Il y a plusieurs années, je me souviens, on pérorait déjà sur la diminution des naissances chez les francophones. La natalité était insuffisante chez les Québécois de souche pour assurer la survie de la nation. La fécondité étant inférieure à 2,1 naissances par femme. C’est la norme minimale pour maintenir la stabilité d’une population.
Après la Deuxième Guerre mondiale, avec le retour des soldats, la fécondité a connu une hausse et donné naissance à une cohorte qu’on a baptisée la génération des « baby- boomers ». Dans les années 60, cette génération est devenue adulte et la force du secteur du travail. Elle était plus nombreuse pour prendre à son compte les coûts des investissements de l’État. On voyait déjà la fin de cette cohorte dont l’espérance de vie connaissait une hausse flagrante et annonçait une vieillesse plus nombreuse.
Déjà, la fécondité par femme diminuait sans cesse dans la partie occidentale du monde. Déjà, une jeunesse moins nombreuse succédait aux « baby-boomers ». Déjà, on entrevoyait cette population moins nombreuse pour assumer les paiements des investissements des « baby-boomers » et les emplois délaissés par ceux-ci accédant à la retraite. Lire la suite