L’HUMOUR QUÉBÉCOIS EST-IL À SON APOGÉE ?

Le besoin de rire a toujours fait partie de nos cultures.  Mais au Québec, on l’a élevée au niveau d’une industrie.  Nous en sommes devenus de grands consommateurs.  Nous semblons avoir plus besoin de rire qu’ailleurs comme une thérapie de masse.  Voilà une belle étude pour sociologue, anthropologue et psychiatres.  Mais nul n’est besoin d’études pour faire un constat. Lire la suite

APPRENDRE À LIRE LES RIDES.

 Apprendre à lire les rides !  Quelle belle métaphore !  Certaines personnes lisent les lignes de la main pour ausculter l’avenir, d’autres lisent les rides du visage pour comprendre le passé, la vie et les humains.  Pourquoi un jeune trouvera-t-il laide une femme de 70 ans avec des rides, alors que moi je la trouverai belle et séduisante ?  Parce qu’il faut des années pour en déchiffrer l’alphabet.  Les jeunes sont plutôt des Lire la suite

Plus performante ? Une nouvelle génération de vieux.

Une nouvelle génération de vieux vient de surgir.  Ils ont encore peut-être 20 à 25 ans à vivre, du moins ils l’espèrent.  Souvent le déni de la vieillesse et de la mort est présent et les rendent invincibles.  Ces nouveaux vieux sont actifs et plein d’énergie, autonomes, plus aventuriers, avec une intelligence vive, en meilleure santé que les Lire la suite

STOPPER LA SÉQUENCE DE BAINS DE SANG !

Connaissiez-vous la ville de Newton au Connecticut avant la tuerie à l’école Sandy Hook ?  Tous les médias électroniques, écrits et sociaux ont couvert l’événement sous tous les angles.  Pour tous les médias, c’était « comme du bonbon ».  On a réussi à y étirer le sujet à plus d’une semaine de couverture.  Toutes les familles et le quartier entier y ont passé. Même le quartier a profité des visites touristiques.  Tous les épanchements, pleurs et commentaires de parents et voisins nourrissaient les reportages.  Ce fut l’heure de gloire des psychologues ce qui nous a donné le ou les profils du tueur suicidé. Sans compter notre connaissance améliorée des armes.  En somme, un événement qui n’est pas passé inaperçu. La couverture médiatique a fait d’une information un gros événement dont les protagonistes sont devenus les vedettes, particulièrement le tueur post mortem.

Le droit à l’information se manifeste-t-il dans la quantité ?  La surinformation ne conduit-elle pas à la sous-information ?  Comment l’Être humain peut-il digérer tout cet amas de détails ?  Un cornet de crème glacée est un délice, mais cinq cornets peuvent conduire à une indigestion.  Trop, c’est trop.  En plus, l’opinion immédiate, à chaud, non Lire la suite

JE REVENDIQUE LE DROIT D’APPELER VIEUX…UN VIEUX.

Je revendique le droit d’appeler vieux… un vieux.  En en croire une intelligentsia, il faudrait bannir ce mot du vocabulaire parce qu’il fait …vieux.  Et, semble-t-il, ce n’est pas bien de dire « vieux » à un vieux.  Comme le mot aveugle qui devient non-voyant ou sourd qui devient malentendant ?  Pour moi, un sourd est un sourd, un chat est un chat et un Vieux est un Vieux.  Tout comme moi !  Qui a 71 ans !  Je trouve ridicules toutes les expressions qu’on tend à employer pour éviter de prononcer le mot « vieux».  On dit bien JEUNE pour identifier la jeunesse.  N’est-il pas normal de dire vieux pour identifier la vieillesse.  Je suis disposé à arborer ce terme comme un galon à mon épaule, pour les 20 prochaines années.  Après on dira de moi :  le vieillard.  Doit-on noter que les mots vieillesse, vieux et vieillard commencent par les trois lettres de…vie ?

Qui sont ces gens qui se sont permis de dénaturer le mot vieux ?  Sous quel prétexte a-t-on décidé d’excommunier le mot vieux ?  Pour contourner en douce ce mot, on a même inventé, dans de quelconques officines, de curieuses expressions qu’on imagine valorisantes pour faire oublier le pseudo décevante vieillesse.  L’innovation du siècle, exclusive au Québec :  « l’âge d’or » !  Si la vieillesse est l’âge d’or Lire la suite

LA FIBRE DE LA FIERTÉ QUÉBÉCOISE NOURRIE GRÂCE À NOS HÉROS.

