L’anxiété, le grand malaise du siècle.

15 septembre 2025

Sur la planète Terre, il y a plus de 8 milliards d’êtres humains qui doivent lutter contre les maladies, surtout les maladies mentales. En fait, on ignore la population exacte, car il est difficile de faire le décompte dans les zones rurales. Certaines organisations ajustent ce nombre autour de 12 milliards d’individus qui habitent la planète. Ils y extrapolent tous ces habitants-là qui vivent loin des compagnies de sondages.

En 2050, on peut déjà évaluer, par certains comptages plus ciblés, une population totale et probable se situant entre 10 et 15 milliards d’individus. Comment réussira -t-on à faire cohabiter une telle foule ? Comment les nourrir et les soigner ? Comment éviter qu’ils s’entretuent pour survivre ?

Je cite à nouveau mon titre et ma prémisse du début de ce texte concernant le malaise du siècle, soit l’anxiété et l’angoisse. Les compagnies pharmaceutiques ne réussissent pas à ce jour à produire suffisamment de médicaments anxiolytiques pour combattre ce fléau. Ce sont ces mêmes médicaments qui, à leur tour, occasionnent déjà d’autres troubles secondaires qui s’ajoutent aux multiples appréhensions qui hantent la santé mentale.

L’humanité entière doit être tellement malheureuse pour engendrer fatalement avec appétit les symptômes de l’anxiété et ainsi enrichir goulument les compagnies pharmaceutiques, qui peinent à produire les pilules concernées et prescrites par les prolifiques médecins.

Inutile de pointer nos index vers les vieux qui sont des victimes collatérales de ces névroses. La longévité accrue de la vieillesse semble ajouter des années pour la prolifération de ce malaise.

Mais comment l’anxiété se manifeste-t-elle et prend-elle vie ? On ignore son origine.

L’anxiété apparait dans nos vies à divers degrés de sévérité. La nervosité s’immisce dans nos membres. Une boule semble s’installer dans notre thorax. Des douleurs s’agrippent à nos membres. La peur du lendemain s’accapare de notre esprit. La tristesse envahit notre humeur.

La concentration diminue de vigueur et, par conséquent, la mémoire fond à vue d’œil. Nous ne passons pas à l’action. La liste des choses à faire durant la journée ne connaîtra pas de dénouement et restera encore à faire à la fin de la journée, donc à reporter au lendemain, puis encore au lendemain. Une indécision qu’on appelle la procrastination.

L’indécision qui y est rattachée suscite un sentiment de culpabilité. S’enchaîne le manque d’estime de soi, le manque d’amour de soi et, conséquemment, envers les autres. Les médicaments viennent à la rescousse du manque de sommeil.

Je viens de vous citer une vraie liste d’épicerie sans fin. Il est évident qu’une anxiété pourra être plus légère, mais parfois plus sévère. Dans ce dernier cas, la dépression risque de prendre la relève.

Je me souviens qu’à l’âge de 15 ans, au milieu du cours classique, de premier de classe, je devins le cancre de la classe. Ma mère me préparait des steaks pour le déjeuner afin de me donner des forces. En fait, on ne comprenait pas ce qui m’arrivait. On accusait ma santé. Je dus abandonner mes études alors que je me destinais à des études universitaires. Aujourd’hui, à mes 84 ans, je diagnostique cette période à une anxiété, quoiqu’à l’époque on ignorait même ce mot, sinon ce malaise.

Durant ma longue vie, j’ai connu parfois de courtes périodes et parfois de plus longues périodes d’anxiété dont j’ignorais l’existence. C’est dans mes vieux jours que l’anxiété m’a rattrapé. Il va sans dire qu’il est léger, mais plus constant. Les psychiatres que j’ai consultés m’ont tous gavé de pilules. C’est leur métier. J’y ai vu une amélioration. Mais j’ai refusé à la longue d’y voir un remède. J’ai plutôt choisi de me sevrer, d’en conserver une seule, et de faire appel à ma volonté et à mon introspection.  Et à apprendre à mieux vivre avec l’anxiété légère qui fait maintenant partie de mes vieux jours. Puis à m’adapter !

Je côtoie de nombreux vieux qui vivent cette situation où le pilulier est garni d’un cocktail d’antidépresseurs et d’anxiolytiques et d’autres qui vivent difficilement ce dysfonctionnement.

Quoique l’expérience de la vie m’a enseigné que l’anxiété n’est pas une affaire de vieux, qu’elle se répand à toutes les étapes de cette vie et à toutes les régions de notre planète.

Les spécialistes l’ont baptisée le malaise du siècle.

 

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Une réflexion au sujet de « L’anxiété, le grand malaise du siècle. »

  1. C’est vrais a 100% et comme tu le mentionne en veillssant ca nous rattrappe en pleine face

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