Dire que la pénurie du personnel était un phénomène prévisible.

Il y a plusieurs années, je me souviens, on pérorait déjà sur la diminution des naissances chez les francophones. La natalité était insuffisante chez les Québécois de souche pour assurer la survie de la nation.  La fécondité étant  inférieure à 2,1 naissances par femme. C’est la norme minimale pour maintenir la stabilité d’une population.

Après la Deuxième Guerre mondiale, avec le retour des soldats, la fécondité a connu une hausse et donné naissance à une cohorte qu’on a baptisée la génération des « baby- boomers ». Dans les années 60, cette génération est devenue adulte et la force du secteur du travail. Elle était plus nombreuse pour prendre à son compte les coûts des investissements de l’État. On voyait déjà la fin de cette cohorte dont l’espérance de vie connaissait une hausse flagrante et annonçait une vieillesse plus nombreuse.

Déjà, la fécondité par femme diminuait  sans cesse dans la partie occidentale du monde. Déjà, une jeunesse moins nombreuse succédait  aux « baby-boomers ». Déjà, on entrevoyait cette population moins nombreuse pour assumer les paiements des investissements des « baby-boomers » et les emplois délaissés par ceux-ci accédant à la retraite. Lire la suite

« La vieille province », un regard sur la vieillesse.

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt  dans Huffpost la série de reportages « La Vieille Province » signés par Émelie Clavel et réalisés par une équipe. Une belle fleur à Huffpost. « Non, nous ne sommes pas prêts » pour répondre à la question posée.  Pour toutes les raisons et les statistiques qui y sont mentionnées et beaucoup d’autres. En souhaitant que Huffpost continue sur la même voie.  (http://quebec.huffingtonpost.ca/)

La vieillesse est une nouvelle génération qu’il nous reste à découvrir. Parce que nous vivons des années supplémentaires qui n’ont pas été vécues par nos ancêtres. Lire la suite

(texte 1) L’effervescence du pays du Québec

(17 sept.41) Aujourd’hui, je fête  mon 75e anniversaire.  Trois quarts de siècle. Tout un bail. Je ne nourris aucune fierté d’atteindre ce nombre d’années. Je n’en suis pas responsable. C’est la vie qui en a décidé ainsi. Et c’est elle aussi qui décidera d’y mettre fin à 76, 80, 90 ans. Que sais-je ?  75 ans, c’est comme un belvédère, un promontoire,  qui me permet de regarder loin en arrière et de contempler l’autoroute de mes 75 ans : ma vie avec ses hauts et ses bas. Voilà ma grande fierté.  Lire la suite