintenant que je suis octogénaire, je ne partage plus cette impression. Le vieil homme à la barbe blanche est beaucoup plus un mythe que la réalité qui m’entoure.

Je souhaitais écouter les réflexions bien pensées acquises par l’expérience inspirante d’une longue vie idéale. Dans les faits, je souhaitais prétentieusement vieillir harmonieusement et devenir moi-même ce sage vertueux. Il est vrai que j’apprécie ces moments où je réfléchis, où je pénètre en dedans de moi-même pour trouver des réponses à de multiples questions existentielles. Je peux persévérer des heures dans cet état mystique et inspiré loin du brouhaha de la vie qui m’entoure.

Le retour à la vie trépidante me réintègre dans ma personnalité courante et sociale. On ne change pas en vieillissant. On continue cette longue vie avec ses travers et ses qualités. On continue à manifester nos ressentiments, nos désirs, nos besoins, nos bêtises et nos bonnes actions. Lire la suite

La liberté d’expression et la censure.

De l’information, ça fourmille à la tonne. Il en pleut à profusion. Ça foisonne comme ce n’est pas possible. On se demande à quel saint se vouer. On appelle ça la liberté d’expression. On a tous une opinion à exprimer. Il y en a même qui en font un métier à exprimer leurs opinions. Il y a bien les médias qui servent d’outil, mais on ajoute à cela les réseaux sociaux. N’y a-t-il pas un lieu plus propice qu’un repas autour d’une table pour amorcer des débats. Les universités convient à tous les tenants de la liberté de parole même si c’est là que des manifestations l’ont mis en péril. Il n’y a certes pas mieux que les livres où la façon de penser de bien des intellectuels s’y livre avec abondance.

La liberté d’expression est un droit fondamental consacré à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Lire la suite

Les Résidences pour personnes âgées (RPA) sont-elles des ghettos qui éloignent les vieux de la vraie vie ?

J’entendais l’autre jour, lors d’un documentaire à la télévision, un supposé spécialiste raconter que « les vieux avaient avantage à garder leurs racines dans le quartier qu’ils connaissent et avec les gens qu’ils fréquentent depuis longtemps».

« Il ajoutait que les vieux devraient se tenir loin des ces Résidences qui les déracinent et les confinent avec encore des vieux ».

Les cheveux m’ont dressé sur la tête ! Je gage que ce spécialiste n’a jamais mis les pieds dans une RPA. Je ne contredis pas que les avantages soient évidents pour les vieux qui peuvent évoluer au sein de leurs familles.

Par contre, ils sont si nombreux à choisir de vivre dans une RPA. Avec ma conjointe, je me suis joint à cette cohorte, il y a un an. Sommes-nous si déconnectés de la réalité pour avoir fait ce choix ?

Ajoutons qu’il suffit de se réaliser combien les hommes et femmes d’affaires, avides de succès, investissent en ce moment dans la construction de nombreuses RPA avec l’espoir de répondre aux besoins et à la demande pour les années à venir. Lire la suite

On ne veut plus faire d’enfants !

Beaucoup de jeunes ne veulent pas engendrer des enfants. Il n’est pas question de les faire naître et vivre avec les perspectives de vie désastreuses annoncées.

La crise climatique avec sa chaleur et ses tempêtes, les feux de forêt, l’écologie, la pollution, la pauvreté, les guerres, la politique corrompue, l’inaction gouvernementale, la liberté de la génération actuelle, autant de raisons exprimées par les jeunes lors de sondages et d’études internationales et locales.

L’écoanxiété apparaît comme le désagrément de vivre chez les 16-30 ans. La santé mentale surgit comme un élément à considérer tout comme la crainte devant les défis qui nous attendent. 

Mais chose surprenante, la perte des avantages de la vie sociale comme les voyages, les restaurants et les spectacles, le confort d’une maison et des autos neuves, la poursuite d’une carrière intéressante est mentionnée pour ne pas engendrer des enfants surtout par les femmes. Lire la suite

Le CIRQUE DU SOLEIL se préoccupe de sa clientèle.

Le CIRQUE DU SOLEIL est aussi un grand de la planète grâce aussi à de petites choses qui lui permettent de grandir.  Pour en faire le panégyrique, j’ose vous raconter la petite anecdote qui va suivre. Bien sûr que je me situe au centre de cette dernière, car j’en fus avec Diane le grand bénéficiaire.

Dois-je attester qu’avec ma conjointe nous sommes de grands admirateurs du CIRQUE DU SOLEIL. Depuis Alegria, nous avons assisté à presque tous les spectacles présentés en primeur sous le chapiteau  à Montréal.  Mais, il y a un…MAIS!  Car  Diane souffre maintenant d’une dystrophie musculaire qui ne lui permet pas de marcher sur une longue distance ni de monter un escalier.

