Ce texte fait suite à mon texte qui portait le titre de « Le rapport Bouchard-Taylor : près de 10 ans plus tard ». Ils y préconisaient le vivre ensemble comme l’interculturalisme en lieu du multiculturalisme.
En Allemagne, la chancelière Merkel a souvent fustigé le multiculturalisme et le vivre côte à côte comme étant une erreur. « Que c’est une grande illusion. » Elle a ajouté que « ceux qui se réfugient chez nous, doivent respecter nos valeurs, traditions et apprendre l’allemand. Le multiculturalisme conduit à des sociétés parallèles et demeure, par conséquent, UNE GRANDE ILLUSION ».
Après avoir accueilli 900,000 réfugiés, elle ajoute « on devra réduire le nombre d’immigrants. Ils devront faire un effort pour s’intégrer dans la société allemande. » L’Allemagne a 4 millions d’immigrés soit 5% de la société. Le voile intégral y sera banni selon la chancelière.
Chez nous, au Québec, les accommodements dits raisonnables et la question des voiles comme la burqa, le niqab, le tchador et le hidjab sont toujours d’actualité et exacerbent toujours la population. La communauté musulmane, elle, a décuplé soit par les naissances soit par l’immigration. Plusieurs d’entre eux se sont intégrés, mais certains autres ont conservé intacts leurs rituels religieux, us et coutumes, ne s’intègrent pas et cherchent à imposer leurs costumes religieux selon les uns et culturels selon les autres.
Je suis bien d’accord à recevoir les immigrés, mais, comme en Allemagne, il nous appartient de diriger adéquatement leur intégration. Il faut constater que la majeure partie d’entre eux en est à sa première expérience d’émigration. Ils viennent de pays non habitués à côtoyer différentes cultures et religions. Ils ont besoin d’aide et de support, de mieux nous connaitre pour apprécier notre civilisation. Il faut leur enseigner à respecter cette civilisation qui les accueille avec sa langue, ses us, ses coutumes, ses valeurs et son histoire. Et le chemin que nous avons parcouru pour atteindre cette civilisation d’égalité et de tolérance.
Avec l’augmentation de la population, des écoles islamiques coraniques et juives font leur apparition au détriment de l’éducation nationale du Québec. Le prosélytisme religieux se déploie avec le désir de nous convertir avec le temps et l’augmentation future des leurs, grâce à la natalité et l’immigration. Rappelons-nous nos missionnaires qui cherchaient à convertir et occidentaliser leurs ouailles de par le monde.
Huit ans après la parution du rapport Bouchard Taylor, la situation s’est banalisée sous maints aspects, mais a évolué sous d’autres. Gérard Bouchard a souligné que le « grand rapport » est toujours d’actualité moyennant quelques mises à jour à la lumière de l’expérience des dernières années. Il a ajouté qu’un comité d’experts apolitiques devrait se pencher sur la question pour proposer une ligne de conduite qui nous évitera les désordres comme ailleurs sur la planète et mentionnés dans les lignes qui suivront
Quand le nombre augmente, les enclaves ethniques, ou les ghettos apparaissent et sont le plus grand frein à l’intégration. Leur vivre côte à côte devient problématique partout où ce phénomène apparait dans le monde.
Voici quelques exemples.
En Suède, c’est l’histoire du quartier de Rosengaard dans la ville de 600,000 habitants de Malmö dont 30% sont nés à l’étranger. Le quartier de Rosengaard est peuplé à 90% de musulmans avec toute la criminalité qui y sévit. On raconte qu’une ambulance ne peut s’y rendre sans être escortée par deux voitures de police. Et que la ville de Malmö a le plus haut taux de viol. La langue arabe est devenue un plus dans la fonction publique.
En France, la ville de 300,000 habitants de Nantes compte approximativement 20 à 25 mille musulmans dans un quartier avec deux mosquées dont Arrahma : 1300 places et Assalam : 1500 places. Cette dernière vient d’être complétée pour la somme de 4 millions d’Euros dont la moitié financée par un mécène du Qatar. On y entend l’appel du muezzin à la prière plusieurs fois par jour.
En Belgique, la petite enclave soit la commune de Molenbeek, sise près de Bruxelles, compte une majorité de musulmans d’où sont issus plusieurs radicaux qui ont causé des attentats à Paris et en Belgique. Un ghetto.
Et ainsi de suite dans plusieurs villes de la planète.
Au Québec, on n’a pas encore atteint ce point de non-retour. Doit-on attendre que les problèmes insurmontables surgissent pour agir ? Éviter à tout prix les ghettos d’exister. Ils ne doivent pas se refermer sur eux. Ils doivent faire l’effort de découvrir les chances qu’offre notre civilisation, malgré ses imperfections, se nourrir de notre histoire pour déceler le chemin parcouru, s’imprégner de notre culture. Nous devons prendre les moyens d’atteindre ces objectifs impératifs. En retour, notre culture s’imprégnera des couleurs de leur savoir. C’est à ce prix qu’on évitera les affrontements comme cela se produit partout. Pourquoi pas une forme d’interculturalisme en lieu du multiculturalisme comme une forme de métissage.
Il est urgent de rouvrir le rapport Bouchard-Taylor pour le compléter et l’ajuster afin de pondre les modalités qui nous guideront dans les actions à prendre dès maintenant pour éviter les vicissitudes du vivre côte à côte comme cela se produit tel que décrit un peu plus haut. Et cela avant d’atteindre le point de non-retour.
Et dire que les immigrés de plusieurs autres nationalités et religions ne causent aucun problème ou si peu.
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Cordialement vôtre
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