Peut-on parler de l’avenir des jeunes d’aujourd’hui ?

La jeunesse actuelle a-t-elle raison d’être anxieuse devant son avenir? A-t-elle hérité d’une planète détraquée ? Je serais porté à dire non. Quoique je ne sache quoi répondre à toutes leurs questions existentielles.

 Ils sont inquiets au sujet du réchauffement du climat sur la planète. Survivront-ils aux degrés annoncés par les scientifiques ? On n’imagine pas un seul pays atteignant les cibles élaborées pour éviter un réchauffement catastrophique. Les cataclysmes naturels nous frappent déjà à une plus grande fréquence. Que ce soient les inondations, les feux de forêt, les ouragans ou les tornades ! La pollution du territoire en fera-t-elle un immense dépotoir dégradant ?

 Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus donner naissance à des enfants pour ne pas les faire vivre au milieu d’un avenir aussi peu prometteur. Une excellente idée pour réduire notre population et notre nation à un statut de folklorique. Qui prendra la relève, sinon les immigrants de pays en panne de richesses et de libertés ?  

Pourtant, ces mêmes jeunes réclament une meilleure conciliation travail-famille. Pourquoi ? Sera-ce nécessaire s’ils ne veulent pas former des familles en procréant des enfants ?

Eux, les enfants choyés de la génération actuelle, n’entrevoient pas la capacité financière de se porter acquéreur d’une maison dont les prix ne cessent d’augmenter à une vitesse astronomique et d’assumer le coût exponentiel des frais de l’alimentation à cause de l’inflation.

Eux qui ont hérité d’un statut financier privilégié, profitent d’une éducation développée qui n’existait pas dans les années de l’enfance des gens de ma génération.

La naissance d’un réseau de structures scolaires réparti sur tout le territoire du Québec à partir des Centres pour l’Enfance jusqu’à l’Université a permis à tous les citoyens d’avoir accès à une instruction garantie.

La formation plus adéquate d’une élite cultivée de professeurs a apporté un meilleur enseignement.  Les subventions aux études naquirent durant les décennies récentes et octroyèrent  les meilleures opportunités repoussant les obstacles financiers d’une époque précédente. La jeunesse sera plus scolarisée, et parmi les meilleures sur la planète.

L’arrivée des nouvelles technologies a modernisé les communications. Elles ont déjà ouvert des champs d’actions inespérées pour de nouvelles carrières.  Et que dire de l’Intelligence Artificielle qui vient de germer ? On devine déjà  qu’elle changera l’art de produire chez les humains en éliminant les corvées primaires afin qu’ils puissent se consacrer à des fonctions plus créatives.  N’est-ce pas un avenir plus prometteur ?

La transition énergétique offrira de nouvelles occasions de travail dans des secteurs naissants qu’on ne pouvait prévoir.

Les économistes  évaluent à un « billion » de dollars l’investissement des générations précédentes qui a permis d’atteindre le haut niveau d’excellence dont profitent aussi les jeunes.

Pourtant ces derniers trouvent que les gouvernements n’en font pas assez, même s’ils ont institué le Fonds des générations pour soutenir les efforts des citoyens de demain.

Les gouvernements ont beaucoup construit, mais l’entretien de ces structures coûtera un déficit de 35 milliards de dollars.

Les  économistes prévoient un transfert inégalé de richesse au cours des prochaines années. N’est-ce pas un avenir plus prometteur ?

En 1965, mon salaire d’annonceur à la radio  se maintenait à 35 $ par semaine. Que d’heures supplémentaires, j’ai dû m’imposer pour augmenter cette prestation afin de nourrir ma famille avec deux enfants. Il est vrai que le coût de la vie se situait à un niveau plus bas, mais mon salaire n’aurait pas suffi.

Les « boomers » aiment rappeler qu’il n’y avait pas de service de garde ni de congés parentaux et que les hypothèques atteignaient 20%.  Le taux de chômage était trois fois plus élevé.

Aujourd’hui, en comparaison,  les jeunes font d’excellents salaires et négocient de meilleures conditions de régimes auprès de leurs employeurs.

Les jeunes sont plus instruits, travailleurs et entrepreneurs et ouvert sur le monde. Ils devront être des chefs de file.

76 % des propriétaires d’entreprises veulent passer le flambeau selon un sondage de la Fédération des entreprises.

Les soins à domicile figureront aux avantages de l’avenir et profiteront aux besoins du vieillissement des générations futures.

Mais la santé mentale s’élèvera au chapitre des défis futurs. Sans oublier la construction de plus d’habitations. Car l’explosion des prix des loyers, leur pénurie et l’inflation  frappent et frapperont durement surtout les personnes à plus faibles revenus.

Le futur inquiétait beaucoup les générations dont je faisais partie. Mais des chefs surent nous insuffler un idéal et un rêve. Nous nous mîmes au travail à inventer des solutions aux problèmes de l’époque sans compter sur nos prédécesseurs. Ce qui donna naissance à la Révolution tranquille avec les résultats effarants bien connus.

Il ne reste plus qu’à la jeunesse d’aujourd’hui de se mettre au travail et à inventer les solutions aux nouveaux problèmes de demain.

 

 

 

 

 

 

 

 

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