Qu’arrive-t-il à notre jeunesse ?

Une étude effectuée dans plusieurs établissements scolaires de différents niveaux a illustré que le même phénomène d’une telle délinquance et d’un tel harcèlement prend des proportions d’une ampleur sans commune mesure au point de provoquer la démission d’un grand nombre de professeurs.

L’intimidation intense entre élèves devient monnaie courante dans nos écoles. Il en résulte des bagarres avec blessures sans négliger les séquelles psychologiques qui accableront les victimes pendant de nombreuses années.

 Les autorités scolaires sont dépassées et ignorent les solutions à être apportées. D’autant plus que plusieurs batailles sévères se déroulent à l’extérieur de l’école comme au restaurant McDonald ou au restaurant Tim Horton du quartier. Des dégâts  y sont rapportés. La police avertie semble se résoudre à ne pouvoir intervenir efficacement.

Effarant constitue le nombre d’étudiants atteint par le TDAH et autres maladies obsessionnelles  comme le syndrome neurologique de la Tourette. Les générations actuelles consomment allégrement des médicaments  comme le Ritalin ainsi que de nombreux antidépresseurs en lieu de bonbons.

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Je me souviens (2 ième partie)

Dans la première partie du document « Je me souviens », j’ai présenté les grands moments de la Révolution tranquille. Évidemment, c’était succinct.  Dans ce texte qui suit, je tente de raconter l’émergence  de la langue française.

Statistiques Canada, a confirmé avec les chiffres à l’appui que le déclin de la langue française était bien amorcé au Québec.  Ce qui me désole quand on sait tous les efforts réussis pour revigorer cette langue au cours de la Révolution tranquille.

Dans le monde entier, la langue anglaise s’infiltre dans tous les pays pour faciliter la mondialisation. Imaginons l’influence des millions d’anglophones du continent nord-américain qui encerclent le petit noyau de Québécois francophones.

Statistiques Canada a démontré aussi que le bilinguisme au Canada a augmenté seulement chez les francophones du Québec.  Les entreprises exigent de plus en plus la connaissance de l’anglais lors des embauches. Comme cela se passait avant la Révolution tranquille. On revient donc à la case de départ. Lire la suite

Je me souviens… de la Révolution tranquille.

Je suis né en 1941, en plein milieu de la Deuxième Guerre mondiale.  Que d’années se sont écoulées. Un précieux savoir a germé comme une encyclopédie qu’on peut consulter dans la bibliothèque de ma vie. Hélas, les jeunes hésitent  à s’y référer. Ils ont souvent des idées nouvelles où règne l’absence de l’Histoire.

On m’a raconté qu’avant moi, nous étions sous la coupole de la colonisation anglaise et l’hégémonie de la colonisation cléricale de l’Église catholique.  Nous vivions sous l’égide des prêtres et  au rythme du calendrier catholique.  Grâce au curé de ma paroisse, la projection des films de cowboys a regroupé et enthousiasmé tous les enfants de la paroisse dont j’étais, car la télévision n’existait pas.

Je me souviens de ces longs défilés religieux qui arpentaient les rues de la paroisse. J’étais ce garçonnet impressionné qui les a tous toisés, assis sur la galerie de notre maison. En ces temps, la vie religieuse catholique nourrissait  avec ostentation cette ferveur des paroissiens. Lire la suite

La mode actuelle prend naissance dans les pays sous-développés.

Inutile de vous rappeler que ma longue vie m’a permis de réaliser de nombreux et nombreux voyages. La curiosité a fait de moi un voyeur. Surtout de remarquer que les œuvres sur le corps de multiples peuples ou les habitudes de décorations extérieures de ces mêmes corps façonnent et ornent ces nombreuses ethnies. Elles les différencient les unes des autres. Je me souviens de chacune d’elles par leurs parures qui sont issues sans aucun doute de cette quintessence qui les a bâties.La mode actuelle prend naissance dans les pays sous-développés.

Je me souviendrai toujours des barbus du Moyen-Orient. On aurait dit que les rasoirs n’étaient pas encore existants chez eux.Et que dire des  « jeans » en denim délavés, pleins de trous et souvent trop grands chez ces Portoricains des bas-fonds de New York.

