La CENSURE revient au galop.

Je me souviens. Bien sûr, je me souviens encore. Comme si mes radotages de petit vieux prennent encore de la valeur en cette période qu’on dit de modernisme et d’aboutissements.

Il y a soixante ans, il y avait les films à l’index, les livres à l’index et les spectacles à l’index. À l’index veut-dire refusé par la censure. Et la censure était toujours imposée par l’autorité qui était religieuse à l’époque.  Holà à quiconque osait outrepasser les diktats de ces interdictions. Que de livres n’ont pu être lus qu’en catimini. Ces mêmes livres aujourd’hui trônent sur les tablettes et servent de lectures obligatoires dans certaines institutions publiques.

Remarquez que la censure religieuse est encore éminente dans les pays où règne la théocratie comme l’Iran, l’Afghanistan et tous les autres.

Mais la censure d’aujourd’hui dans notre pays est plus insidieuse. Elle est politique, elle est identitaire, elle est médiatique, elle est universitaire et multiple. Comme le mot « nègre » qui a subi l’opprobre de certains groupes influents de la négritude en obligeant les citoyens à le remplacer  par le mot en « n ». N’est-ce pas là une censure évidente. Lire la suite

Tendre une oreille aux vieux. Une histoire.

Je me souviens des propos vindicatifs de Janette Bertrand qui soulignait qu’on ne faisait plus de place aux vieux dans les médias, qu’ils n’ont plus de tribunes pour s’exprimer. Elle a écrit des livres à succès en lieu de tribunes.

Lors d’un débat au Salon du livre, Lise Payette déplorait que les vieux n’aient plus la parole pour transmettre leur savoir et n’aient plus de tribunes. 

Pour faire suite aux messages de ces deux protagonistes, Lire la suite