EN BREF. La mode inspirée des tribus

J’ai eu l’opportunité de visiter bien des pays. Mon côté globetrotteur s’y rassasiait à volonté.  J’ai toujours particulièrement été fasciné par l’exotisme  qui enrobe les tribus que je rapportais  grâce  à mon appareil photographique. Chaque tribu montre son identité par des bijoux, des costumes, des tatouages.

Pour beaucoup, c’est là des questions de beauté, pour d’autres des raisons de traditions, de cérémonies, d’identifications militaires, et de multiples usages.  Plusieurs conservent souvent le tout pour des cérémonies touristiques que je captais avec mon appareil photographique.

À mes retours au Québec, j’ai toujours été amusé de voir la mode adoptée par mes concitoyens.  Ce fut l’anneau dans le nez comme les indigènes  des tribus visitées. Je me souviens d’avoir photographié dans un abri de paillasse, une femme décorée avec cet anneau. Et que dire des sourcils transpercés, des nombrils et des lèvres.

Ajoutons à cette nomenclature, les tatouages qui ont adopté le mot anglais de « tattoo ». J’ai surtout vu les tatouages faits à la peinture végétale et non gravés dans la peau. Jamais vu autant de tatouages sur un même corps. Les tatoués parlent d’identité. Quelle identité ?

Je me questionne sur l’inspiration des gourous de notre mode. Quelle sera la mode des générations à venir ? Il suffit de visiter les aborigènes les moins civilisés.

La solitude de ma mère.

Ma mère est décédée à l’âge de 96 ans. Dans une institution.

Elle priait pour que Dieu vienne la chercher. Elle était très lucide, mais le corps l’était moins. Outre sa hanche qui ne la soutenait plus, elle nécessitait une attention constante comme pour manger. Elle souffrait de solitude. Elle qui avait été active toute sa vie, entourée par la famille et ses amis, elle participait à plein d’activités communautaires. Elle a été autonome très longtemps et vivait dans une résidence privée.

 Je me souviens, elle avait 85 ans, et m’avait confié qu’elle souffrait de solitude, qu’elle souhaitait que Dieu vienne la chercher. Ses amies étaient décédées. On ne pouvait imaginer combien chaque décès lui avait causé un immense chagrin. Un deuil foudroyant. De telle sorte qu’elle se retrouvait seule. Les journées à végéter dans sa chambre lui paraissaient atrocement longues. Sa vue ayant faibli, la lecture et la télévision, ses dernières amies, lui avaient faussé compagnie. Lire la suite

-Hé Claude, tu pars en vacances ?

-Mais non, je pars en voyage !

Parce que je suis un vieux retraité de 77 ans, je me considère toujours en vacances. Même si je cumule quelques activités de bénévolat  et divers passe-temps comme la lecture. Quand je pars en voyage, je quitte mes longues vacances pour découvrir d’autres cieux. Inutile vous dire qu’au retour, épuisé, et la tête pleine d’informations, je replonge dans mes vacances quotidiennes de retraité.

Je m’explique. Avoir un horaire d’activités plus parsemées comme trois conseils d’administration à tendances sociales, écrire des textes comme celui-ci et pour mon blogue, faire de petits travaux sur mon terrain et  à la maison, profiter de temps libres pour lire de grands polars ou des livres plus sérieux, flâner allégrement, voilà un programme de vacancier retraité. Lire la suite

EN BREF. Le scrutin proportionnel mixte

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Il est dans les plans de l’Assemblée nationale de modifier notre mode de scrutin pour les prochaines élections. Je me suis laissé tenter par ce projet où l’Assemblée nationale  serait composée de tous les partis politiques au prorata du pourcentage des votes recueillis. Selon le mécanisme de la proportionnelle, la CAQ ne serait pas un parti majoritaire, mais minoritaire.

Imaginez les dossiers chauds dans l’actualité sous cette nouvelle formule où le parti de la CAQ doive négocier les modalités  de la Laïcité et de l’Immigration avec les partis de l’opposition afin de soutirer les votes nécessaires pour leur adoption.

Le comportement actuel aussi enfantin des partis de l’opposition en exigeant des modifications formelles et opposées rendraient insignifiantes ces deux lois.

Ma tentation favorable à la Proportionnelle mixte vient d’être échaudée à la vue du spectacle dégradant qui se déroule actuellement.

Je préfère un système qui permette un gouvernement majoritaire malgré des faiblesses dans la représentation. La gérance d’un tel État en serait facilitée.

Comment de grandes réalisations  comme la Baie James, la fondation du Ministère de l’Éducation, la nationalisation de l’électricité et la loi 101 auraient-elles vu le jour, et dans quel état, en faisant confiance à la Proportionnelle mixte ?