En fait, tous les hommes des peuples pauvres du monde s’en prévalent alors que les femmes continuent de porter les costumes traditionnels. En fait, elles commencent, elles aussi, à bien des endroits à préférer le denim qui prédomine sur la planète. Ce tissu qui sied si bien à la pauvreté pour sa durabilité. Lire la suite

La vieillesse, ça n’arrive qu’aux autres.

Combien de fois j’ai entendu le commentaire suivant de la part d’un septuagénaire : « JE NE SUIS PAS VIEUX, JE SUIS JEUNE DE CŒUR » ! Ou encore cette publicité d’un réseau de Résidences pour personnes âgées : « POUR LES JEUNES DE PLUS DE 70 ANS » !

Quel est cette attitude qu’on a de refuser de vieillir ? Quelle est cette obsession de toujours se qualifier de jeunes. Même quand nos artères prennent un coup de vieux.

La jeunesse commence avec la naissance jusqu’à 30 ans et la vieillesse naît avec la réception du premier chèque de pension gouvernemental, comme en Espagne et au Canada, soit à 65 ans et se termine avec notre dernier soupir.  

C’est un choix devenu consensuel dans beaucoup de pays.  Ce n’est pas une question de santé et de forme physique et psychique comme le propagent ceux qui ne veulent pas vieillir. C’est une question de chiffres, d’âge et une période de transition dans la vie. Lire la suite

NOËL, de qui est-ce la fête ?

NOËL : c’est la bonne nouvelle d’une naissance qui a marqué presque tous les habitants de la terre pendant tant de siècles. Elle nous est racontée dans le Nouveau Testament soit par quatre évangiles.

Ces dernières furent rédigées une centaine d’années après la vie de Jésus, comme on l’a nommé. Il est évident que les évangiles ne furent pas écrits par ceux-là qui l’ont côtoyé, mais par les récits oraux des multiples disciples des générations qui suivirent.

Est-il né en décembre, en plein hiver, un 10, un  25 ou un 27. Ou en été à l’ombre des palmiers. Était-ce il y a 2000 ans ou 3000 ans ou 1500 ans. Les historiens n’arrivent pas à s’entendre. Le 25 décembre, proche du solstice d’hiver, il y a 2000 ans, a été la date retenue pour célébrer la naissance du Messie tant attendu. Mais là n’est pas l’important. Son message a été livré envers et contre tout. Lire la suite

La peur panique de vieillir.

L’OBSESSION DE LA JEUNESSE ÉTERNELLE ! Voilà le titre que les médias utilisent le plus pour  décrire le vieillissement au-delà des apparences.  Une obsession qui génère une industrie mondiale de cosmétiques et autres  de 350 milliards$.

Les femmes, et beaucoup d’hommes aussi, sont esclaves de la beauté, synonyme de jeunesse. L’obsession d’aujourd’hui consiste à dire que ce qui est jeune est plus beau.

Est-ce qu’on n’en fait pas trop pour ralentir le vieillissement ? Tombe-t-on trop facilement dans le piège de cette OBSESSION DE LA JEUNESSE ? Les personnes âgées ont hérité, avec les ans, chacune de leurs rides. Il faut apprendre à lire les rides. Elles racontent toutes les émotions, les joies, les peines, les rires, les pleurs,  les succès,  les malheurs et le bonheur d’une longue vie. Elles participent à façonner notre identité. Ne sont-elles pas des sourires gravés.

La grande actrice Anna Magnani avait dit à son photographe : « de grâce, ne retouchez pas mes rides. J’ai mis tant de temps à les gagner ». Lire la suite

La CENSURE revient au galop.

Je me souviens. Bien sûr, je me souviens encore. Comme si mes radotages de petit vieux prennent encore de la valeur en cette période qu’on dit de modernisme et d’aboutissements.