Par expérience, nous savons que pour assister à une représentation du CIRQUE DU SOLEIL, il faut marcher longuement à partir du stationnement du QUAI DE L’HORLOGE  jusqu’au site du grand chapiteau. Il faut aussi monter de nombreuses marches pour accéder à une place dans les gradins.

Voilà les conditions réunies pour mettre un terme à notre assiduité légendaire. À la condition que cette organisation du Québec puisse nous faciliter la tâche. Lire la suite

Les vieilles et les vieux doivent descendre dans la rue.

À 96 ans, quand Janette Bertrand prend la parole, c’est pour mobiliser les vieux. Elle veut les voir prendre la rue. Imaginez. Que dire des États généraux des vieux qu’elle propose afin de savoir et faire savoir ce qu’ils veulent. Il ne faut pas laisser aux élus et leurs gouvernements ainsi qu’aux fonctionnaires devant leurs bureaux le soin de décider du sort des vieux.

Que les vieux prennent leurs vieilles casseroles tout usées et les tambourinent dans la rue comme le font tant d’autres, je pense aux Acadiens, pour faire connaître leurs attentes et leurs besoins ! C’est là une image qui porte à sourire ! Pourtant qui mieux que les personnes âgées peuvent le mieux comprendre et connaître ces besoins ?  Outre le 10 % des vieux qui subissent le sort de la démence, ils sont beaucoup plus nombreux, que dis-je une armée, de vieux intelligents et bien articulés qui peuvent exprimer leurs besoins.

Comme l’affirme Janette Bertrand, il n’y a personne autant que les vieux eux-mêmes pour décrire les services gouvernementaux et sociétaux qui leur siéent. Ces vieux vaquent, pour ce faire, à leurs occupations quotidiennes, souvent malgré les maux qui les affligent tellement, dans leurs maisons ou appartements. Lire la suite

La culture générale a-t-elle foutu le camp ?

Contrairement au savoir « utile » qu’on enseigne à l’école, un savoir qui mène à une proposition d’avenir et une proposition de travail, il y a aussi la culture générale, que plusieurs nomment  le savoir « inutile »,  celui qui permet de former le cerveau et l’intelligence à des connaissances générales.

Je me souviens du « cours classique » qui nous inculquait une vraie culture générale.  Chaque année, le thème abordait un de ces aspects. On commençait avec les « Éléments latins » la première année pour poursuivre avec la « Syntaxe », la « Méthode », la « Versification », les « Belles-Lettres », la « Rhétorique », puis la « Philosophie ».  Ces sept années donnaient accès à l’université.

De nombreux élèves ont critiqué ce cheminement.  Pourquoi apprendre le latin, cette langue morte, qui ne nous servira à rien dans nos emplois futurs ? disaient-ils. Le « cours classique » a été remplacé par le « secondaire » et le « Cegep » et l’étude de la « langue  latine » est devenue une option. Lire la suite

Peut-on parler de l’avenir des jeunes d’aujourd’hui ?

La jeunesse actuelle a-t-elle raison d’être anxieuse devant son avenir? A-t-elle hérité d’une planète détraquée ? Je serais porté à dire non. Quoique je ne sache quoi répondre à toutes leurs questions existentielles.

 Ils sont inquiets au sujet du réchauffement du climat sur la planète. Survivront-ils aux degrés annoncés par les scientifiques ? On n’imagine pas un seul pays atteignant les cibles élaborées pour éviter un réchauffement catastrophique. Les cataclysmes naturels nous frappent déjà à une plus grande fréquence. Que ce soient les inondations, les feux de forêt, les ouragans ou les tornades ! La pollution du territoire en fera-t-elle un immense dépotoir dégradant ?

 Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus donner naissance à des enfants pour ne pas les faire vivre au milieu d’un avenir aussi peu prometteur. Une excellente idée pour réduire notre population et notre nation à un statut de folklorique. Qui prendra la relève, sinon les immigrants de pays en panne de richesses et de libertés ?   Lire la suite

Nos jeunes n’ont pas de mémoire.

En observant l’arrière de nos automobiles, je remarque sur nos plaques d’immatriculation les trois mots suivants : JE ME SOUVIENS. Quand je demande ce que ces mots veulent dire, j’entends beaucoup de…EUH! Surtout de la part de nos jeunes qui n’ont pas de mémoire.

 Ils sont rares ceux qui peuvent discourir sur notre Histoire et notre passé.  En fait, on ne se souvient pas !

Quand je regarde certains reportages étrangers à la télévision,  la connaissance approfondie de l’Histoire de leurs pays me laisse interloquer.  Même chez les très jeunes.  J’ajouterais que lorsqu’ils émigrent au Québec et qu’ils s’expriment sur les hauts faits de leur pays d’origine, ils les racontent éloquemment.  D’autre part, ils connaissent peu les péripéties de l’histoire de ce pays qu’ils adoptent.

