Pourquoi pas le Festival des hommes Blancs hétéros ?

Il y en a que pour la diversité par les temps qui courent. Le Canada sans oublier le Québec est un pays accueillant, tolérant et ouvert. L’actualité prodigue une démonstration ostentatoire de cet état de fait.

Les groupes qui s’inspirent de l’acronyme LGBTQ+ font la manchette en cette période. Le festival  de la Fierté qui démontre la présence des homosexuels et lesbiennes sous l’appellation anglaise de Gay bat son plein comme jamais cette année. Les médias leur accordent une place prépondérante, disons même outrancière. On y célèbre la différence sexuelle hors norme. Il y a tant de pays qui les exècrent  au point de les exécuter.

La grande fête inclut ceux qui pratiquent leurs ébats sexuels avec les deux sexes également. Comme si cela avait une importance au point de les médiatiser.

Viennent s’ajouter les Trans, soit ceux et celles qui sont insatisfaits du sexe dans lequel ils sont nés et qui souhaitent qu’on les reconnaisse comme appartenant  à l’autre sexe. Ils sont peu nombreux, mais souhaitent se joindre publiquement à la Fierté.

Il y a aussi un phénomène qui prend des proportions hallucinantes, soit les Drag Queens.  Pourquoi ce nom anglais ?  Ces hommes, pour la plupart des homosexuels, se costument avec extravagance en femmes et donnent des spectacles aux propos très crus. Des concours de popularité parsèment  la scène nationale. Ils ou elles sont devenu-e-s les coqueluches des médias et se joignent au mouvement de la Fierté.

Juste avant cette grande fête s’est déroulée la semaine Les nuits internationales d’Afrique et des Antilles. À cette occasion, ce sont les Noirs qui ont occupé la scène. Que ce soit par les soirées musicales, la projection de films et la publication de livres, ces événements mettent les Noirs en vedette.  Encore là une fiesta courue par les médias.

Parlant des Noirs, ils ont une présence importante à la télévision. L’autre soir, j’écoutais et regardais les nouvelles à Radio-Canada. La présentatrice était une Noire, la reporter en Alaska aussi, puis suivie par le présentateur météo, lui aussi un Noir. Je sais que la présidente de Radio-Canada a exigé à ses cadres d’engager en priorité des personnes de la diversité.

Il est aussi remarquable que des Noirs, des Asiatiques et des Arabes font de plus en plus partie dans les séries dramatiques. Je vous fais remarquer que presque toutes les réclames publicitaires comportent des gens de la diversité comme les Noirs.

Même des universités comme Laval recommandent aux Blancs de ne pas présenter leurs candidatures aux postes d’emploi, de les laisser à la diversité minoritaire.

Les autochtones font aussi partie de la diversité. Il faut admettre qu’on les mentionne très souvent. Ils sont aussi très présents et fréquemment invités dans les émissions d’entrevues et les reportages.

Comme tous les octogénaires, puisque le temps de mes loisirs comporte de nombreuses heures devant mon écran de télévision, ces remarques sur la diversité que je viens d’écrire font suite à des observations fréquentes. Des propos similaires me sont rapportés  par plusieurs des vieux de mon entourage.

Quand il est question de diversité minoritaire, on exclut la grande majorité de la population que sont les Blancs, les colonisateurs de l’Occident.  Je suis un Blanc dont les ancêtres ont bâti un coin de l’Occident  avec les préjugés qui sévissaient à leur époque. Mais les Français du Canada de cette époque révolue étaient davantage eux-mêmes des colonisés que des colonisateurs.

À la lumière du texte qui précède, je souhaite vivre un de ces jours le grand « Festival des Blancs hétéros » où nous paraderons  à notre tour tout au long de la rue Sherbrooke.

 

 

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