Il y a soixante ans, il y avait les films à l’index, les livres à l’index et les spectacles à l’index. À l’index veut-dire refusé par la censure. Et la censure était toujours imposée par l’autorité qui était religieuse à l’époque.  Holà à quiconque osait outrepasser les diktats de ces interdictions. Que de livres n’ont pu être lus qu’en catimini. Ces mêmes livres aujourd’hui trônent sur les tablettes et servent de lectures obligatoires dans certaines institutions publiques.

Remarquez que la censure religieuse est encore éminente dans les pays où règne la théocratie comme l’Iran, l’Afghanistan et tous les autres.

Mais la censure d’aujourd’hui dans notre pays est plus insidieuse. Elle est politique, elle est identitaire, elle est médiatique, elle est universitaire et multiple. Comme le mot « nègre » qui a subi l’opprobre de certains groupes influents de la négritude en obligeant les citoyens à le remplacer  par le mot en « n ». N’est-ce pas là une censure évidente. Lire la suite

Dire que la pénurie du personnel était un phénomène prévisible.

Il y a plusieurs années, je me souviens, on pérorait déjà sur la diminution des naissances chez les francophones. La natalité était insuffisante chez les Québécois de souche pour assurer la survie de la nation.  La fécondité étant  inférieure à 2,1 naissances par femme. C’est la norme minimale pour maintenir la stabilité d’une population.

Après la Deuxième Guerre mondiale, avec le retour des soldats, la fécondité a connu une hausse et donné naissance à une cohorte qu’on a baptisée la génération des « baby- boomers ». Dans les années 60, cette génération est devenue adulte et la force du secteur du travail. Elle était plus nombreuse pour prendre à son compte les coûts des investissements de l’État. On voyait déjà la fin de cette cohorte dont l’espérance de vie connaissait une hausse flagrante et annonçait une vieillesse plus nombreuse.

Déjà, la fécondité par femme diminuait  sans cesse dans la partie occidentale du monde. Déjà, une jeunesse moins nombreuse succédait  aux « baby-boomers ». Déjà, on entrevoyait cette population moins nombreuse pour assumer les paiements des investissements des « baby-boomers » et les emplois délaissés par ceux-ci accédant à la retraite. Lire la suite

Les vieux doivent cesser de se taire.

Moi aussi, dans la vingtaine, j’ai été un jeune animé du désir de tout changer lors de la décennie charnière de 1960.  Je trouvais alors « outrageusement vieux » les gens de 60 ans…et même de 50 ans.  La voie d’évitement, la voie de desserte, me semblait toute désignée pour eux.  Je déplorais le conservatisme des vieux, c’est-à-dire leur attachement à des valeurs dépassées.

Toute nouvelle idée, toute nouveauté étaient « LA » solution.  C’était l’heure d’une révolution, une Révolution tranquille. 

 NOUS ÉTIONS INVINCIBLES ! AUDACIEUX ! CONVAINCUS DE POUVOIR LA RÉALISER !  ET SURTOUT D’AVOIR RAISON. ! 

J’appartiens maintenant à cette génération de Vieux qui regarde et observe les jeunes : CES JEUNES INVINCIBLES ! AUDACIEUX !  CONVAINCUS DE POUVOIR RÉALISER LEURS NOUVELLES IDÉES !  ET SURTOUT D’AVOIR RAISON. ! Lire la suite

Faut-il des écoles pour garçons et d’autres pour filles ?

Qu’arrive-t-il à nos étudiants mâles devant la montée des notes scolaires de leurs consœurs ?  Les garçons délaissent aussi les études plus tôt qu’avant et laissent les filles prendre les devants. La médecine devient un champ d’une plus grande attirance pour la gent féminine. Bientôt elles seront majoritaires dans le cercle des médecins. Ce sera comme cela dans bien des secteurs à l’exception du génie qui demeure la discipline favorite des gars. De toute façon, les hautes études deviendront l’affaire des femmes, sans l’ombre d’un doute. À moins d’une intervention majeure.

