POURQUOI ? Pourquoi les femmes  font-elles moins d’enfants ?

Pourquoi ? Voilà la question qui surnage sur toutes les lèvres en ces temps-ci. Le président de la France, Emanuel Macron, vient de déclarer qu’en 2023, son pays vient de réduire de 800 000 enfants naissants. La population est pour la première fois sérieusement à la baisse.

 Il faut que les femmes donnent naissance à 2,1 enfants par année pour maintenir la population à son niveau actuel.  Même les Québécoises et les Canadiennes n’atteignent pas cet objectif.  À moins de1, 5 enfants par femme, il y a péril en la demeure.

 Que l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Russie, la Chine et tant d’autres pays de l’occident voient les naissances chuter, les visions démographiques du futur en prennent pour leur rhume.

Les politiques d’allocations familiales, des congés parentaux, des mises sur pied des garderies pour permettre aux femmes de continuer leur carrière, les avantages apportés pour susciter l’immigration et les campagnes de promotions pour stimuler la vie familiale ne réussissent pas à atteindre leurs objectifs et n’arrivent pas à contrer la baisse des natalités.

Par contre, la pauvreté et la présence intensive des religions dans plusieurs pays contribuent à maintenir un niveau supérieur de l’enfantement.

Des pays où le catholicisme a régné comme l’Italie et l’Espagne, mais où la ferveur religieuse est aujourd’hui anémique, la natalité est dangereusement à la baisse. L’histoire du Québec est semblable. On remarque le même phénomène dans certains pays où l’Islam règne.

En décembre dernier, Wladimir Poutine, le président de la Russie, a fait un grand réquisitoire devant une assemblée de femmes sur la nécessité de respecter la tradition russe en privilégiant les grandes valeurs de la famille. Devant la diminution de la procréation, il incitait les femmes à augmenter le nombre d’enfants pour permettre à la Russie de conserver le prestige d’une grande nation.

Kim Jong Un, le leader de la Corée du Nord, a prononcé un vibrant plaidoyer devant un auditoire de plusieurs milliers de femmes pour dénoncer la baisse flagrante des natalités dans le pays. Il a même fondu en chaudes larmes pour convaincre son auditoire. Les milliers de femmes en firent autant, soit de pleurer, pour exprimer leur culpabilité.

Et pourtant le règne animal, auquel appartiennent les humains que nous sommes, confère à la femelle le rôle de la reproduction de l’espèce.  Pourquoi la femelle des êtres humains confère-t-elle à ce rôle un emploi de deuxième plan ? Pourquoi le dévouement à la carrière prend-il l’avantage ?

Selon les statistiques, les femmes décident dorénavant de porter en moyenne un enfant après 31 ans, et seulement un seul, face à l’échéance de la quarantaine qui constitue le terminus ?  Seule la vraie réponse à la question fondamentale pourquoi les femmes adoptent cette nouvelle attitude qui apportera un changement de paradigme.

Pendant que la longévité de la vie augmente sans cesse et que la création de nouveaux êtres ne cesse de diminuer, se pourrait-il que nous devenions que des peuples de vieux sans continuité ?

Se pourrait-il que tous ces peuples accablés par la pauvreté et qui suivent les préceptes et les dogmes de religions intenses prennent la relève des pays occidentaux et gouvernent dans le futur la planète par le nombre ?

Le savoir du futur laisse la place à une foule d’inconnu. Comme celui qui trame le sujet de ce texte. Quel sort réserve-t-on à la génération d’enfants à venir ou à celle des enfants qui ne viendront pas ? Les femmes ont un mot à dire et une attitude à maintenir. Comme le souligne le titre de ce texte, POURQUOI ? Pourquoi les femmes font-elles moins d’enfants ?

Le pourquoi s’adresse aussi à ces sujets qui suivent. Quel sort réserve-t-on à la génération des vieux à venir ? Quel sort réserve-t-on à la démocratie ? Quel sort réserve-t-on à la terre et à son climat ? Quel sort réserve-t-on à l’Intelligence artificielle et à ses dérives ?

Autant de sujets à débattre pour ceux qui nous suivront. Car nous n’y serons fort certainement pas.

Claude Bérubé

 

 

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