La CENSURE revient au galop.

Je me souviens. Bien sûr, je me souviens encore. Comme si mes radotages de petit vieux prennent encore de la valeur en cette période qu’on dit de modernisme et d’aboutissements.

Il y a soixante ans, il y avait les films à l’index, les livres à l’index et les spectacles à l’index. À l’index veut-dire refusé par la censure. Et la censure était toujours imposée par l’autorité qui était religieuse à l’époque.  Holà à quiconque osait outrepasser les diktats de ces interdictions. Que de livres n’ont pu être lus qu’en catimini. Ces mêmes livres aujourd’hui trônent sur les tablettes et servent de lectures obligatoires dans certaines institutions publiques.

Remarquez que la censure religieuse est encore éminente dans les pays où règne la théocratie comme l’Iran, l’Afghanistan et tous les autres.

Mais la censure d’aujourd’hui dans notre pays est plus insidieuse. Elle est politique, elle est identitaire, elle est médiatique, elle est universitaire et multiple. Comme le mot « nègre » qui a subi l’opprobre de certains groupes influents de la négritude en obligeant les citoyens à le remplacer  par le mot en « n ». N’est-ce pas là une censure évidente. Lire la suite

Drummondville : une longue ovation pour SLAV revisité.

D’un seul élan, à la fin de la représentation de Slav, les spectateurs se sont levés pour acclamer durant de longues minutes Betty Bonifassi et sa troupe. Pendant une heure et demie, je fus concentré sur le spectacle et je n’ai point vu le temps passé.

Comme je n’ai pas vu la première version, je ne peux qu’imaginer les modifications apportées. La version remaniée de Slav m’a plu comme un spectacle original. Je ne suis pas un spécialiste. Je ne vous livre que les impressions d’un simple spectateur. Lire la suite