Spécialisé dans les comportements difficiles à l’école, Égide Royer, dans une de ses publications, se demande «  pourquoi la majorité des jeunes en difficulté sont-ils des garçons ? Pour quelles raisons les retrouve-t-on, beaucoup plus fréquemment que les filles, placés en classe spéciale ou mis sous médication ? Comment expliquer que beaucoup plus de garçons que de filles ne terminent pas leurs études, sont suspendus et expulsés de l’école ? » Lire la suite

SOS ! Doit-on fossoyer le mot VIEUX?

« Non, je ne suis pas vieux, je suis jeune de cœur ! » Combien de fois n’ai-je entendu cette phrase ? Et  celle-ci : « Vous n’êtes pas vieux, vous paraissez jeune ! » et que dire de celle-ci :« Je ne suis pas un vieux, je suis un aîné ! ».

Quelle est cette peur de dire que nous sommes vieux quand nous le sommes ?  Bien des psychologues affirment que le mot « vieux » nous fait réaliser que nous sommes dans la dernière étape vers la « mort ». Et que nous craignons la mort. Est-ce vrai ?

 J’entends dire souvent que le mot vieux signifie la sénilité, la dégénérescence, la décrépitude, une vieillesse misérable, enfin vise les gens dans les CHSLD.  

Est-ce que le mot vieux vieillit ceux qui l’emploient ? Quand on a 70 ans et plus, sommes-nous gênés de nous considérer comme vieux ? Lire la suite

Les vieux doivent TRANSMETTRE les grandes valeurs.

J’ai écrit ce texte en 2012 soit un des premiers dans ce blogue. Je viens de le relire. Mes idées sont toujours les mêmes. Je ne saurais pas les écrire avec plus d’éloquence. J’espère que vous lirez ces lignes avec autant d’intérêt que j’ai mis à les écrire. Bonne lecture !

N’est-ce pas aux adultes de transmettre les grandes valeurs  de la société aux jeunes ?  Quelles sont ces valeurs qui animent les adultes, qu’ils ont apprises de leurs parents  et transmises à leurs enfants ? Pourvu que les valeurs continuent d’exister ! N’est-il pas un devoir pour les vieux de ma génération de transmettre tout ce que la vie leur a appris ? Encore faut-il que les générations qui suivent les écoutent. 

Les grandes valeurs sublimes et la morale ont toujours été un facteur identitaire pour les peuples et les civilisations.  Les principes de vie qui animent les êtres humains peuvent être moraux, sociaux, éthiques ou philosophiques selon les groupes homogènes auxquels ils appartiennent.  Lire la suite

La pauvreté est-elle un attribut inhérent à toutes les sociétés ?

Les nombreux voyages qui ont orné la multitude des années de ma vie m’ont apporté des connaissances, des observations et opinions sur plein de sujets que je voudrais façonner avec vous au cours des textes que je vous soumets.

J’ai côtoyé les divers visages de la pauvreté à travers le monde. Quoique certains voyages se sont déroulés hélas dans les secteurs plus à l’aise.

Pendant les huit ans à naviguer autour de la mer des Caraïbes, nous avons mouillé l’ancre dans l’arrière cour de petits villages où vivent les plus démunis pour ne pas dire les plus pauvres de ces pays. Il y a plus de quarante pays tout autour de cette mer. De toute ma vie, je n’ai jamais autant côtoyé des êtres humains qui vivent dans un dénuement presque total. Tous les pays de ce coin du globe que j’ai visités logent une classe d’habitants très pauvres, privés de la décence minimale. Lire la suite

Les partis d’oppositions doivent-ils toujours s’opposer ?

Les trop nombreux « partis d’oppositions » s’opposent toujours aux bonnes décisions du gouvernement. Comme si le gouvernement proposait toujours de mauvais projets et soumettait tout le temps des orientations mal fagotées. Les « partis d’oppositions » doivent-ils toujours s’opposer ?

Le scénario populaire veut que les « partis d’oppositions » aient comme mandat de toujours s’opposer catégoriquement à toutes les propositions gouvernementales. Dans les faits, la gouvernance de notre État annonce ses nouvelles lois dans un laps de temps et d’espaces que lui accordent la chambre et les médias. Mais voilà que les « partis d’oppositions » entrent en scène. En cet épisode actuel, ils ne sont pas deux, ni trois, mais quatre.  Ils ont droit à quatre périodes égales. Alors que le gouvernement n’aura eu qu’une seule période pour discourir. Lire la suite

Est-il vrai que les vieux coûtent cher à la société ?

