6 septembre 2025
Il y a deux semaines, il y avait à la télévision autour d’une table un panel de vieux qui palabrait sur la vieillesse. Parmi eux, LISA FRULA, une personnalité bien connue du monde de l’hôtellerie, affirmait avec éloquence que, malgré ses 76 ans, elle déteste être cataloguée comme « vieille » et refuse de se considérer comme une vieille personne. Elle expliquait son propos en témoignant son ambition de continuer à nourrir sa vie de projets. « Le jour où je n’aurai plus de projets je me considérerai comme vieille », disait-elle. Elle associait la vieillesse à un statut quo, à une continuité, dans ses activités, et non à l’évocation de son âge.
Tous les participants autour la table évoquaient mille et une raisons pour ne pas s’inscrire au palmarès des « vieux ».
À l’exception du comédien GASTON LEPAGE, encore actif, et surtout bien connu pour ses parties de pêche, de chasse et sa passion de piloter un petit avion, qui avouait être honoré de se qualifier de « vieux », un qualificatif « honorable » à ses yeux et une façon respectable de couronner une longue vie riche de réalisations glorieuses et de reconnaître un passé digne des bienveillances les plus prometteuses.
En les écoutant, que de réflexions ont germées dans mon cerveau. Est-il possible que je me situe au milieu de ces philosophies opposées ? Sont-elles si opposées ? En fait, l’expression du qualificatif « honorable » pour enrober le mot vieux, me semble attirante. Lire la suite