Le calorifère de la planète et ses conséquences.

Voilà un sujet dont l’actualité est au cœur de toutes les chaumières.

Je ne suis pas un scientifique pour aborder un tel sujet. Je ne suis qu’un simple citoyen, comme vous, qui profite de la même information que vous sur le sujet. Ce qui ne m’empêche pas, comme vous, de réfléchir sur la question du réchauffement climatique au risque de recevoir une volée de tomates.

Bien sûr, un réchauffement climatique est amorcé et se fait sentir en accéléré. Comme notre planète a déjà été recouverte d’une épaisse croute de glace, elle a mis des milliards d’années à fondre. Elle n’a pas fini, mais la dernière phase est en train de se réaliser surtout en accéléré.  Surtout depuis que la population planétaire a fait un boom vers  l’an 1700. Soit  de 600 millions d’habitants à près de 8 milliards aujourd’hui.  Quelle progression en à peine 320 années !

La science a fait un bond tout comme l’organisation industrielle durant ce laps de temps. Le réchauffement a suivi ce raz de marée de l’être humain et du développement industriel. On peut comprendre que le réchauffement planétaire accéléré ait suivi cette courbe ascendante. Selon les Nations Unies, d’ici 30 ans, la courbe continuera de grimper puisqu’on évalue déjà une population atteignant les 10 milliards d’individus avec les conséquences collatérales. Imaginez une augmentation de près de 2 milliards d’individus en 30 ans !

 Je ne crois pas trop qu’on réussira à stopper l’augmentation de la température. La nature fera sa part. Mais malgré les efforts écologiques de régions comme le Québec et la Californie, il faut se rendre compte que la Chine, l’Inde et les États-Unis constituent la moitié de la population du globe  et contribuent massivement et autant à la pollution. Sans leurs efforts combinés, comment entrevoir le succès ? Et à tous ceux qui tardent à réaliser l’ampleur des dangers des changements climatiques.

 Selon les Nations Unies, l’Afrique se métamorphosera en continent le plus prolifique devant l’Asie entière qui aujourd’hui représente 60% de la population. 50% ont moins de vingt ans. Ajoutons les pays producteurs de pétrole comme au Moyen-Orient sur lesquels on ne peut pas compter pour lutter contre la pollution et le réchauffement. Les autres nations ne comptent que pour peu.

 Le Québec est sur la bonne voie pour rendre plus écologique son territoire afin de conscientiser ses citoyens. Ce qui est bien. Mais de là à assumer la responsabilité planétaire, il n’est qu’un petit jeton.

 La petite Greta Thumberg fut un coup fumant réussi pour des groupes activistes bien organisés. Elle a réussi à unir les pros « écologie » dans de grandes manifestations. Elle porte l’étendard des scientifiques. Mais quels seront la suite et les résultats de ce remue-ménage ?

Il y a et aura toujours deux clans. L’autre clan, la majorité des vrais décideurs ne croient plus ou moins à cette cause. Ces derniers ne croient qu’à la réussite économique actuelle et en préserver la pérennité. Tandis que les activistes sont prêts à sacrifier le sort de millions de travailleurs. Comment parler du réchauffement de la terre à ces ouvriers sur la planète dont les emplois assurent les prochains repas de leurs familles ? Seront-ils prêts au sacrifice de leur emploi pour la cause ?  Ils ont besoin que leur entreprise polluante reste en opération.

 En Abitibi, une entreprise d’envergure émet de l’arsenic dangereux qui cause le cancer. Il y a ceux qui veulent la fermer même si cela sonne le glas de la ville et de centaines d’emplois. Il y a les autres qui vivent avec le dilemme. Sont-ils prêts à assumer la pauvreté ? Combien de ces ouvriers ont participé à la grande manifestation ?  Ils savent que toutes les exigences adressées aux gouvernements et dirigeants d’entreprises,  scandées par les manifestants, amenuiseront la profitabilité de leurs employeurs. Que le bannissement des élevages de bœufs et des porcs causera la faillite de nombreuses fermes affaiblissant par le fait même l’agriculture. Ce n’est là qu’un exemple. Des effets collatéraux sensibles.

Ce ne sont pas les autos électriques du monde occidental qui sauveront la planète ni les végétaux bio et la séparation des déchets. Le pétrole et tous les produits néfastes continueront de régner malgré tout.

Il serait bon que les scientifiques fassent entendre leur voix et expliquent et vulgarisent en mots simples les tenants et aboutissants du réchauffement de la planète. Comment les choses se passeront, et quelles seront les conséquences de la hausse de la température sur les êtres humains, la végétation, etc..? Serait-ce la catastrophe annoncée ? J’ai bien vécu avec transpiration à Trinidad à une température de 45 0 et une humidité approchant le 100 %. Des civilisations vivent à cette température.  Sera-ce pire ce qui nous attend ?

 Au cours des siècles, les changements de températures ont éliminé bien des races d’animaux et la variété de la végétation. Ce sont les plus faibles qui furent éliminés et les plus forts qui ont survécu. On sait que les vieux et les tout jeunes supportent mal la canicule.

La hausse des eaux éliminera bien des îles et rivages. Nos territoires nordiques deviendront-ils cultivables ? Sous les tropiques sera-ce pire ?  Accentuant la migration vers des pays nordiques comme le nôtre. Devrons-nous nous préparer à ce cataclysme ?  Que les scientifiques se fassent entendre plus clairement !

Il ne suffit pas de parler de réchauffement et de cataclysme, même si on le doit, mais aussi de nous préparer à vivre dans un monde réchauffé avec toutes ses conséquences. Je doute que la planète entière mette la main à la pâte pour les parer.

 Voici un texte pessimiste et réaliste, un texte simpliste parce que je ne suis qu’un simple citoyen moyen insuffisamment informé. Je sais que beaucoup ne partageront pas mes propos, mais je sais aussi que beaucoup de simples citoyens s’y joindront. Et vous ?

 

 

 

 

 

 

 

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