La CENSURE revient au galop.

Je me souviens. Bien sûr, je me souviens encore. Comme si mes radotages de petit vieux prennent encore de la valeur en cette période qu’on dit de modernisme et d’aboutissements.

Il y a soixante ans, il y avait les films à l’index, les livres à l’index et les spectacles à l’index. À l’index veut-dire refusé par la censure. Et la censure était toujours imposée par l’autorité qui était religieuse à l’époque.  Holà à quiconque osait outrepasser les diktats de ces interdictions. Que de livres n’ont pu être lus qu’en catimini. Ces mêmes livres aujourd’hui trônent sur les tablettes et servent de lectures obligatoires dans certaines institutions publiques.

Remarquez que la censure religieuse est encore éminente dans les pays où règne la théocratie comme l’Iran, l’Afghanistan et tous les autres.

Mais la censure d’aujourd’hui dans notre pays est plus insidieuse. Elle est politique, elle est identitaire, elle est médiatique, elle est universitaire et multiple. Comme le mot « nègre » qui a subi l’opprobre de certains groupes influents de la négritude en obligeant les citoyens à le remplacer  par le mot en « n ». N’est-ce pas là une censure évidente. Lire la suite

Les desseins stratégiques cachés de Justin Trudeau.

Le premier ministre du Canada a pris douze jours pour réagir à la décapitation d’un professeur français, Samuel Paty, par un intégriste radical  islamiste. Ce professeur dans le cadre de son enseignement, avait montré les fameuses caricatures de Mahomet afin que ses élèves sachent de quoi il parlait. Le président français s’est engagé aussitôt à combattre le virus islamique rampant en France.  Devant les menaces terroristes, Macron a déclaré : « Nous ne céderons rien ».

Du côté de Justin Trudeau.

Ce n’est que douze jours plus tard, que Trudeau, au nom de la liberté d’expression, a finalement dénoncé cet attentat terroriste, mais  en prônant  qu’on réduise la tension pour ne pas attiser les flammes.  Interrogé sur le droit de dessiner Mahomet, Justin Trudeau a affirmé qu’il supportait  la « liberté d’expression, mais qu’elle avait des limites ». Comme si liberté et limites pouvaient se côtoyer dans la même phrase. Lire la suite

La liberté d’expression, un vieux débat

Il a 12 ans ce jeune garçon qui traverse la cour d’école en se faisant petit pour attirer le moins l’attention possible. Son problème ? Il est laid; un œil plus bas que l’autre, le nez courbé, les oreilles très décollées avec un léger déficit.  Il y a aussi cet autre garçon, plus corpulent, parlant très fort pour impressionner la galerie de jeunes adolescents qui l’entourent. Il vient de remarquer  le premier. Il l’apostrophe par un « maudit que t’es laid avec tes oreilles en portes de granges ». Lire la suite

Haro sur le baudet.

Haro sur le baudet. Lapidons la scélérate. Tel un essaim d’abeilles, piquons en chœur l’intruse. « Je ne suis pas féministe », a déclaré la ministre Lise Thériault. Au diable la langue de bois, tant décriée. Elle ajouta : « Je suis pour l’égalité des sexes ». Tout ce qui grouille de féministes engagées a voulu la scalper, exiger sa démission. Eh oui ! La tête d’une femme.

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Encore la charte : et les enfants dans tout ça !

Et les enfants dans tout ça ?  Quelle place occupent nos enfants au cœur du débat qui mobilise le Québec actuellement?  Le discours souvent improvisé autour d’une bonne bière n’influencera-t-il pas leur futur.  Les femmes voilées et leur sécurité d’emploi enveloppent tout le discours. Il y en a que pour elles. On Lire la suite