EN RÉPONSE sur la transmission des valeurs par les ptits vieux.

G.Lévesque, 48 ans, Lanaudière

Texte d’une grande sagesse, mais qui a peu d’écoute. Je travaille dans le milieu de l’éducation et les valeurs véhiculés par le Ministère de l’Éducation ne sont pas ou très peu en lien avec celles que vous mentionnez. Nous sommes à l’heure du mondial où il faut voyager pour sauver des étrangers. Donner à un voisin, aider une mère dans le besoin dans un quartier défavorisé de l’une de nos villes ne fait pas très tendance. On veut sauver la planète, mais sans écouter les gens qui y sont depuis plus longtemps que nous. On aime nos vieux passifs, souriants et nécessiteux. Pépère, lâche-moi avec ta morale… Plusieurs personnes âgées que j’ai rencontré n’osent plus parler de leur expérience, de leur savoir parce que les gens ne les écoutent pas. On les trouve bien drôle mais on ne les écoute pas. L’ensemble des valeurs dont vous parlé reflète un Québec fort et fier de lui, amis il est contraignant. Il oblige une certaine abnégation de soi (ne demandez ce que ça veut dire aux jeunes) et une confiance dans la capacité de l’autre de prendre soin de nous. Je répète : un excellent texte mais qui ne trouvera d’écho, surtout pas chez les parents qui se sentiraient pointé du doigt.

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