Une péréquation pour les pauvres.

Saviez-vous qu’il y a 1226 multimilliardaires dans le monde et qu’ils possèdent 4,600 milliards de dollars.  92 multimilliardaires ont promis de verser à la société au moins la moitié de leur richesse (600 milliards $).  À leur mort, si ce n’est de leur vivant.  Ils donnent suite à un mouvement, nommé giving pledge,  (promesse de don) lancé par Bill Gates et Warren Buffet.  Il a pour but d’inciter d’autres multimilliardaires à faire comme eux et de léguer à des œuvres humanitaires une partie de ce qu’ils auront réussi à accumuler de leur vivant. 

Bill Gates a lancé la fondation Bill-et-Belinda Gates en 2000.  Il s’y consacre à temps plein depuis 2008.  La fondation dispose d’une dotation de 33,5 milliards de dollars (la moitié de sa fortune) et elle consacre des centaines de millions de dollars chaque année à la santé et au développement dans les pays les plus démunis.  Pour sa part, Warren Buffet a accepté de céder à cette fondation la totalité de son immense fortune (46 milliards en 2012) quand il mourra.

À son décès, Charles Bronfman, ex-Montréalais et ex-propriétaire des Expos, cèdera la majeure partie de sa fortune évaluée à 2 milliards de dollars à des œuvres philanthropiques.  M. Bronfman se joint ainsi aux 92 multimilliardaires ci-haut mentionnés.  Quelle belle affaire et quelle belle initiative.  Il faut aussi souligner la Fondation Lucie et André Chagnon, vouée au développement des enfants et à la promotion de saines habitudes de vie.  André Chagnon a injecté, dans ce qui est devenue la plus grande fondation philanthropique au Canada, 1,4 milliard de dollars obtenus lors de la vente de Vidéotron.  Ces gens n’ont pas fait vœux de pauvreté en ce faisant, mais le vœu d’une grande générosité.  Une valeur noble ! Grâce à eux d’innombrables organismes soulageront la misère et donneront un vrai coup de pouce au plus démunis.  Ils choisiront les causes qui leur tiennent à cœur et qui reflètent leurs valeurs.  Bien d’accord, de toute façon la société en sortira gagnante.  Souhaitons qu’un effet d’entrainement s’ajoute aux premiers 92 milliardaires ci-haut mentionnés pour retourner une partie de la richesse aux plus pauvres.

Et dire qu’au Québec, nous faisons partie de ce 10 % de privilégiés sur la planète qui possèdent la richesse.  Nous appartenons au groupe le plus pauvre des riches de la planète.  Malgré cela, même nos plus pauvres sont mieux nantis que bien des peuples sur le globe.  L’étude qui suit se termine en disant que le monde n’a jamais été aussi riche que maintenant.  Malgré tout, plus d’un milliard de personnes souffrent d’extrême pauvreté.  Peut-on mettre en doute ces chiffres de l’Unesco ?  OUF !

Selon les statiques publiées par l’UNESCO, 10 % de la population entière de la planète possède 85 % de la richesse totale.  2 % des adultes les plus riches détiennent plus de 50 % de la richesse globale.  Ce qui signifie que 90 % des êtres humains sur la planète ne possède que 15 % de la richesse totale.  Sur une population de 7 milliards d’habitants sur le globe, 37 millions d’individus seulement ont des revenus dépassant 500,000 $ US et que la moitié de la population planétaire, soit 3,5 milliards d’individus, ne reçoivent que 1,2 % du revenu total.  Un tiers des plus riches se retrouvent en Amérique du Nord, un autre tiers dans la grande Europe et l’autre tiers dans les pays riches de l’Asie comme l’Inde, le Japon, la Russie et la Chine.  Quoique pays communiste et pauvre, la Chine compte un nombre impressionnant des plus grands riches du globe.  Un million de multimillionnaires.  Encore plus renversant, ces chiffres qui démontrent que la richesse des trois personnes les plus riches sur la planète égale les revenus de 48 % des habitants de la terre.  Inimaginable que la production alimentaire annuelle puisse nourrir 12 milliards de personnes alors que nous sommes que 7 milliards de terriens.  Que de pertes !  Est-ce concevable qu’il en ait autant qui meurent de faim ?  Je n’invente rien.  Ce sont des chiffres officiels.

Bill Clinton, un ex-président des États-Unis, déclarait dans une conférence sur la pauvreté à Montréal que le seul budget dépensé par les Américains pour entretenir la guerre en Iraq aurait pu endiguer la pauvreté de tous ces pays, du même coup apaiser les tendances au terrorisme et éliminer la guerre.  Les É.U. ont dépensé 800 milliards de dollars pour la seule guerre en Irak.  Ce n’est pas un, mais 800 milliards.  Clinton a proposé d’oublier les guerres et de verser cet argent à contrer la pauvreté.  Dois-je en conclure qu’il est membre de mon club, soit celui des utopistes ?  Je me mets à rêver :  800 milliards de dollars à verser dans le fonds de la péréquation pour la pauvreté.  Wow !  Si la péréquation entre les provinces est une mesure juste, pourquoi ne la serait-elle pas entre les individus ?  C’est de cela que je parle.

Je me suis demandé où allaient ces dollars ?  Bien sûr, les fournisseurs de l’armée en armement, en bombes, en avion, en chars d’assaut, en habitacles, en nourriture, en vêtements, etc.  En somme à toutes les entreprises riches.  Américaines, françaises, russes, bien sûr !  On enrichit les riches avec l’argent qui aurait changé le visage de la pauvreté.  Et qui sait, la guerre n’aurait peut-être pas eu lieu.  Incroyable, non ?  Ce sont, sans conteste, les riches au pouvoir qui ont avantage à déclarer les guerres.  Pour s’enrichir.

Pendant ce temps, les démunis de la planète donnent naissance à des familles nombreuses.  Les mieux nantis ne font des enfants que parcimonieusement.  Une femme du Niger enfantera plus de 7 bambins ; au Mali et en Afghanistan plus de 6.  Les pauvres augmenteront rapidement leur population et les riches réduiront la leur.  La richesse appartiendra de plus en plus à moins de monde.  La concentration exagérée de la richesse et du pouvoir ne peut que faire naître des individus marginalisés, qui ne peuvent s’intégrer à la société, engendrant la criminalité et une fureur exacerbée.  Une belle recette pour une explosion populaire.  Je sens que cela va exploser.  Le volcan fera irruption.  Nous passerons de 7 milliards d’habitants sur la planète à environ 9 milliards dans 20 ans.  Comment les pauvres seront-ils nourris ?  L’eau potable sera-t-elle suffisante ?  Où immigreront-ils ?  Quelle parcelle de la terre les accueillera ?

Pour survivre, l’immense cohorte de pauvres devra moralement voler et massacrer les plus riches.  Alors que les riches dépensent « amoralement » toute cette richesse qu’ils pourraient déjà partager en s’associant au mouvement « Giving Pledge ».  Il y a assez d’argent et de ressources sur la planète pour mettre fin à la pauvreté.

N’oubliez pas de laisser un commentaire à ce sujet. Comme il s’agit d’une idée progressive et que des gens outrancièrement riches ont des idées de partage, çà mérite certes des commentaires et des points de vue.

 

 

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