Voilà une belle question à laquelle il faut répondre car elle fait encore une fois à une allusion péjorative qui circule gratuitement. Elle peut s’inscrire dans le dictionnaire de l’âgisme. Une autre belle affirmation gratuite à l’égard des personnes agées.

Les données officielles nous rappellent pourtant que 90 % de la population des 60 ans et plus est plus est active. Il est de notoriété qu’elle contribue de façon significative à l’économie et au bien-être de la société. Et comment ! Les bien-pensants ne trouvent pas les mots et les raisons qui expliquent comment cela est possible.

Si je vous déclare que les vieux de plus de 60 ans paient leurs impôts. Qu’ils  voyagent et explorent la planète. Voilà qui signifie qu’ils participent à cette économie. Et plus encore, ils remplissent nos salles de concert, de cinéma et de spectacles, ainsi que les bibliothèques. Si vous fréquentez  les restaurants, surtout à bonne heure, vous distinguerez facilement les crinières blanches. Je fus surpris de butiner en compagnie de vieux dans les boutiques de vêtements, etc. Sans cette population vieillissante les sphères de la culture, des sports et des loisirs feraient économiquement piètre figure. Lire la suite

Les pourboires sont-ils encore les bienvenus ?

À la fin d’un repas, j’additionne les deux taxes du repas qui totalisent tout juste 15% et j’ajoute le pourboire qui aussi compte pour 15%, soit des arrhes de 30% en surplus du prix de mon repas.  Va pour les taxes. Mais, je tique sur le pourboire parce qu’on m’a apporté l’eau, pris ma commande et servi mon assiette. Et dire qu’on m’invite plus fréquemment à consacrer dorénavant 20% pour le pourboire. Pourquoi ?

Depuis les nombreuses années de ma vie, j’ai assisté à l’évolution du pourboire. Je me souviens de ce temps où je laissais la petite monnaie laissée après le paiement de ma facture. Il est évident que le serveur n’y voyait pas là son salaire, mais un complément pour boire une bonne bière en compagnie de ses confrères sans hypothéquer son salaire, Lire la suite

La « diversité » est-elle loin de nous façonner un meilleur pays ?

La mode vient de lancer le terme de « la diversité » au premier rang du développement de notre société. Si l’on remet son éligibilité en cause, on devient aussitôt « raciste », soit l’accusation la plus lapidaire que je connaisse.

Le gouvernement fédéral sous la houlette de Justin Trudeau a abandonné le terme du « multi-culturalisme » pour s’approprier celui de la « diversité ». Trudeau veut créer un Canada où les multiples cultures immigrantes peuvent s’y établir et conserver leurs acquis d’origine, à condition de parler la langue soit française ou soit anglaise. Ce concept donnera au Canada l’allure d’une courte- pointe culturelle. Courte pointe formée de ghettos ! Voilà le multiculturalisme canadien ! Lire la suite

( 3e texte).  Une nouvelle résidence pour les vieux jours.

Nous voilà déjà le19 septembre et je souhaite que mes lecteurs habituels soient encore devant leurs ordinateurs pour lire ce troisième et dernier texte hebdomadaire sur ce sujet. Une si longue absence est impardonnable ! La vérité est que je n’avais pas pondu un seul texte depuis… le 11 avril. Imaginez quatre mois de pages blanches où la vie a rempli mes journées d’activités et d’émotions intenses.

Il vous est facile de retrouver les deux premiers volets qui ont abordé la vente de la maison et la saga du déménagement au bas de cette page. J’entreprends dans ce troisième volet la découverte de notre résidence pour nos vieux jours. Voici donc la suite

                    Où serons-nous dans 5, 10,15 ou 20 ans !

