Les partis d’oppositions doivent-ils toujours s’opposer ?

Les trop nombreux « partis d’oppositions » s’opposent toujours aux bonnes décisions du gouvernement. Comme si le gouvernement proposait toujours de mauvais projets et soumettait tout le temps des orientations mal fagotées. Les « partis d’oppositions » doivent-ils toujours s’opposer ?

Le scénario populaire veut que les « partis d’oppositions » aient comme mandat de toujours s’opposer catégoriquement à toutes les propositions gouvernementales. Dans les faits, la gouvernance de notre État annonce ses nouvelles lois dans un laps de temps et d’espaces que lui accordent la chambre et les médias. Mais voilà que les « partis d’oppositions » entrent en scène. En cet épisode actuel, ils ne sont pas deux, ni trois, mais quatre.  Ils ont droit à quatre périodes égales. Alors que le gouvernement n’aura eu qu’une seule période pour discourir.

Chacun, à son tour, se chargera dans les quelques minutes qui suivent cette annonce initiale d’imaginer tous les arguments qui ont pour mission de dénigrer cette loi, qu’on peut qualifier de généralement bonne.

À ces partis d’oppositions, il faut ajouter les multiples commentateurs qui sévissent sur les différents médias dans les heures qui suivent et dont les opinions sont généralement plutôt négatives. Soit parce qu’ils appartiennent à des courants de pensée contraire. Soit parce qu’ils sont issus (des ex) de « partis politiques » dans l’opposition.

Ces multiples commentaires délétères s’ajoutent et s’additionnent à ceux de l’opposition. De telle sorte que la nouvelle loi subira l’ignominie d’une mauvaise loi dans le jugement populaire.

Et pourtant, il me semble que l’opposition devrait reconnaître la nature d’une bonne loi et prologuer seulement quand une loi est mauvaise ou nécessite quelques corrections. En somme, apporter une argumentation profitable au débat. Dans une situation pertinente, pourquoi certains partis n’avalisent-ils pas cette loi alors que d’autres la rejettent ?

Le parti au pouvoir a le temps et les informations pertinentes pour façonner un projet de loi. Tandis que les partis d’oppositions doivent soumettre leur dissension tout juste après sans avoir l’heur d’en étudier les modalités et le bien-fondé. Bien souvent, seul le ou la chef de parti se charge personnellement d’en préciser le contenu. Ce qui fait naître des débats de bas étages entre les chefs.

Les arguments cherchent à diminuer l’aura qui surplombe le parti qui gouverne. Fréquemment,  ils côtoient plusieurs bassesses qui ne devraient pas être entendues à la Chambre de la nation.

À mon âge, les vieux, ont beaucoup plus le temps de regarder la télévision et surtout les bulletins de nouvelles qui esquissent les propos que je viens d’écrire plus avant. Ce qui nous permet de suivre avec discernement les débats  politiques. Surtout quand il y a cinq partis politiques qui s’affrontent ou plutôt quand quatre partis font bloc face au parti de la gouvernance.

Souvent, mon opinion se fond entièrement à celle du gouvernement et parfois seulement en partie. Alors quand j’entends régulièrement les propos que  je juge de mauvaise foi des différents partis, je me sens mal à l’aise. Je flaire bien des fois la colère me moutarder le bout du nez.

Pourtant le parlement digne de ce nom devrait associer les divers partis, malgré leurs différences, à participer à l’énoncé des projets de loi afin de rendre ces dernières dignes du grand salon de la démocratie. Le parlement n’est-il pas le lieu des débats vifs, constructifs et sereins et des décisions pondérées et réfléchies pour le bien-être du peuple.

C’est pour cela que les élections choisissent ceux et celles qui aspirent à réaliser les nobles aspirations de la nation. Avouons que ce n’est pas toujours une réussite.

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