Donner un sens à Noël

L’origine de Noël n’était pas une fête religieuse au départ. C’était la fête de la lumière. Les premiers jours où la lumière s’allonge. On célébrait la et les lumières bien avant la naissance de Jésus. Les premiers chrétiens considérant Jésus comme la lumière en ont fait coïncider la journée. Même le sapin illuminé

participe à cette période de réjouissance. Les sapins sont rares dans la région désertique de Nazareth. Et même aujourd’hui, les athées célèbrent cette période en souhaitant un joyeux Noël sans aucune connotation religieuse.

C’est en écoutant le père Benoit Lacroix, ce prêtre dominicain, historien surtout en histoire médiévale, théologien et philosophe, dont on a souligné le centenaire le 8 septembre dernier, que j’ai appris ce qui précède. Il avouait consacrer sa journée à la paix en pensant à Confucius, Jésus, Mahomet, Bouddha, Gandhi et tous les autres qui ont préconisé la paix. Pourquoi pas une journée consacrée à la paix ?  Et à la lumière bien sûr. Nous consacrons bien des journées à toutes sortes de causes, pourquoi pas une journée à la paix.

Joyeux Noël et que la paix soit avec vous !

En me promenant dans les rues de ma ville au temps des fêtes, je n’ai jamais vu autant de lumières orner les maisons. Et de moins en moins les références à la naissance de Jésus comme les crèches. Le visage religieux semble s’estomper avec les années. La lumière prend la place qui lui était dévolue à l’origine.  La lumière accompagne depuis toujours la joie et l’allégresse.

Mais à chacun d’y accorder la signification qu’il désire. Tout un chacun fête son choix, les catholiques, les chrétiens, et les autres comme les tièdes et les athées. Tous autour de la lumière ! De la lumière qui se pointe à nouveau pour éclairer plus longuement les jours à venir ! C’est le solstice d’hiver !

J’aime bien cependant consacrer ce temps et cette journée à la paix, comme le suggérait le centenaire Benoit Lacroix. Faire la paix, le temps d’une trêve. Avec sa famille, avec ses amis et même ses ennemis. Une journée de trêve dans le monde inondé de guerres sanglantes. N’est-ce pas un geste de paix que d’accueillir tous ces réfugiés qui fuient la désolation et la pauvreté?

La paix commence dans l’âme de chacun. À commencer dans la mienne et dans la vôtre. Pour qu’elle se propage. À quoi sert de rêver à la fin de la guerre sur la planète, si elle corrompt nos propres vies. Faire la paix autour de soi, n’est-il pas un début pour donner un sens à cette fête de Noël, un sens autre que les parties, les beuveries et les antagonismes. Un sens qui ne peut que se proliférer et s’épandre. Un jour, peut-être tout autour du globe y aura-t-il une trêve ?  Peu importe sa couleur, sa religion, sa nation. Comme la chanson : « Quand les hommes vivront d’amour ».  Est-ce que la paix dans nos vies est une utopie ?

Joyeux Noël et que la paix soit avec vous !

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Une réflexion au sujet de « Donner un sens à Noël »

  1. Il m’arrive de penser qu’il nous faudrait réinventer nos Noël car si nous reculons l’horloge du temps, la vie a bien changé. Les familles sont beaucoup moins nombreuses et de plus en plus éloignées. Les budgets ont diminués alors qu’on avait pris l’habitude des fêtes grandioses où l’abondance en tout s’étalait à profusion. Je connais plusieurs gens qui dorénavant se retrouvent seuls aux fêtes. Les enfants fêtent avec les amis alors que les aînés, faute de moyens, préfèrent se tenir à l’écart plutôt que d’afficher leur manque de moyens. Les cadeaux aux invités, les vins à apporter, un plat à cuisiner et la nouvelle tenue à aborder ne permettent pas à tous d’être du programme.

    Il y a aussi les biens nantis qui se targuent d’avoir le besoin essentiel de soleil en allant dans le Sud. Fini les tracas des cadeaux, de recevoir et d’aller visiter ses pairs ; on va dans le Sud et on a la paix. Vite fait vite régler.

    Et il y a les familles unies et heureuses qui perpétuent les traditions dans la joie et le bonheur. À l’intérieur de ces mêmes familles on y retrouvent ceux qui y vont par obligation (généralement les ados), d’autres pour ne pas rester seul, certains pour afficher leur montée sociale et d’autres par pur plaisir de voir la famille réunie au grand complet. Il y a aussi les éternels absents qui œuvrent dans les services essentiels ; hôpitaux, policiers, pompiers, sécurité, etc. où ceux pour qui toute excuse est permise pour ne pas être présent soit par déni de la famille ou pour être avec des gens avec qui ont a plus d’affinités´.

    Certains iront à l’Église pour fêter la Nativité alors que d’autres feront une introspection des bons et mauvais passages de l’année écoulée. C’est le temps de l’année ou l’on parcours la scène politique, où l’on fustige nos politiciens pour le plaisir de faire monter le ton des discussions, que l’on met à jour nos faits et gestes qui ont marqué notre année et on se plie de bonne grâce aux doléances des uns et on s’amuse à celui qui aura la meilleure blague à raconter. On repart chez soi gavé de rires et d’au revoir qui parfois s’avèrent en promesses plus ou moins tenues, c’est selon chacun. Le temps des fêtes est significatif car il marque le passage d’une année en l’autre. Il crée de l’espoir en se disant que tout n’est pas perdu et que tout peut arriver. C’est l’espérance d’un nouveau souffle qui amènera ce qu’on attend depuis si longtemps et ce que l’on veut oublier au plus vite.

    Mes meilleurs vœux à tous.

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