LA FIBRE DE LA FIERTÉ QUÉBÉCOISE NOURRIE GRÂCE À NOS HÉROS.

En regardant la cérémonie de la personnalité de l’année 2012 La Presse/ Radio-Canada, j’ai senti monter en moi tous les ingrédients qui suscitent une grande fierté d’être québécois.  J’ai été subjugué tant par la qualité des personnalités qui ont été nommées que celles qui ont été récipiendaires. Toute nation a besoin de héros pour stimuler la fierté.  Ils étaient là, devant nous, nos héros, même ceux dont on ne parle jamais, ceux de l’ombre qui exploitent le meilleur d’eux-mêmes, qui atteignent et dépassent le seuil de l’excellence pour offrir à l’humanité le résultat de tant d’efforts.

Les feux de la rampe ont déjà fait rayonner le grand gagnant de l’année 2012, soit le Groupe Simple Plan.  Ce groupe transporte sur la scène internationale la création d’une excellente musique populaire, mais aussi une grande philanthropie en consacrant une partie de leurs gains à une fondation destinée au mieux être des jeunes.  Ils ont contribué à Tel-jeunes, Leucan et la fondation du Partage comme exemples.  Quelle belle référence d’engagement social que ces musiciens irradient grâce à la notoriété internationale déjà acquise.  Un groupe de chez nous.  Nous en sommes orgueilleux.

Comment ne pas être fiers d’Émilie Heymans qui a fracassé le record olympique en remportant 4 médailles en plongeon en autant de Jeux olympiques. Par sa persévérance et sa discipline qui lui ont permis d’atteindre aussi la perfection, elle a insufflé un idéal.

Que dire de ces deux chercheurs de l’Université de Sherbrooke qui viennent de découvrir ou, disons plutôt de percer la muraille, pour enfin avoir accès au virus du sida.  Une grande découverte internationale.  « Nous avons trouvé la serrure », disent les deux lauréats Nancy Dumais et Brenda Bell.  Que de travail !  Que de recherches !  Que de découragements !  Pendant que, sur la planète, ils étaient des milliers à chercher la même chose durant autant d’années, ces deux Sherbrookois l’ont réussi.  Encore une fleur dans notre paysage.  Ces gens ont atteint l’excellence, sans la renommée populaire et sans recevoir les applaudissements que reçoivent les athlètes olympiques.  Malgré cela, ils sont des protagonistes qui nous font sailir le torse.

Le film Monsieur Lazhar a valu moult reconnaissances à Philippe Falardeau depuis sa parution.  Il est déjà ce héros qui incite tous les autres cinéastes et les jeunes qui suivent à se dépasser pour aussi atteindre le couronnement.  Sa célébrité est déjà établie.  Hollywood vient de lui confier la réalisation d’un film à gros budget. Cette nouvelle consécration lui rappelle que tous les efforts et la persévérance font partie de la recette de l’excellence.

Monsieur Joey Saputo, envers et contre tous, a mis au monde l’équipe de soccer l’Impact, a construit le grand stade de soccer et a joint une ligue majeure nord-américaine.  Un investissement passionnel de plusieurs millions de dollars que seul un véritable entrepreneur audacieux peut oser réaliser, tout en dotant Montréal d’un équipement sportif international.  Croire en lui, en sa ville, avoir la persévérance d’affronter des obstacles majeurs lui donne la prestance des hommes d’affaires qui visent l’excellence.

L’inspiration que communique Evans Guercy est exceptionnelle.  Ce policier, spécialisé dans les gangs de rue, a décidé d’intéresser les jeunes du quartier St-Michel à la boxe :  L’Espoir.  Les résultats sont palpables et certains jeunes déjà peuvent même envisager une carrière. Son humanisme et son implication auprès des jeunes ont requis une détermination à nul autre pareil qui démontre comment l’excellence a fait de lui un autre de nos héros.

L’organisation de ce gala n’a pas oublié la relève.  Un jeune astronome de 15 ans, Laurent Jolicoeur a été le premier au monde à photographier l’ombre de la planète Jupiter et à le prouver scientifiquement.  Quelle fascination de l’écouter nous raconter toute la passion qui l’a habité !  Il a réalisé ce que des scientifiques adultes n’ont jamais réussi.  Excellent à 15 ans, que sera-t-il à 30 ans ?  Une autre belle histoire héroïque.

Il y avait dans la salle les 52 lauréats des prix hebdomadaires, parmi lesquels furent choisis les lauréats de l’année 2012.  Ils arboraient tous des curriculums tout aussi imbibés d’excellence.   J’aurais aimé entendre toutes les histoires d’excellence réunies dans cette salle.  Et pourquoi pas depuis 28 ans pour un total de 1456 lauréats.  Ils sont nos héros des temps modernes.  Ceux qui nous ont montré le chemin comment donner le meilleur de soi-même.  Il y a matière à une télésérie.

Les rapaces et les plus grands criminels de notre société ornent davantage notre paysage médiatique, que tous ces héros qui ont su inspirer la grandeur de l’être humain et qui restent méconnus.  Plusieurs historiens ont fait mourir nos héros historiques.  Les héros sont ceux qui se sont surpassés et que la nation garde comme idoles pour s’y identifier et nourrir sa fierté. Serait-ce une idée que de célébrer nos 1456 héros d’aujourd’hui pour inciter notre peuple à se bomber le torse de fierté ?

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Une réflexion au sujet de « LA FIBRE DE LA FIERTÉ QUÉBÉCOISE NOURRIE GRÂCE À NOS HÉROS. »

  1. bravo pour cette galerie, je trouve aussi qu’on engorge les journées avec des faits divers qui ne sont pas indispensables sans mettre l’accent sur les faits de découvertes ou de faits quotidiens tout simples de la vie de tous les jours.
    la vie il faut la regarder avec tendresse pour ce qu’il y a de beau et la remercier pour ce qu’elle peut nous apporter de simple et de vrai

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