En regardant la cérémonie de la personnalité de l’année 2012 La Presse/ Radio-Canada, j’ai senti monter en moi tous les ingrédients qui suscitent une grande fierté d’être québécois.  J’ai été subjugué tant par la qualité des personnalités qui ont été nommées que celles qui ont été récipiendaires. Toute nation a besoin de héros pour stimuler la fierté.  Ils étaient là, devant nous, nos héros, même ceux dont on ne parle jamais, ceux de l’ombre qui exploitent le meilleur d’eux-mêmes, qui atteignent et dépassent le seuil de l’excellence pour offrir à l’humanité le résultat de tant d’efforts.

Les feux de la rampe ont déjà fait rayonner le grand gagnant de l’année 2012, soit le Groupe Simple Plan.  Ce groupe transporte sur la scène internationale la création d’une excellente musique populaire, mais aussi une grande philanthropie en consacrant une partie de leurs gains à une fondation destinée au mieux être des jeunes.  Ils ont contribué à Tel-jeunes, Leucan et la fondation du Partage comme exemples.  Quelle belle référence d’engagement social que ces musiciens irradient grâce à la notoriété internationale déjà acquise.  Un groupe de chez nous.  Nous en sommes orgueilleux.

Comment ne pas être fiers d’Émilie Heymans qui a fracassé le record olympique en remportant 4 médailles en plongeon en autant de Jeux olympiques. Par sa Lire la suite

Il est impossible à un vieux de 70 ans de penser comme les jeunes de vingt ans.

Lors des manifestations bruyantes des étudiants en 2012, j’ai regardé à la télévision ce qui me semblait un grand party d’étudiants.  Des démonstrations dans la rue qui me rappelaient les grandes marches et les grands rassemblements des années 60 et 70.  En consultant leur manifeste, je relisais les manifestes de l’époque de la révolution tranquille et même bien avant comme le Refus global, l’Option souveraineté-association, celui du FLQ et de tant d’autres, même sur la scène internationale.  Et je me suis dit :  rien de nouveau sous le soleil.

 Que de clichés on ne peut plus semblables à ceux véhiculés dans les années soixante par nos étudiants et aussi dans l’Europe de l’Est.  Le communisme en est issu avec les écrits de Karl Marx et autres.  Il n’y a que des travailleurs, des travailleuses et des exploiteurs au cœur de ces manifestes. Il y en a que pour le prolétariat, quoi !

Maintenant la différence découle avec la présence des médias sociaux et médias généralistes.  La facilité des contacts des réseaux Lire la suite

UNE SOCIÉTÉ OÙ LES CITOYENS VIVENT À VISAGE DÉCOUVERT.

À propos d’une femme voilée d’un niqab devant un tribunal, la Cour suprême n’a pas vraiment tranché !  Elle a plutôt erré.  Quatre juges sont en faveur, mais concèdent à un juge de première instance d’en décider autrement selon certains critères.  Deux autres juges sont en défaveur, mais concèdent à un juge de première instance d’en décider autrement selon certains critères.  Un dernier juge dissident est en faveur du port du voile pour toutes raisons religieuses.  Je me suis farci l’extra- long jugement du tribunal pour découvrir que de hauts juristes ne peuvent faire l’unanimité sur cette question.  Comment la société peut-elle, elle, la faire.

Le port du niqab, ce voile qui cache le visage, est invoqué pour satisfaire des raisons religieuses.  Je n’arrive pas à donner mon aval à ce point de vue.  J’ai déjà circulé dans un petit village musulman où 25% des femmes portaient le niqab, donc à visage Lire la suite

ABOLISSONS LES POURBOIRES !

À la sortie du restaurant, j’ai payé mon repas 20 $ plus les taxes de 15 % soit 3 $ pour un total de 23 $.  Mais j’ai laissé au serveur un pourboire de 3 $.  Dans les faits :  pour payer l’employé du restaurateur.  À la discrétion du service, me dira-t-on.  Foutaise :  frais de service 15 % !  Résultat :  une somme globale de 26 $ pour un repas annoncé 20 $.  Pourquoi faut-il payer un pourboire dans un restaurant ?  Pourquoi le restaurateur ne paie-t-il pas ses employés comme toutes les diverses compagnies qui offrent un service au client ?  En laissant 3 $ sur la table, c’est payer un service sans les taxes, donc c’est payer aunoir au vu et au su de tous.  Même le ministre des Finances pratique ce qu’il exècre.

