Devant la tragédie qui affecte la presse en général, je remarque qu’on pointe trop souvent la baisse du lectorat comme un malaise. Pourtant, tous les éditeurs affirment que le lectorat se porte bien. La publicité, elle, qui correspond à un fort pourcentage des revenus, fond à vue d’œil. Elle apparait à juste titre comme la cause première.
Ce ne sont pas les lecteurs, qui paient leur abonnement dans le cas des six quotidiens en péril, qui privent ces journaux de revenus, mais la bifurcation des grands annonceurs vers le web et la publicité en ligne. Lire la suite