Trump prépare un coup d’État.

Me voilà dans le troupeau des « conspirationnistes  ». Voilà les ingrédients que je mets dans la mijoteuse du complotiste pour justifier le coup d’État de Trump. À deux mois de la cérémonie de l’intégration du nouveau président des États-Unis et de la passation des pouvoirs soit le 20 janvier 202, Trump congédie son secrétaire d’État à la Défense.

Imaginez ! Il s’agit de celui qui ne lui a pas obéi en ne lançant pas les soldats de l’armée  contre les manifestants pro-Biden dans les rues. Il le remplacera par un autre ministre d’État qui le favorise en lui conseillant de ne pas démissionner de sa présidence. Tout cela à un mois de la passation des pouvoirs. Premier indice qu’il ne démissionnera pas.

Il congédie le directeur de la CIA et celui du FBI.  Tiens ! Tiens !

 

Tout cela pendant que Biden et Harris festoient leur victoire et constituent un grand comité d’experts pour lutter contre le coronavirus.

Comme coup d’État, en tant que commandant de l’armée, il peut faire emprisonner le duo Biden Harris et plusieurs de leurs supporteurs les accusant de préparer un coup d’État en posant des actions illégales.

Plusieurs grands avocats républicains sous la férule de son procureur général Blair préparent des contestations judiciaires pour reconnaître des fraudes dans le système électoral et que des milliers de votes sont illégaux. Leurs présomptions soutiennent que seuls les votes de la journée d’élection sont valables et tous ceux par la poste ne le sont pas.

Conséquent avec son opinion, le président recommande à ses participants de ne pas voter par la poste. Il est déjà évident que l’ensemble des votes par la poste seront favorables à son adversaire Joe Biden. Ses hommes de loi contesteront  ces votes illégaux (par la poste) et des fraudes non démontrées et exigeront des recomptages judiciaires pour compliquer l’opération.  Sachant qu’un très grand nombre de juges ont été nommés par Donald Trump, les jugements risquent d’être  biaisés en sa faveur.

Faisant fi de la Covid 19, il remplit des auditoriums lors de rallyes presque tous les jours de supporteurs très enthousiastes. Tribun extraordinaire, il les chauffe à bloc pour être acclamé constamment. Il les convainc de l’illégalité du scrutin et de voter en personne le jour du scrutin. Il dénonce les masques inutiles et les persuade qu’il s’agit d’une simple grippe et que ça va passer tout simplement malgré les milliers de morts.

Tribun charismatique, ce sont par centaines les faussetés et les mensonges qu’il abreuve ses auditoires tout ouïe. Il se proclame un président populaire et  croit en sa victoire.

Tandis que son adversaire Biden, toujours masqué, respectant les avis de spécialiste de la Covid 19, ne se présente que devant de petits groupes distancés et virtuellement à la télévision. Dénonçant les mensonges de Trump, son discours est franc et direct, sans les acclamations, et rejoint une population plus instruite.

Un secrétaire d’État, séduit par Trump, endossera son discours après le scrutin. Il affirmera que l’aura et son appui populaire démontrent sa victoire et qu’il est impossible que son rival soit le gagnant  avec une campagne aussi terne.

Puisque 71 millions d’Américains ont voté pour lui, il organisera des rallyes comme il sait le faire pour chauffer à bloc ses partisans en disant de le supporter en tant que président, ce qu’il est toujours. Car la cérémonie du 20 janvier couronnera son deuxième mandat.

Son fidèle secrétaire d’État, Mike Pompeo, a dit que l’administration de Trump préparait une transition « en douceur » vers… une deuxième administration Trump.

Une phrase qui démontre la vérité de mon complot. Je n’aurais jamais cru écrire de tels propos.

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