Diane et  moi avons donc choisi à nos corps défendants de joindre la cohorte des vieux qui se réunissent dans des résidences « sans âme » pour profiter de multiples services communautaires et fuir l’isolement. Quand je dis « sans âme », je fais référence à notre touche personnelle qui a empreint notre précédente maison d’une sérénité de l’âme. Lire la suite

( 2e partie)  Le grand déménagement en « résidence ».

Nous voilà déjà le 12 septembre et je souhaite que mes lecteurs habituels soient encore devant leurs ordinateurs pour lire ce deuxième texte hebdomadaire. Une si longue absence est impardonnable ! La vérité est que je n’ai pas pondu un seul texte depuis… le 11 avril. Imaginez, depuis la semaine passée, cela faisait quatre mois de pages blanches où la vie a rempli mes journées d’activités et d’émotions intenses.

OÙ SERONS-NOUS DANS 5, 10, 15 OU 20 ANS ?

Il vous est facile de retrouver la première partie de ce texte pour mieux comprendre les aléas de la suite. Je terminais ce premier texte du 5 septembre par les mots qui suivent. « Une histoire à suivre. » Voici donc la suite. Lire la suite

(1er texte.) Où serons-nous dans 5, 10, 15 ou 20 ans ?

Me revoilà après une absence de plus de quatre mois.
Nous voilà déjà le 5 septembre et je souhaite que mes lecteurs habituels soient encore devant leurs ordinateurs pour lire ce texte et les autres à suivre. Une si longue absence est impardonnable ! La vérité est que je n’ai pas pondu un seul texte depuis…le 11 avril. Imaginez plus de quatre mois de pages blanches où la vie a rempli mes journées d’activités et d’émotions intenses.

OÙ SERONS-NOUS DANS 5, 10, 15 OU 20 ANS ?

Quand les vieux atteignent un âge très avancé, la vie se métamorphose en une kyrielle de choix. Je profite de cette occasion pour vous dessiner la mosaïque de projets et de rêves qui nous illuminent.

J’ai 81 ans et ma compagne, 76 ans. Le nombre d’années à vivre qui s’offre à nous diminue allégrement. Serons-nous là dans 5, 10, 15 ou 20 ans ? Les aléas de fin de vie nous réservent bien souvent des jouissances nouvelles, de petits et grands bonheurs qui colorent nos journées et, inopinément, des souffrances indicibles avec lesquelles nous devrons vivre dans la plus grande sérénité. Je pense aux multiples petits malaises quotidiens, souvent souffrants, qui assaillent les vieux. Sans négliger la sénilité et les maladies de fins de vie. Lire la suite

Du nouveau à ce blogue

Du nouveau à ce blogue. Il y a plusieurs semaines que je n’ai pas écrit de textes. La vie a ses impératifs auxquels il faut bien obéir. Pour ceux qui ont la patience de cliquer encore sur cette page et qui lisent ces lignes, voici une nouvelle.

Ce blogue change de nom.

Les insolences d’un ptit vieux

deviendra 

Les réflexions d’un vieux…Claude Bérubé (81 ans)

d’ici quinze jours.

La photo, en somme l’en-tête de la page, changera avec le nouveau titre.

Les textes seront dorénavant des réflexions, des observations sur la vie d’un vieux de 81 ans ou sur la vie des vieux en général.

Vos commentaires seront les bienvenus pour ajouter vos réflexions et observations,

Les textes publiés depuis le début resteront disponibles pour vos reférences.

Je compte sur vous pour faire savoir cette nouvelle à plus de lecteurs possibles afin que ce blogue devienne un rendez-vous pour les vieux et les autres qui s’intéressent aux vieux.

À bientôt.

Claude Bérubé
allo.picasso@hotmail.com

 

 

 

Où seront nous dans 5, 10, 15 ou 20 ans ?

Quand les vieux atteignent un âge très avancé, la vie se métamorphose en une kyrielle de choix. Je profite de cette occasion pour vous dessiner la mosaïque de projets et de rêves qui nous illuminent.

