Et dire qu’il y en a qui ne veulent pas d’enfants.

Que ce soit souvent à la télévision dans les entrevues, dans les documentaires, dans les journaux et revues, elles sont nombreuses les jeunes femmes qui affirment ne pas vouloir d’enfants. Elles ne veulent pas mettre au monde un enfant qui vivra dans le monde actuel et à venir.

Elles sont généralement jeunes et d’une génération plus récente. Plusieurs sont des vedettes artistiques qui ont le privilège d’être invitées à des émissions du genre «talk show ». Celles que j’ai entendues ont une opinion négative de la société. L’avenir est noir à leurs yeux. L’environnement et le climat futur s’annoncent désastreux.

Elles affirment sans ambages qu’elles rendent service à ce nouveau-né qui ne verra jamais le jour et ne vivra pas dans un monde pollué.

 Pourtant, ne nous privent-elles pas de grands chefs qui, un jour, contribueront à résoudre les problèmes de la société? De la pollution ? Du partage de la richesse ?

Les statistiques démontrent que les femmes donnent naissance à 1,5 enfant en moyenne alors qu’il faut 2,3 enfants pour régénérer la population, la nation. À ce rythme, la nation québécoise ne peut qu’espérer une diminution effarante de sa population à court et moyen terme. Au point d’envisager sa disparition.

L’âge moyen de l’enfantement  se situe autour de 29 ans, une moyenne qui vieillira allégrement dans le futur en s’approchant de l’âge limite qui caresse la quarantième année.

Plus, on avance vers le vieillissement  des accouchements, le nombre de nouveau-nés se réduit à sa plus simple expression. Les femmes désirent et se satisfont d’une seule naissance. Elles vont donner une naissance, satisfaisant ainsi la plénitude féminine,  avant l’âge de la quarantaine.

Cet enfant désiré et prodige recevra toutes les attentions parentales,  mais selon les normes que permettent les carrières de ces derniers. La génération de l’enfant-roi est nourrie par son unicité, son arrogance désinvolte et ses exigences intransigeantes.

Mais je souligne encore ce destin : que nous sommes devant la diminution des membres de notre nation et de sa disparition potentielle.

Nous avons connu une période de notre histoire où le clergé de la religion catholique influençait les femmes à procréer à profusion. Ce fut la période d’une augmentation exponentielle des habitants francophones catholiques du Québec. Les familles d’une douzaine et même d’une vingtaine d’enfants devinrent nombreuses. La religion structurait les diverses activités de la société. L’absence de travail du dimanche comme les congés et les fêtes se mariaient au calendrier des célébrations religieuses.

Je me permets ici de raconter les pérégrinations religieuses de la célèbre Maman Dion.  Après une « trôlée » de sept enfants, elle voulut y mettre un terme. Elle consulta le curé de sa paroisse qui l’incita à grossir sa famille pour se conformer aux desseins de Dieu.  Maman Dion décida d’y mettre fin après la quatorzième naissance. Nous n’aurions jamais connu la célèbre Céline Dion sans cette dernière maternité.

Élever et éduquer des enfants est une tâche importante. Bâtir des hommes et des femmes adultes est un rôle noble et généreux. La nature est ainsi faite que les mâles et femelles s’accouplent pour assurer la survie de l’espèce.  Autant chez les animaux que dans la flore. Depuis des millénaires, la terre a permis à la vie de se perpétuer pour atteindre notre civilisation du 21ième siècle.

Il y a pourtant eu la période glaciaire et un réchauffement de la planète. Des volcans ont modifié le panorama de la planète. Des tremblements de terre ont transformé les continents. Des races animales et des plantes ont disparu pour laisser la place à de nouvelles. Le système solaire a exercé une influence marquée sur le destin et la vie des êtres humains et le développement  de tous les aspects de la nature.

Des Hommes ont bâti des empires et ont profité leurs succès pour s’enrichir. Pendant que des millions d’autres ont survécu dans la pauvreté et l’indigence. Pourquoi en serait-il autrement pour l’avenir ?

Bien sûr que le réchauffement planétaire, accéléré par le comportement mégalomaniaque de la race humaine, façonnera d’autres défis à surmonter. L’intelligence des Hommes sera mise à contribution.

Voilà pourquoi il importe d’enfanter encore davantage pour assurer la suite de monde. Les chefs de la société à venir sont à naître. Ils trouveront les solutions à apporter pour affronter une planète différente aux climats différents, aux peuples en migration par la hausse des eaux et tant d’autres phénomènes.

Mais ces chefs ne naîtront pas à cause de la diminution des naissances. Ce peut-il que cet enfant que l’on veut protéger des phénomènes à venir soit celui que l’humanité future attend pour inventer les solutions innovantes pour le mieux vivre et soit celui à qui l’on refuse la vie.

Comme par le passé, l’humanité de demain  traversera les tsunamis du futur et rivalisera d’ingéniosité merveilleuse pour  assurer son bien-être.

Encore faut-il avoir la foi aux êtres de demain et ne pas refuser de les enfanter. Il faut des familles avec des marmailles bien éduquées pour assurer la suite du monde et remplir la planète des dix milliards d’habitants attendus.

 

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