LA PAUVRETÉ CHEZ LES AUTOCHTONES. Du temps de ma tendre jeunesse, on les appelait les Sauvages et les Eskimos. Ils étaient pauvres. Aujourd’hui, on les appelle les Autochtones. Ce sont les Amérindiens, les Inuits, les Cris, etc. On en compte 700,000 au Canada. On dépense annuellement des milliards de dollars pour leur bien-être. Malgré cela, la grande majorité est encore pauvre. Bien de leurs dirigeants sont riches. On peut douter de l’acheminement de l’argent comme dans tous les pays défavorisés. Je propose qu’on additionne tous les milliards et qu’on les distribue au prorata à chaque autochtone adulte. Fini la pauvreté des individus. Ils auront tous un revenu garanti. Qu’ils paient des taxes à leurs gouvernements locaux comme tous les citoyens du pays pour les services qu’ils souhaitent. Que les leaders administrent ces fonds. Fini les subventions directes. Tous les problèmes ne seront pas terminés. Ils les règleront eux-mêmes. Ils devront apprendre à bien gérer leurs revenus et leurs dépenses comme tous les citoyens que nous sommes. En travaillant, ils auront aussi des revenus supplémentaires et auront le privilège de s’enrichir. Ils seront maitres de leur destin.
SUÈDE : LA GRANDE CHAMPIONNE. La Suède possède le plus haut taux d’imposition personnelle au monde avec 56 %. Le Danemark suit avec 55,38 % et une TVA de 25 % et l’Espagne de 52 %. Selon les statistiques de la firme KMPG.
LES EMPLOIS DE LA COMPAGNIE ERIKSON. Pendant que Pauline Marois vantait l’investissent important et bien subventionné de la compagnie suédoise ERICKSON nous permettant de bénéficier de 40 emplois, la même compagnie éliminait 1500 emplois à son usine en Suède. Quand une compagnie nous fait le coup, nous montons sur nos grands chevaux pour dénoncer la décision amorale. Mais quand c’est le contraire, nous applaudissons la décision judicieuse.
LA POLLUTION, LE HARCÈLEMENT ET L’AGRESSION PUBLICITAIRE. Comme des maringouins, les réclames publicitaires nous piquent de partout et partout. On peut en fuir une pour être happé par une autre. On a beau s’enduire d’huile pour ne pas être piqué qu’elles nous harcèlent et bourdonnent tout autour. Le pitonnage de la télévision n’est-il pas né du désir de se soustraire de la période de trois minutes et parfois plus de publicité. Lorsque la même réclame publicitaire revient à moult et moult reprises dans une même soirée, on peut parler davantage d’agression que de harcèlement. Même de pollution des ondes. Un cornet de crème glacée c’est délicieux, mais cinq deviennent indigestes. Quinze spots bruyants de Brault et Martineau, suivi de dix spots de Léon et dix de Bricks, on est tout près d’une indigestion d’ameublement. Puis ajoutons les dix spots de Toyota, de Hyundai, Ford pour chacun et celles de Momo Sports qui sévit à plusieurs reprises. Radio-Canada fait de même dans son autopromotion. Voilà les ingrédients d’une belle soirée pour un écœurement. Va pour la publicité, toutefois le respect des ondes et du public commande une décence, une limite à ne pas dépasser. Même si le mot « quota » signifie une option que je réprouve, j’ose l’employer sans gêne dans ce cas. Pourquoi se plaindre aux CRTC, alors que les diffuseurs et les clients devraient se rendre compte, par eux-mêmes, que la démesure ne peut que leur jouer un mauvais tour à long terme. Parce qu’on finit toujours par éliminer quelques maringouins.
LA TOUR DE RADIO-CANADA ET LA CITÉ DES ONDES. Je me souviens ! C’était le grand rêve de l’ex-maire Jean Drapeau ! Faire de tout ce quartier de l’est de Montréal où est Radio-Canada en ce moment la Cité des Ondes. Question de le revitaliser et le développer après en avoir extirpé tous les taudis. Depuis les années cinquante, il incitait tous les intervenants en média à s’y installer et créer une dynamique. Quelques firmes et médias y ont transporté leurs pénates. Radio-Canada en a profité pour quitter l’ouest de la ville et venir s’y installer en construisant une tour inaugurée le 5 décembre 1973, prémisse à inciter à la construction de d’autres gratte-ciel dans l’est. Les commentaires furent élogieux en soulignant son revêtement aux tons d’ocres, de brun et de roux qui se voulaient au goût du jour. Depuis l’annonce récente en 2013 du re-déménagement, les commentaires prennent un sens différent qualifiant la tour de laideur et de mauvais goût. Il n’a suffi que 40 ans pour qu’elle prenne un coup de vieux. Un peu plus, et la tour sera classée dans la section des taudis. Jean Drapeau doit se retourner sans sa tombe.
DUTRISAC. Mes cheveux blancs se sont hérissés sur la tête en entendant une ânerie de Benoit Dutrisac à la radio. Il affirmait que, comme les grands bonzes des grandes entreprises impliqués dans la corruption ont tous les cheveux blancs, on devrait laisser mourir ces compagnies pour permettre la création de nouvelles sociétés dirigées par des jeunes non corrompus. Ce n’était pas de l’humour. Il oublie qu’il faut 20 ans pour rendre une société commerciale ou industrielle à une grande taille et que les jeunes tigres d’aujourd’hui auront aussi les cheveux blancs à cette époque. Je suis prêt à miser que la corruption existera encore. Pis encore, les démantèlements des grandes entreprises signifient une perturbation dans la vie de milliers de travailleurs honnêtes et compétents. Il met en plus toutes les têtes blanches dans le même panier, surtout les honnêtes qui ont acquis une expérience à nul autre pareil au cours des années et ont bâti des établissements qui donnent beaucoup de travail et rendent de grands services adéquats. Nettoyer les hautes directions des compagnies fautives et les pénaliser, j’en suis. Mais pour le reste, je suis fier des réussites.
LES CHEFS. J’ai suivi l’émission Les Chefs avec assiduité au cours des trois premières saisons. Je me suis attaché à certains candidats. On avait le temps de les voir travailler, accomplir des tâches ou bousiller un mets. L’émission « Les Chefs » est devenue une myriade d’images qui se suivent sans relation. Les caméras vont à droite et gauche en un temps record. À tel point que je ne reconnais pas les participants et que je n’arrive plus à m’attacher. Une nouvelle technique des réalisateurs de télévision est d’accorder deux secondes à chaque plan de caméras. Question de rythme télévisuel au détriment du contenu. On a même plus le temps de voir et reconnaitre un visage. Mon intérêt en est si diminué que je doute malheureusement de mon assiduité cette année.