 Il est vrai que si le restaurateur assume le salaire total de son employé, il devra ajouter les taxes.  Le prix de la facture sera légèrement plus salé, soit 26,45 $.  Pour quelle raison doit-on esquiver les taxes dans ce cas-ci, alors que socialement c’est illégal.  Le restaurateur aurait du annoncer son repas 23 $ plus les taxes.  Évidemment, Lire la suite

DANS LA PEAU D’UN JURÉ AU PROCÈS DE GUY TURCOTTE

.« Non criminellement responsable. »  Le verdict unanime des onze jurés du procès de Guy Turcotte vient de tomber le 5 juillet 2011 comme une massue.  L’opinion publique est offusquée, indignée, scandalisée et la clameur populaire se fait entendre comme l’explosion du tonnerre.  Selon cette dernière, l’acquittement théorique honore un homme qui a avoué les meurtres sauvages de ses deux petits enfants.  Il n’en fallait pas plus pour mettre en doute, une autre fois, notre système de justice.  Comment onze jurés, hommes et femmes sains d’esprit, recrutés au sein de notre peuple, peuvent-ils unanimement en venir à une conclusion aussi aberrante, conclut la logique populaire.  Quant à moi, je refuse de croire dans la stupidité du jugement de ces jurés.  Pour essayer de comprendre le cheminement de ce jugement, j’ai élaboré une hypothèse en devenant moi-même le juré no 11.

«…En ce 12 avril, nous étions 144 personnes à être convoquées.  Je fus choisi le onzième pour juger Guy Turcotte.  Je m’en serais bien passé.  Outre le cas Latimer qui Lire la suite

Pendant que je vieillis bien, d’autres s’acharnent à rajeunir.

Quand j’avais 40 ans, je trouvais atrocement vieux les gens de 60 ans et plus.  J’osais affirmer que leurs propos passéistes flirtaient avec le radotage.  Dans le confort, avec leur passé, ils ignoraient que le monde avait changé.  Je souhaitais qu’ils s’occupent à autre chose.  Qu’ils nous laissent toute latitude à bâtir le monde futur.  Que de choses absurdes peut-on dire à cet âge ?  Surtout, quelle vision négative peut-on propager sur la vieillesse, cette vieillesse qu’on atteint 25 ans plus tard ?

 Maintenant que j’ai 71 ans, je trouve les jeunes de 40 ans, bien jeunes.  Les 30 années qui me séparent d’eux sont pleines d’un savoir qui leur fait défaut.  Je prêche évidemment pour ma paroisse.  Le radotage dont ils nous affublent est en fait un passé, un passé fécond qui s’exprime et conseille ; là où l’on puise la sagesse.  Est-ce que le monde a changé ?  Dans les faits, seul l’environnement de l’homme s’est transformé ; mais pas l’Homme lui-même.  Il est toujours le même.  Si complexe que nous ne vivrons jamais assez vieux pour en saisir toute sa complexité.  Les connaissances qui viennent avec les années aident à nous y retrouver un tant soit peu.

 En somme, j’aborde ce sujet pour nous inciter à célébrer la vieillesse.  À 40 ans, on devrait voir la vieillesse comme un avenir prometteur de sa vie auquel on aspire. Hélas, Lire la suite

Une péréquation pour les pauvres.

Saviez-vous qu’il y a 1226 multimilliardaires dans le monde et qu’ils possèdent 4,600 milliards de dollars.  92 multimilliardaires ont promis de verser à la société au moins la moitié de leur richesse (600 milliards $).  À leur mort, si ce n’est de leur vivant.  Ils donnent suite à un mouvement, nommé giving pledge,  (promesse de don) lancé par Bill Gates et Warren Buffet.  Il a pour but d’inciter d’autres multimilliardaires à faire comme eux et de léguer à des œuvres humanitaires une partie de ce qu’ils auront réussi à accumuler de leur vivant. 

Bill Gates a lancé la fondation Bill-et-Belinda Gates en 2000.  Il s’y consacre à temps plein depuis 2008.  La fondation dispose d’une dotation de 33,5 milliards de dollars (la moitié de sa fortune) et elle consacre des centaines de millions de dollars chaque année à la santé et au développement dans les pays les plus démunis.  Pour sa part, Warren Buffet a accepté de céder à cette fondation la totalité de son immense fortune (46 milliards en 2012) quand il mourra.

À son décès, Charles Bronfman, ex-Montréalais et ex-propriétaire des Expos, cèdera la majeure partie de sa fortune évaluée à 2 milliards de dollars à des œuvres philanthropiques.  M. Bronfman se joint ainsi aux 92 multimilliardaires ci-haut mentionnés.  Quelle belle affaire et quelle belle initiative.  Il faut aussi souligner la Fondation Lucie et André Chagnon, vouée au développement des enfants et à la Lire la suite