Le grand débat actuel concerne le réchauffement climatique, la pollution et l’environnement. Il est peu question de la surpopulation de la planète. Pourtant, ce devrait être la plus grande préoccupation de l’heure. Il y a 7,6 milliards d’habitants sur notre globe. Dans cinquante ans, nous serons près de 10 milliards et 11 milliards en 2100. Imaginez ! Nous progressons de 70 millions d’êtres humains chaque année. C’est deux fois la population du Canada. Et cela chaque année.
Notre production agricole actuelle suffirait à nourrir chaque habitant de la terre s’il y avait une répartition adéquate : c’est-à-dire sans une classe de privilégiés qui trouvent moyen de gaspiller la nourriture au détriment d’une classe d’affamés.
Comment arriverons-nous à nourrir tous les habitants de la terre dans cinquante ans ? Le parc des terres agricoles diminue intensément. Combien en restera-t-il dans cinquante-ans pour produire des aliments nutritifs ? Faudra-t-il faire appel aux produits chimiques ?
D’immenses terres et serres de tomates se transforment dans la culture du cannabis et la culture d’épis de maïs pour produire de l’éthanol ! Ajoutons que pour grandir, les villes doivent déjà envahir les terres agricoles.
Il y aura aussi une surpopulation à disposer des ordures ? Comment arriverons-nous à les faire disparaitre quand on peine à y arriver maintenant ? La planète deviendra-t-elle un immense dépotoir ?
Malgré les transports en commun, l’euphorie des voitures automobiles continuera à augmenter le trafic sur les routes qui seront encore plus encombrées. Outre le Québec, le reste de la planète ne produira pas suffisamment d’électricité pour abreuver les voitures électriques ainsi que tous les besoins quotidiens réclamés par une surpopulation.
On prévoit déjà que la population de l’Inde dépassera celle de la Chine. Et que le Nigéria sur le continent africain devienne le troisième pays le plus populeux de la planète bien avant les États-Unis.
Le réchauffement de la planète est indéniable et incontournable. Tous les efforts combinés ne réussiront qu’à ralentir la hausse de la température créée par les humains puisque la Terre est depuis des millénaires en voie de réchauffement. Nous sommes déjà un glacier fondu.
Les humains du futur devront se conditionner à vivre à une température plus élevée. Seuls les plus forts de la race humaine surpeuplée survivront. Comme l’Histoire l’a démontré. La nature se chargera peut-être de solutionner le problème occasionné par la surpopulation.
Comme les eaux des océans monteront jusqu’au point d’anéantir de nombreuses zones terrestres et un grand nombre d’îles habitées, des villes entières seront submergées. Une migration intenable à cause de la surpopulation se dirigera vers les hauteurs et vers les pays du nord dont notre pays.
Ce déplacement des peuples causera inévitablement des heurts et des affrontements entre les humains qui se disputeront les parcelles de terre et qui devront apprendre à cohabiter. Déjà que la surpopulation viendra compliquer la situation.
Tout cela n’arrivera pas soudainement, mais progressivement. La nature fait les choses lentement. Et la population du globe s’acclimatera à tous ces bouleversements. Le Québec améliore son sol et son sort, mais ils ne sont pas nombreux à en faire autant. Il ne règlera pas pour autant le sort de la planète à lui seul.
Dans cinquante ans, le Québec lui aura atteint une population de 10 millions. La population diminuera dans les régions, mais l’agglomération de Montréal, comme toutes les grandes villes, vivra une surpopulation à ce temps. La population actuelle du Québec est de 8,4 millions d’habitants.
Donc, plus de déchets, plus d’automobiles, plus de pollution. L’augmentation de la population provoquera une hausse des problèmes que nous tentons avec peine à résoudre.
Il faut s’occuper impérativement de tous les problèmes actuels du climat et de la pollution car ils deviendront endémiques à cause de la surpopulation qui m’inquiète.