Le CIRQUE DU SOLEIL est aussi un grand de la planète grâce aussi à de petites choses qui lui permettent de grandir.  Pour en faire le panégyrique, j’ose vous raconter la petite anecdote qui va suivre. Bien sûr que je me situe au centre de cette dernière, car j’en fus avec Diane le grand bénéficiaire.

Dois-je attester qu’avec ma conjointe nous sommes de grands admirateurs du CIRQUE DU SOLEIL. Depuis Alegria, nous avons assisté à presque tous les spectacles présentés en primeur sous le chapiteau  à Montréal.  Mais, il y a un…MAIS!  Car  Diane souffre maintenant d’une dystrophie musculaire qui ne lui permet pas de marcher sur une longue distance ni de monter un escalier.

Par expérience, nous savons que pour assister à une représentation du CIRQUE DU SOLEIL, il faut marcher longuement à partir du stationnement du QUAI DE L’HORLOGE  jusqu’au site du grand chapiteau. Il faut aussi monter de nombreuses marches pour accéder à une place dans les gradins.

Voilà les conditions réunies pour mettre un terme à notre assiduité légendaire. À la condition que cette organisation du Québec puisse nous faciliter la tâche.

Notre déception nourrissait nos conversations. Et la question suivante nous harcelait constamment : «  Est-ce possible que les personnes condamnées à une mobilité réduite soient privées d’un accès aux meilleures activités culturelles et créatives de nos Québécois ? »

Il a suffi d’un coup de fil à l’organisation du CIRQUE DU SOLEIL pour raconter nos déboires et poser cette question cruciale. L’accueil fut instantané. On nous proposa un siège devant la scène, à la troisième rangée, au niveau du plancher. Aucune « marche » à monter.  Idéal ! Mais ces sièges sont parmi les tarifs les plus onéreux. On ne pouvait en assumer les frais. L’employé au bout du fil nous offrit un rabais alléchant que nous acceptions avec reconnaissance.

Nous n’étions pas au bout de nos peines. Il fallait s’y rendre à partir du lointain stationnement.

Le préposé du CIRQUE nous invita à contacter les autorités du stationnement  pour nous informer du service possible à notre égard. Il nous transmit le numéro de téléphone tout indiqué pour rejoindre la bonne personne.

En effet, le responsable du stationnement du Quai de l’horloge qui répondit  expliqua qu’avec notre vignette dans le pare-brise de l’auto, le tarif d’entrée d’une somme de 25$ sera gratuit et que des espaces près de l’entrée nous sont assignés. Pour le couronnement, une voiturette de golf conduite par un chauffeur nous mènera directement au chapiteau du cirque.

Incroyable,  notre projet pour assister au spectacle « ÉCHO » du CIRQUE DU SOLEIL devenait une réalité.

À l’arrivée au chapiteau, on nous attendait avec un fauteuil roulant pour nous conduire directement à notre siège de la troisième rangée.

À l’entracte, des employés vinrent s’enquérir si tout se déroulait à notre satisfaction.

À la fin du spectacle, le même service du transport qu’ à l’arrivée, mais à l’inverse, nous ramena à notre auto.

De telles attentions à nos besoins décrivent bien ce que j’écrivais au début  de ce texte que les petites choses illustrent bien la grandeur d’une organisation et son empathie à l’égard de sa clientèle.

Outre cet empressement à notre égard, nous avons assisté au meilleur spectacle du CIRQUE qui nous fut présenté par le passé. En fait, nous répétons ce même commentaire chaque année. Nous sommes subjugués  chaque fois.

Les artistes-athlètes réussissent des numéros  au-delà de la simple performance, à leurs risques et périls, au maximum de leur habilité et de leur courage.

Le décor stupéfiant devient  leur terrain de jeu. La musique incarne les émotions qui nous habitent et rehausse chacun des mouvements des protagonistes. Le spectacle dégage une féérie théâtrale qui nous suit jusqu’à la maison.

Quel bel après-midi sur le site du port du vieux Montréal ! De grandes âmes ont  facilité la réussite de notre rendez-vous avec un projet qui  a failli ne pas voir le jour.

Ce n’est pas l’effet du hasard si le CIRQUE DU SOLEIL conquiert le monde entier. En plus d’offrir un spectacle grandiose, il se préoccupe de sa clientèle.

Merci.

CLAUDE BÉRUBÉ

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