Par contre, nos jeunes ont la mémoire courte.  Bien souvent, ils ignorent même qui est René Lévesque. L’Expo 67 est un événement dans le brouillard de leur savoir.  Les Jeux olympiques se résument à un nom, celui de la grande championne Nadia Comaneci.  Bien sûr, je généralise.  À l’encontre, je découvre bien des jeunes qui me surprennent avec un discernement plein d’acuité de notre Histoire. Pourquoi  eux ? Lire la suite

Encore les enfants impossibles. Et les parents, eux ?

J’ai déjà écrit deux textes sur les enfants turbulents et agresseurs. Vous pouvez y avoir accès parmi les textes au bas de cette page. Le sujet est toujours d’actualité. Les professeurs sont exténués et plusieurs d’entre eux atteignent le niveau du « burn-out ».

On rapporte que les enfants crachent sur leurs enseignants, les insultent, les frappent, les ridiculisent et leur tiennent des propos offensants. En pleine crise, ils lancent des chaises, ils crient et mordent.  Ils se jettent par terre en hurlant : « j’ai le droit ». Ils ont 7 et 8 ans. Et même beaucoup moins. Certains directeurs affirment qu’ils doivent appeler la police pour faire respecter l’autorité. On comprend facilement que les candidatures pour cette profession de professeur ne font pas la queue. «INCROYABLE », me direz-vous!

Je n’invente rien ! Je viens de lire ce que je vous raconte. Les nouvelles à la télé le rapportent et les documentaires traitent de ce sujet. Ce sont les enseignants, les techniciens spécialistes, les pédiatres, les neurologues, les psychiatres et les chercheurs qui décrivent ces comportements incongrus. Lire la suite

Combien de milliards de dollars pleuvent sur les autochtones ?

Nous n’avons qu’à lire et à écouter les nouvelles et les reportages qui concernent les Autochtones pour se rendre compte que les tous les gouvernements regroupés leur attribuent des milliards de dollars.  Soit en argent, soit en subventions, soit en matériaux et en services divers.

Cette assistance représente une cagnotte considérable pour moins de deux millions d’individus répartis à travers le Canada. Au premier abord, je me questionne sur l’utilisation de ces dollars quand les mêmes nouvelles racontent les misères et les conditions de vie très rudimentaires d’une grande partie de cette population.

On ne cesse de parler de pauvreté, de drogues, de suicides, de délinquance, d’agressions de toutes sortes et de violences. Je m’en voudrais de passer sous silence le contrôle mafieux  de la réserve de Kanesatake où il n’y a plus de services de policiers autochtones ou canadiens. Autant de problèmes qui devraient être résolus grâce aux juteuses subventions gouvernementales. Lire la suite

Les perles de sueurs glissaient sur mon visage. Ce sera comme ça en 2050 !

Je pense que la planète va se réchauffer à coup sûr. Je ne crois pas que l’humanité va réussir à poser les gestes concrets nécessaires pour stopper la hausse de la température anticipée.  Bien sûr, il fera chaud et la sueur sera au rendez-vous. Ceux dont la santé sera précaire disparaîtront de la planète et les autres apprendront à s’y acclimater.

Je me souviens,  à bord de notre voilier,  nous avons mouillé l’ancre à Trinidad sous une chaleur extrême record de 40 degrés et une humidité accablante. La sueur perlait sur mon visage. Il s’agissait d’une température record.

Je fis appel à un mécanicien local Noir trinidadien. Pendant qu’il travaillait sur le moteur, je remarquai que lui aussi avait des goûtes de sueur sur le visage. Je lui offris une bouteille d’eau pour l’hydrater.  Il me répondit qu’il la boira seulement après le travail.

Je réalisai que les Trinidadiens sont habitués à supporter la chaleur intense de leur climat. Alors que pour nous, elle est suffocante. À l’opposé, ces mêmes Trinidadiens trouveraient insupportable le froid de notre climat hivernal, alors que nous le supportons plus facilement qu’eux. Lire la suite

La monarchie est-elle vraiment désuète ?

Ça y est ! Depuis l’accession de Charles 3 au titre de Roi de l’Angleterre et des États du Commonwealth dont Le Canada, la monarchie est au banc des accusés. Est-il vrai que la monarchie est devenue un régime gouvernemental passéiste ?  Pourtant je compte 40 pays où règnent des rois sur la planète. Ces pays sont-ils les plus mal gouvernés ?

Nommons la Norvège, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas, en somme des petits pays de l’Europe du Nord qui font partie des pays les mieux gouvernés et où les peuples sont les plus heureux selon des sondages internationaux. Dois-je préciser que les concitoyens de ces pays sont fiers de leurs rois qu’ils se sont inter échangés au cours des siècles derniers ?

Dois-je aussi spécifier que ces rois n’appartiennent pas à la classe de la richissime aristocratie de la reine ou du roi de l’Angleterre et des États du Commonwealth ? Lire la suite