Une jeunesse violente à l’école

Les reportages à la télévision et dans les journaux ne cessent de rapporter une foule d’événements qui racontent les violences, les humeurs de maladies mentales, les intimidations qui affectent le comportement de nos jeunes depuis la maternelle.

Suis-je trop vieux pour porter un jugement correct ou pour comparer la jeunesse d’aujourd’hui avec celle où j’ai évolué.

Un reportage à la télévision la semaine passée décrivait un comportement malsain à une maternelle. Un jeune de 5 ans a battu et largement blessé son professeur et un autre, du même âge, a entièrement détruit le local de la maternelle lors d’une colère incontrôlée.

Imaginez ! À la maternelle !!!

Une étude effectuée dans plusieurs établissements scolaires de différents niveaux a illustré que le même phénomène d’une telle délinquance et d’un tel harcèlement prend des proportions d’une ampleur sans commune mesure au point de provoquer la démission d’un grand nombre de professeurs.

L’intimidation intense entre élèves devient monnaie courante dans nos écoles. Il en résulte des bagarres avec blessures sans négliger les séquelles psychologiques qui accableront les victimes pendant de nombreuses années.

Les autorités scolaires sont dépassées et ignorent les solutions à être apportées. D’autant plus que plusieurs batailles sévères se déroulent à l’extérieur de l’école comme au restaurant McDonald ou au restaurant Tim Horton du quartier. Des dégâts  y sont rapportés. La police avertie semble se résoudre à ne pouvoir intervenir efficacement.

Effarant constitue le nombre d’étudiants atteint par le TDAH et autres maladies obsessionnelles  comme le syndrome neurologique de la Tourette. Les générations actuelles consomment allégrement des médicaments  comme le Ritalin ainsi que de nombreux antidépresseurs en lieu de bonbons.

Qu’arrive-t-il à notre jeunesse ?

Je ne me souviens d’aucun cas semblable lors de ma jeunesse. De toute façon, je n’ai pas souvenance d’avoir entendu le mot intimidation dans mes jeunes années. Ai-je oublié ?

Que s’est-il passé de différent durant toutes ces années pour susciter un comportement où la violence et le besoin de médicaments se sont imposés ?

En première ligne, on retrouve les parents. Ont-ils élevé les enfants autrement  que dans mon jeune temps ? Est-ce que la philosophie de l’enfant-roi a eu un tel impact sur la nature de leur éducation ? Je remarque  que les enfants-rois expriment des exigences souvent démesurées. Que doit-on en conclure ?  Peut-être Oui ! Peut-être Non !

L’apparition des objets électroniques a-t-elle joué un rôle dans la formation du cerveau des nouvelles générations ? Je me souviens d’études qui ont démontré que la vitesse des images pouvait  occasionner des dérèglements du cerveau chez les bébés. Beaucoup de mamans ont  installé leurs nourrissons devant la télé pendant qu’elles vaquaient  à la préparation des repas.  Donc,  une décision négligente.

Mais tous ces jeux électroniques ont envahi le monde des enfants et des adolescents. La vitesse et souvent la violence qui animaient ces jeux ont développé certes un impact  sur le cerveau, sans négliger la dépendance outrancière, effrénée et psychologique envers ces mêmes jeux.  Il est possible que ces nouveaux gadgets apparus depuis mon enfance aient façonné les nouveaux comportements violents et médicamentés mentionnés au début de ce texte.

Quoi de nouveau encore ?

Les garçons et  les filles ont commencé à cohabiter dans le système scolaire. Les filles y performent, mais les gars y connaissent une décroissance. Pourquoi ? Éduqués par des femmes, il semble  qu’on cherche à éviter les stéréotypes qu’on rattache aux filles et aux garçons.  Pourquoi ?

En privant les gars des stéréotypes masculins, ne les prive-t-on pas d’une partie importante de leur développement. Je me souviens qu’il était normal que les garçons se tiraillent dans la cour de récréation. La masculinité nécessite toujours ce déploiement de la force.

En considérant les trois exemples que je cite, je ne crois pas qu’un seul soit responsable des changements qui ont surgi au cours des dernières décennies. N’y trouverions-nous pas une dose de chacun ? Plus l’un que l’autre. Il est certain qu’il y s’y trouve une explication aux comportements violents si généralisés des enfants d’aujourd’hui.

Évidemment, un vénérable octogénaire est obsolète, déphasé. Son expérience d’une longue vie et la sagesse qui le couvre ont peu ou pas de poids pour s’exprimer sur un tel sujet.  Pourtant, j’accède à ce groupe dont les réflexions sont issues de longues observations.  Voilà pourquoi  j’écris ce blogue toutes les semaines depuis 2012.

Je me souviens moi aussi.

 

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