Un virtuose du piano vient de m’émerveiller !

Le 23 novembre 2025.

Les prouesses et les performances des meilleurs athlètes au monde lors des Jeux olympiques m’ont toujours fasciné. Je ne suis pas un spectateur des sports en général, mais je deviens un adepte enthousiaste devant les exploits sportifs à la télévision des élites dans les diverses disciplines.

Mon admiration est sans bornes devant l’accomplissement et l’excellence d’êtres humains. Je me sens privilégié de scruter les hauts faits sportifs d’individus qui ont osé pousser leur entrainement à la quintessence et la perfection de leur art.

Mon émerveillement embrasse aussi le domaine artistique, que ce soit les instruments musicaux, la voix, la peinture, la danse, l’écriture, la sculpture, sans négliger les multiples sciences, l’astronomie et tant d’autres domaines. Que d’heures j’ose consacrer à mon envoutement devant l’atteinte de l’excellence d’individus à la suite d’un entrainement sans faille.

Je viens de quitter un concert donné par un virtuose du piano devant les vieux de la Résidence Soleil à Brossard. Cet athlète du clavier vient d’éblouir musicalement l’assistance dans ce salon où je m’étais assis dans un confortable fauteuil à deux pas du piano à queue.  Quel enchantement.

Ce champion des notes du piano s’appelle Jean-Philippe Sylvestre. Un petit gars de Ste-Julie qui a reçu les plus hautes distinctions décernées par le Conseil des arts du Canada et de l’Orchestre symphonique de Montréal. Ce jeune prodige s’est déjà produit sur les scènes mondiales les plus prestigieuses.

En tant que soliste avec l’Orchestre symphonique de Londres, il a gravé plusieurs albums. Sa collaboration est recherchée par les plus grands chefs d’orchestre, dont Yannick Nézet-Séguin, qui l’a qualifié de poète du piano.

Au cours de cet après-midi ensoleillé, mes yeux étaient captivés par ces doigts qui flottaient au-dessus des touches noires et blanches du clavier. Dix doigts qui appuyaient simultanément sur autant de notes, diffusant une mélodie si douce à entendre. Parfois délicate et d’autres fois musclée. La main droite s’occupait de la mélodie, tandis que la main gauche faisait naître un accord harmonieux, comme l’avaient imaginé des compositeurs et musiciens de génie, il y a des siècles.

L’excellence de Jean-Philippe Sylvestre resplendissait dans les yeux et caressait les oreilles des spectateurs conquis qui comblaient ce salon.

Il commença son concert en proposant deux œuvres de Chopin qu’il exécuta à la perfection, dont la Fantaisie impromptue. Il enchaina avec une création de Robert Schuman, un auteur que je ne connaissais pas, soit la Fantaisie Opus 12.

Dans la même veine, il nous présenta deux œuvres de Franz Liszt (1825), un auteur hongrois que je ne connaissais que de nom, me semble-t-il. Dès le début de Liebestraume (rêve d’amour), je reconnus la mélodie que je fredonnai avec plaisir dans ma tête. Donc, à mon grand désarroi, je me devais de bien connaître Franz Liszt. Il a fallu que j’écoute plusieurs fois cette œuvre quelque part au cours de ma longue vie. Je n’en ai aucun souvenir. Je ne me souviens pas d’avoir écouté dans ma jeunesse de la musique classique.

Pourtant, je fredonne de nombreux grands airs de musique classique, comme la suivante, aussi de Liszt, que Jean-Philippe joua, soit La Campanella (la petite cloche). Comment est-ce possible d’identifier et de fredonner si facilement ces mélodies ?

Et ce n’est pas fini puisqu’il termina son récital en jouant la Rhapsodie in Blue de George Gershwin, dont, encore une fois, je me remémorais la mélodie sans réussir à identifier le moment où je l’ai écouté pour la première fois. L’histoire se répéta comme pour les pièces précédentes.

Durant plus d’une heure, je fus conquis par ce pianiste « olympien » qui appartient à la culture québécoise.

Le propriétaire de la résidence pour personnes âgées où j’habite a assumé le cachet de cet artiste pour le faire connaître gratuitement à une salle comble de résidents. Voilà un autre avantage de loger à cet endroit, d’y nourrir ma nostalgie si agréable et surtout d’avoir accès, encore une fois, à des artistes et des athlètes qui représentent l’excellence de notre nation.

Je vous invite à vous souvenir de ce nom Jean-Philippe Sylvestre.

 

 

 

 

 

 

 

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