Un grand sage a dit : SOIS HEUREUX !

17 novembre 2025


Le philosophe bien nommé de la France, ARNAUD DESJARDINS, a fréquenté fréquemment les vieux sages des hautes montagnes, LES MAITRES TIBÉTAINS. Nul doute que ces séjours dans ces lieux mystiques ont apporté à ses connaissances si judicieuses un éventail de découvertes intellectuelles qui ont mené ses disciples à venir sur le chemin de la sagesse.

C’est un sage indien, SRI SWAMI PRAJNAPAD, dont les rencontres fréquentes ont souvent été citées dans un des bouquins de Arnaud Desjardins qui nous a nourris de sa réflexion éclairante. Dans son livre à grand succès, dont le titre est évocateur, « POUR UNE VIE RÉUSSIE, UN AMOUR RÉUSSI », l’auteur nous livre une question qu’il a posée au Sage avant de le quitter. « Je voudrais que Swamiji, à défaut d’un « mantra », me donne une formule qui résume tout son enseignement en quelques mots ». Le sage lui a répondu qu’il lui donnera la formule juste avant son départ soit dans quelques jours. Ce n’est qu’à ce moment-là du départ que Swamiji l’a regardé et lui a dit assez solennellement, mais en souriant, en anglais : « Be happy, Arnaud »! Ce qui signifie : « SOIS HEUREUX, ARNAUD ».

Ce sont là que quelques mots si simples, pourtant si inattendus, qui ont bouleversé le philosophe français, qui croyait même qu’être heureux c’était très profane et une notion évidente.

Imaginez ! Escalader les plus hautes montagnes du Tibet, à la rencontre d’un gourou sublime et respecté pour partager les connaissances les plus ultimes et, après plusieurs jours d’échanges, entendre prononcer de la bouche de Swamiji un commandement aussi étonnant. Et si simple.

À moins d’être envahi par une grande anxiété qui nous enjoint aussi d’une grande tristesse, nous proclamons tous être animés par un bonheur, du moins par de PETITS BONHEURS, suffisamment pour être heureux.

Arnaud Desjardins aimait beaucoup son existence aventureuse et libre, qu’il qualifiait d’heureuse. Il écrit dans son livre qu’en entendant ce commandement solennel « Be happy, Arnaud », il a éclaté en sanglots. Il a ajouté qu’il a été accablé en voyant à quel point, fondamentalement, il était incapable d’être heureux, lui un grand philosophe. « J’ai mesuré, ajoute-t-il, combien j’étais encore mal dans ma peau et en le ressentant comme une occasion de honte ».

Et vous, lecteurs de ce blogue, vous êtes-vous déjà demandé en quoi consistait l’état d’être heureux ? Avez-vous déjà décortiqué le sens de ce mot ? À quoi ressemble le bonheur ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Êtes-vous vraiment certains d’être heureux? Sinon, que faire pour l’être ?

Il faut faire une différence entre les moments de bonheur qui nous viennent des événements extérieurs à soi et ceux que nous avons concoctés à l’intérieur de nous, que nous avons appris à édifier dans la vie de notre existence intérieure.

Passer une belle journée à la pêche sur un lac tranquille, quelle belle paix.- Assister à un spectacle d’un humoriste, quelle belle occasion de s’éclater de rire.- Réunir sa famille ou ses amis autour d’une table bien garnie et susciter des échanges d’idées ou écouter plein de témoignages poignants, quelle belle chaleur nous envahit. -Se plonger dans la lecture d’un livre passionnant, que d’heures stimulantes. –Voilà autant de petits bonheurs superficiels à cultiver lors de courtes occasions.

Vous remarquerez que ces petits bonheurs prennent leur source à l’extérieur de nous. La paix et les joies décrites nous parviennent d’éléments hors de nous. Ce sont ces événements hors de nous qui stimulent un sentiment de bien-être dans notre cerveau, dans nos sensations physiques, dans notre humanité empathique. Mais le grand bonheur y est absent tout comme les petits bonheurs quand la vie qui nous entoure ne nous apporte pas ces ingrédients que je viens de décrire dans le paragraphe précédent.

Car LE VRAI BONHEUR durable, lui, prend naissance en nous. Il se bâtit jour après jour par nos moyens, par nos attitudes et par nos efforts. Il est imperméable à toutes intrusions extérieures à nous. Même plus, il est communicatif envers ceux qui nous entourent. C’est en étant généreux, loyal, honnête, compréhensif que la personne heureuse peut influencer son entourage.

Quand le grand sage prononce son « Sois heureux, Arnaud », il propage l’information que Arnaud, notre philosophe, n’est pas heureux, qu’il doit se prendre en main pour transformer tout son être et y incorporer le vrai bonheur.

Arnaud Desjardins écrit « qu’il a fallu la force de conviction et le rayonnement de Swamiji pour me convaincre de ne pas être heureux et que je doive plutôt en faire l’objet principal et but de mon existence après avoir rencontré en moi une grande résistance et toutes sortes d’arguments insidieusement mensongers ».

On peut utiliser des mots comme béatitude, félicité ou un terme plus philosophique comme sérénité pour exprimer le vrai bonheur. Car nous vivons dans une civilisation où cette notion de bonheur est déformée et trahie et où ce mot est utilisé et employé à toutes les sauces inimaginables.

Ailleurs dans son livre, l’auteur prône et ajoute que le but de l’éducation n’est pas de faire un enfant bien élevé ni un enfant instruit, mais de faire un enfant heureux. C’est tout. Vous n’aurez jamais de problème avec un enfant heureux. Toutes les difficultés que peuvent avoir les parents avec les enfants viennent simplement de ce que les enfants ne sont pas heureux. Une éducation qui ne fait pas des enfants heureux est une éducation manquée.

« SOYEZ HEUREUX », chers lecteurs et chères lectrices, en prenant bien soin d’emplir tout l’intérieur votre être d’un VRAI BONHEUR, sinon il ne sera que superficiel.

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