NOËL : c’est la bonne nouvelle d’une naissance qui a marqué presque tous les habitants de la terre pendant tant de siècles. Elle nous est racontée dans le Nouveau Testament soit par quatre évangiles.

Ces dernières furent rédigées une centaine d’années après la vie de Jésus, comme on l’a nommé. Il est évident que les évangiles ne furent pas écrits par ceux-là qui l’ont côtoyé, mais par les récits oraux des multiples disciples des générations qui suivirent.

Est-il né en décembre, en plein hiver, un 10, un  25 ou un 27. Ou en été à l’ombre des palmiers. Était-ce il y a 2000 ans ou 3000 ans ou 1500 ans. Les historiens n’arrivent pas à s’entendre. Le 25 décembre, proche du solstice d’hiver, il y a 2000 ans, a été la date retenue pour célébrer la naissance du Messie tant attendu. Mais là n’est pas l’important. Son message a été livré envers et contre tout.

À cette époque, les fables s’inscrivaient dans la culture. Leur désir d’en faire un dieu n’est pas étranger à cette fascination qui a entouré sa vie et ses enseignements.  Qu’il ait changé l’eau en vin, marché sur l’eau, multiplié les pains, donné la vie à un mort, etc. Sont-ce des fables ? Cela a peu d’importance, au contraire « oui » s’ils font oublier les véritables enseignements de propos au cours de ses conversations ou de ses discours.

Jésus est un grand philosophe de l’histoire dans la famille des Socrate, Aristote, Platon, Spinoza, Sénèque et bien d’autres. Leurs réflexions ont toutes franchi les siècles tout comme celles de Jésus-Christ, lui qui s’est présenté comme le fils de Dieu.

La dialectique de ce dernier a été le fondement de toute une église, sinon de plusieurs.  La conception d’un Dieu, du moins d’un être supérieur, a conquis le cœur d’une pléiade d’âmes humaines regroupées en plusieurs églises. Le christianisme  a permis de régulariser la vie de millions d’adeptes sur tous les continents.

On dit que Jésus, un Juif, est né sobrement dans une étable. Encore là, est-ce une fable ? Déjà, dans sa jeunesse, il débattait des sujets épineux avec les grands penseurs religieux de son village.  Par la suite, il voyagea pour rencontrer des ascètes reclus dans  des monastères lovés au sommet de montagnes et  au milieu des déserts.  À trente ans, il réapparaît  pour instruire son peuple sur l’amour de son prochain et de Dieu, l’art de faire le bien et changer l’erratique comportement religieux des Juifs de l’époque.

La croix devint le symbole de son œuvre et le rappel de sa mort.

La naissance du Christ a été et sera célébrée dans la joie par tous ses disciples baptisés du monde. Joyeux Noël.

Même si de nos jours cette fête revêt un caractère commercial à outrance sous le règne d’un père Noël dominant, et que la religion perd de sa ferveur au point de voir les églises fermées et même vendues, il demeure que Jésus, ce philosophe, 2000 ans plus tard, continue de fragiliser  les consciences et de nous remobiliser autour de  l’amour du prochain. En passant sous silence, peu à peu, l’amour  de ce Dieu qu’il est venu célébrer.

JOYEUX NOËL !

Noël, de qui est-ce la fête ?  Du père Noël ou de Jésus ?

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