Pierre Karl Péladeau a une personnalité transcendante. On a d’yeux que pour lui. Il en impose. On dirait que les gens de pouvoir développent une attitude de vainqueur dans leur geste et dans leur présence. Il semble dire : « J’arrive ». L’homme d’affaires est persuadé qu’il peut faire aboutir « l’indépendance ». La confiance domine chez lui. Il n’a pas bâtit son empire en doutant de lui. C’est un entrepreneur. Il en a le profil. S’il se lève le matin avec une idée nouvelle, elle sera mise en application le jour même. Ce n’est pas pour rien qu’on lui a confié la présidence de l’Institut de l’entrepreneuriat. Il cadre bien avec le slogan du PQ puisqu’il est « déterminé ». Au centuple ! Dans le milieu, on dit de lui que c’est un homme qui « call les shots »; il livre la marchandise. Il sait faire arriver les projets. Pourquoi pas l’indépendance ?
Il est un « solitaire (loner) ». Seuls les gens à son image, peuvent travailler de pair avec lui. Et voilà, le bât qui blesse ! En politique, on jase, on discute. Il faut se faire des Alliés ! Il faut prendre le temps ! Vivre en collégialité ! Lui, ne comprend pas que les choses ne se fassent pas immédiatement. Souhaitons qu’il ait la patience. S’il fallait que le PQ tombe dans l’opposition, je ne parierais pas sur sa carrière.
Il n’est pas le grand orateur qu’on pourrait soupçonner. N’a pas la langue de bois. Il dit les choses comme elles doivent être dites. Si les journalistes le questionnent à nouveau, il répondra que sa première réponse était adéquate et qu’il faut vivre avec. J’essaie de l’imaginer répondre à la période des questions à l’Assemblée nationale. Il me fait penser à un éléphant dans une ménagerie de verre.
Peu de leaders du monde des affaires n’osent faire le sacrifice de plonger dans l’arène politique. Toute entreprise qui fait des affaires avec l’État amènera son lot de suspicions, de conflits d’intérêts. Nous vivons dans un petit monde où si tu fais quelque chose, tu toucheras à tout comme ses entreprises tentaculaires.
Amusant de voir le parti libéral, le parti de l’élite du monde des affaires, s’acharner sur le premier de la confrérie qui ose. Il y a si peu de gens d’affaires qui osent. Une perte évidente de salaire et de statut social, de sacrifices, à moins d’opter pour le fédéralisme et donc le Parti libéral.
Son père était à la tête d’un empire d’imprimerie à travers le monde. Ce qui a fouairé. Il en a hérité. Un cadeau piégé. Il s’est retourné vers de multiples autres avenues et l’entreprise actuelle est son œuvre. Il a même fait de Vidéotron, chaotique au début, un fleuron du Québec. De l’imprimerie en mauvaise posture, il a fait le saut dans les médias électroniques et la convergence des entreprises. À bout de bras. De mauvais caractère et surtout de détermination. Il ne l’a pas eu facile.
Mais pourquoi faire le saut en politique quand sa personnalité est aux antipodes de la vie politique. Cependant, chose certaine, il ne peut qu’influencer au mieux la classe politique. Mais encore, il doit se faire élire dans un comté. Faire du porte-à-porte, des sessions de poignée de main, des sourires en tout temps, à l’écoute des petites gens. Voilà un acte d’humilité que ne connaissent pas ceux qui héritent d’un comté gagné à l’avance. Puis, il aura à défendre ses nombreux conflits d’intérêts. Comme l’a dit le Commissaire à l’éthique : « PKP est hors-norme ».
PS. Je ne connais pas personnellement PKP. Ce portrait en est un de personnalité.
Vous devriez voir la frénésie qu’à susciter l’arrivée de PKP dans l’arène politique, J’ai des amis anglophones qui se sont désabonnés de Vidéotron pour aller chez Bell ! La peur d’un référendum est ancrée en eux et qu’importe ce que vous direz. Beaucoup dénigre PKP comme employeur et je trouve cela très triste. À ce que je sache,les employés de Vidéotron gagnent très bien leur vie, il y a de pires employeurs dont on ne dit mot. Il va de soi qu’advenant la défaite de PKP dans son comté. il quittera la politique ou on le forcera à vendre ses actions provenant des médias. Devant l’accueil frileux que les québécois lui ont fait, je ne peux le blâmer. Cela aura été une année difficile pour PKP et j’espère qu’il ne gardera pas un goût trop amer de cette aventure et sans perdre trop de plumes.
comment un être humain deviens un DICTATEUR je crois que il est habitué de
toujours gagner , même s’il a travaillé fort pour y arrivé c’est encore pire sa
confiance en lui même est inébranlable , il ne peux plus en décrocher , il n’y a que sa vision qui compte et il deviens dangereux et je crois que PKP est ce genre
d’individu parfais pour la dictature .
Nous les québécois quand un des nôtres se hisse au sommet, on veut le décourager, le rabaisser, l’écraser. PKP est riche, il n’est pas obligé de faire de la politique.
S’il le fait c’est pour aider son peuple pas pour lui nuire. Saluons le courage qu’il a de se lancer dans une aventure aussi exigeante. Encourageons-le à donner le meilleur de lui-même, donnons-lui la chance de montrer ce qu’il peut faire pour le Québec. Les Péladeau, de père en fils, ont fait leur preuves.