 

J’ai 80 ans et ma compagne, 76 ans. Le nombre d’années qui s’offrent à nous diminue allégrement. Serons-nous là dans 5, 10, 15 ou 20 ans ? Les aléas de fin de vie nous réservent bien souvent des jouissances nouvelles et inopinément des souffrances indicibles que nous devrons vivre avec la plus grande sérénité. Comme la sénilité et les maladies de fins de vie. Lire la suite

Encore faut-il lire les nombreux rapports des commissions !

Que ce soient les partis dans l’opposition et les commentateurs dans les médias, ils réclament tous une autre commission d’enquête sur la gestion de la pandémie de la Covid ! Il y en a eu déjà quatre. Que veulent-ils savoir de plus ? Les rapports cumulent des centaines de pages où l’on retrouve des solutions qui sont le fruit des réflexions des auteurs. Ces derniers ont été choisis en fonction de leur intelligence et de leur réputation à proposer des solutions éclairées.

Je doute que les oppositions et la cohorte des gens de nouvelles prennent le temps de lire des bouquins de 300 pages. Je présume qu’on lit les rapports en diagonale, dans les heures qui suivent leur parution, pour trouver la ligne ou le paragraphe qui fera la nouvelle et le sujet à débattre. Et ce sera fini le lendemain. Pourtant, les auteurs des rapports ont écrit chaque ligne avec d’intenses précautions et consacré des pages et pages à développer des idées qui ont requis 16 mois de travail. Lire la suite

La télévision est-elle encore le miroir de notre société ?

Quand on a 80 ans, nos activités performantes se raréfient et le temps que l’on consacre à regarder les émissions de la télévision s’insère aisément dans notre agenda.  Nous devenons des téléspectateurs assidus, et même plus, des critiques éclairés.

On a toujours dit que la télévision, et les médias en général, étaient le miroir de la société. Que ce soit à travers les émissions d’informations, les variétés, les téléséries, les « shows » de chaises où les opinions fusent et les commentateurs de tout acabit qui souvent palabrent sur des sujets qui leur sont familiers, mais en oubliant les faits délictueux, on finit toujours par s’y reconnaître.  V’là la vraie télévision qui projette les images de la réalité dans laquelle on se réinvente et qui dessine notre identité.

Mais voilà que je ne m’y retrouve plus. Ce que je vois à la télévision, c’est une société qui se métamorphose à vive allure en une fresque qui ne ressemble plus à ces 80 ans que je viens de vivre, à tout ce que j’ai appris, à tout ce que j’ai contribué à construire. Lire la suite

Aline, une belle histoire inspirée de celle de Céline.

Je suis allé voir le film Aline au cinéma. Bien sûr que l’histoire est une fiction inspirée de celle de Céline. Il fallait me convaincre que ce n’était pas un documentaire ni un film sur la vie réelle de Céline Dion.

Après une dizaine de minutes, j’avais fait le saut dans le film plein de tendresse et candeur de Valérie Lemercier. On sent l’admiration que porte la réalisatrice et la principale interprète à la grande chanteuse.

Je me suis transformé en un excellent spectateur de cette comédie dramatique. Le film est un bon divertissement et l’on y passe un bon moment. Lire la suite

J’ai été enrégimenté par le racisme systémique.

Le mot » Systémique » est plus fort que le mot Racisme. Ils sont nombreux à se battre pour ce premier mot en oubliant le deuxième mot.

Société Systémique signifie Autorité Systémique ! Je pense au sud des États-Unis quand les Noirs devaient s’asseoir en arrière dans les autobus, quand ils ne pouvaient fréquenter les restaurants des Blancs, quand il y avait deux sociétés, les Noirs et les Blancs, et que l’une était interdite aux Noirs. Surtout, le gouvernement autorisait cette situation. Le racisme « systémique » décrivait bien cette dualité impitoyable.

Je suis né en 1941. Pendant la Deuxième Guerre mondiale. Même avant ma première année scolaire, déjà, on me racontait l’Histoire du Canada.  L’officielle ! Ce livre que les autorités scolaires nous imposaient et que les religieux nous enseignaient avec autorité. Lire la suite

Au secours ! J’ai peur quand j’aurai 85 ans.

