Connaissiez-vous la ville de Newton au Connecticut avant la tuerie à l’école Sandy Hook ? Tous les médias électroniques, écrits et sociaux ont couvert l’événement sous tous les angles. Pour tous les médias, c’était « comme du bonbon ». On a réussi à y étirer le sujet à plus d’une semaine de couverture. Toutes les familles et le quartier entier y ont passé. Même le quartier a profité des visites touristiques. Tous les épanchements, pleurs et commentaires de parents et voisins nourrissaient les reportages. Ce fut l’heure de gloire des psychologues ce qui nous a donné le ou les profils du tueur suicidé. Sans compter notre connaissance améliorée des armes. En somme, un événement qui n’est pas passé inaperçu. La couverture médiatique a fait d’une information un gros événement dont les protagonistes sont devenus les vedettes, particulièrement le tueur post mortem.
Le droit à l’information se manifeste-t-il dans la quantité ? La surinformation ne conduit-elle pas à la sous-information ? Comment l’Être humain peut-il digérer tout cet amas de détails ? Un cornet de crème glacée est un délice, mais cinq cornets peuvent conduire à une indigestion. Trop, c’est trop. En plus, l’opinion immédiate, à chaud, non Lire la suite