GAFAM : Les géants américains du Web roulent sur l’or !

À eux seuls, les 5 titres du GAFAM  représentent  aujourd’hui près de 25% de la capitalisation boursière du S&P 500 de la bourse de New York, le plus important indice boursier du monde, soit 6939 milliards US ou  8890 milliards CAN.  C’est ce que rapporte Michel Girard dans le Journal de Montréal de samedi.

Le GAFAM roule sur l’or.

Le directeur parlementaire du budget à Ottawa a calculé qu’une nouvelle taxe de 3% sur les revenus du GAFAM ,  soit  21 milliards l’an, rapporterait  632 millions l’an.

Justin Trudeau attend de joindre une manœuvre commune de tous les pays du G7 pour imposer sa taxe de 3% puisqu’il craint des représailles de Trump qui veut défendre les multimillionnaires américains du GAFAM. Lire la suite

En BREF

LES VIEUX NE SONT PLUS SEULS À  VIVRE LA SOLITUDE.

Il y a des lustres que les vieux vivent la solitude. Celle-là que la population de tant de pays apprend à connaître grâce au confinement. La crise du coronavirus s’est infiltrée subrepticement pour leur permettre de découvrir les tenants et aboutissants.

Les vieux connaissent bien la solitude, eux qui la vivent depuis des lustres.

Il y a bien le téléphone ou le « skype » pour tenir compagnie aux jeunes et nouveaux adeptes. Même si la distance brouille les ondes de la présence humaine et physique.

L’ennui envahit ces nouveaux constamment confinés. Vautrés sur le divan à visionner la télé qui présente les platitudes de la fin de saison et la multitude de reportages en boucle sur la crise, les plus jeunes en ressentent l’atmosphère  sinistre.  Ils découvrent le monde de la solitude habituelle des vieux.

Il est possible de sortir en solitaire pour faire une marche de santé ou de compléter l’épicerie de la semaine. Un privilège dont ne profitent  pas en ces temps les vieux de plus de 70 ans qui doivent rester confinés pour se protéger des autres.

L’impossibilité de recevoir famille et amis dans leur maison ou appartement rend la solitude plus intense qu’à l’habitude. L’épicerie peut être livrée sur le perron tout comme la pharmacie. Seuls des amis, s’il y en a, peuvent faire les commissionnaires, mais ne peuvent entrer.

Pour le reste c’est « as usual » pour les vieux. « Comme d’habitude » raconte la chanson.  Pour les autres, vous comprenez ce qu’est la solitude des vieux. Il ne sont plus seuls pour l’instant.

LES VIEUX PINGRES DES MULTINATIONALES.

Les Amazon, Microsoft, Apple, Facebook, Wallmart, Google et compagnies ont décidé de donner ensemble 500millions de dollars$ pour soutenir la lutte à la pandémie de Coronavirus. Bande de vieux pingres !  En plus de ne pas payer d’impôts et de profiter allègrement de l’évasion fiscale, ils supportent la lutte à la pire crise de l’humanité en grattant timidement le fond du tiroir.

Ce sont des milliards de dollars qu’ils esquivent aux trésors publics de multiples pays. C’est par milliards de dollars que les proprios engrangent leurs fortunes personnelles.

Que représentent 500 millions de dollars pour aider une telle pandémie qui sévit sur toute la planète, qui additionne ses milliers de morts et de malades graves ? Leurs clients !

Ce sont des centaines de milliards de dollars que représentent les vrais bénéfices de ces entreprises et vraies fortunes personnelles.

Ils auraient fait une contribution de 50 milliards de dollars, une somme généreuse, mais pas à leur hauteur. 100 milliards de dollars, voilà une juste contribution à laquelle je dirais : MERCI.

 

Québec est le champion des subventions aux entreprises

Pourquoi les entreprises ont-elles autant besoin de subventions gouvernementales pour fonctionner ?  Les capitalistes qui critiquent la lourdeur et les décisions sociales des gouvernements sont les premiers à réclamer des subventions, des prêts ou des crédits d’impôt. Que soit pour couvrir des pertes ou s’associer à des programmes.

Certaines entreprises ont même un département ou une personne pour découvrir les programmes disponibles. Il est aberrant que ces tenants de la libre entreprise soient aussi gourmands des dollars de l’État alors qu’ils en réclament la réduction de sa taille. Ce sont ces mêmes entreprises choyées qui abreuvent l’État avec parcimonie les impôts sur leurs profits ou transfèrent ces dits profits dans des paradis fiscaux. Lire la suite

Évasions fiscales à faire dresser les cheveux sur la tête

En lisant les lignes suivantes, les cheveux vont vous dresser sur la tête. Après avoir écrit mon article sur les libertariens dans lequel je démontrais que Google, Apple, Facebook, Amazon et EBay comme exemple, ne payaient que des impôts minables aux États-Unis, ceci légalement,  grâce à l’évasion fiscale.  Lire la suite