J’ai 80 ans. J’avais 55 ans quand j’ai utilisé un clavier d’ordinateur pour la première fois. Pas un PC trop compliqué, mais un Macintosh plus convivial et facile à utiliser. Je voulais quitter ma dactylo pour un appareil qui corrige facilement mes fautes de touches. Imaginez que j’utilisais deux doigts pour écrire un texte et encore aujourd’hui. En fait, aujourd’hui j’utilise tous mes doigts, mais, sans méthode, avec le même résultat. L’ordinateur me sert de dactylo, encore aujourd’hui.

Je n’ai jamais été un être technologique. Comme tous les gens de ma génération.  Contrairement aux jeunes d’aujourd’hui qui baignent dans les appareils numériques et électroniques dès leurs premières années. À tel point qu’ils en sont dépendants.

Outre les courriels, les textes et mon vagabondage sur le web, mes connaissances de toutes les autres possibilités d’un ordinateur sont encore presque nulles. Mon cerveau est en territoire intimidant. Lire la suite

Trudeau pratique l’âgisme.

Les élections fédérales gambadent à l’horizon. Les personnes âgées de 75 ans et plus ont reçu, il y a deux semaines, un chèque ou un paiement de 500 dollars de la part du gouvernement pour ne pas dire de Justin Trudeau. Ça sent les cadeaux d’élection. C’était les réfrigérateurs dans le temps de Duplessis. Ce qui me chicote c’est le choix de l’âge. Pourquoi 75 ans ?

La vieillesse commence à 65 ans. La retraite, l’âge où on cesse de travailler, l’âge où le gouvernement fédéral distribue la pension de la vieillesse, les émoluments pour la sécurité de la vieillesse et le supplément pour les plus pauvres. À moins de recevoir une généreuse pension d’entreprise, à moins d’avoir engrangé de profitables économies, les revenus des vieux consistent en la maigre pension qui permet tout juste de survivre. Et cela se passe à 65 ans. Lire la suite

Me voilà de retour devant mon clavier.

Voilà un mois et demi que je n’ai pas touché au clavier de mon ordinateur, que je n’ai pas écrit un seul texte. L’inquiétude qui me tenaille, c’est la présence toujours fidèle de mes lecteurs. Face à l’absence de nouveaux textes, je crains que mes lecteurs habitués à y trouver un nouveau texte chaque semaine aient finalement opté à oublier de feuilleter « Les insolences d’un p’tit vieux ». D’ici quelques jours, mes textes y trouveront à nouveau l’habitude de leur publication.

Le 1er juillet, chirurgicalement, un orthopédiste m’a installé une prothèse métallique pour remplacer une hanche usée par les nombreuses années. La prothèse ne cause aucun malaise, mais son installation à travers les muscles et tendons est la source de maux et douleurs qui durent plusieurs semaines. La physiothérapie sera aussi une source de malaises puisqu’il m’aura fallu plusieurs semaines pour réapprendre à mon corps, soit ma hanche, à bouger normalement. Les exercices sont nombreux et douloureux. Et me voilà six semaines plus tard à écrire ces mots pour  justifier mon absence.

Je croyais au début que ma convalescence me donnerait l’opportunité d’écrire des textes et de lire tous ces livres qui paressaient dans les antres de mon ordinateur. Comment lire et écrire quand la douleur incessante nuit à la concentration ? Je n’ai pas parcouru une seule page de mes livres et je n’ai pas  écrit une seule ligne durant cette convalescence. Maudite douleur. Mes exercices ont occupé beaucoup mon temps. Pour le reste, je me suis contenté de devenir un boulimique des Jeux olympiques grâce aux images et propos familiers de la télévision. Et me voilà de retour devant cet écran blanc qui n’attend que ces mots que je vous écris.

Dans les jours qui suivront, mes textes reprendront la route. Il me reste à souhaiter retrouver mes lecteurs, ceux-là qui  n’auront pas lu ces phrases. Comment leur faire savoir que je suis de retour, en boitant ?

Puis-je compter sur vous qui me lisez en ce moment pour le faire savoir et me conseiller sur les moyens que je dois prendre pour en faire la promotion ?