ENFIN LA SAINTE PAIX !  PEUT-ÊTRE ?

Le 20 octobre 2025

Je ne peux pas ne pas aborder ce sujet en ces temps immémoriaux, même si de gros doutes envahissent mon cerveau. Surtout quand je vois le maître du monde, DONALD TRUMP, recevoir les hommages de tous les chefs d’État, comme dans le film LE PARRAIN. Un grand cérémonial sans fin que diffusait en grande pompe la télévision du Canada. Puis ce discours triomphaliste sans fin du dictateur américain, aussi retransmis par la télévision de l’État canadien.

Vous comprenez que j’aborde la journée de LA LIBÉRATION DES OTAGES  (1) par le Hamas terroriste palestinien (j’inclus les morts) et DU CESSEZ-LE-FEU (2) pour mettre fin au véritable carnage de la bande de Gaza, sans négliger les 67,000 Palestiniens morts sous le feu impitoyable de l’armée israélienne. Il s’en fallut peu qu’on sorte le champagne et les cigares.

C’était là 2 DES 20 ÉTAPES du PLAN DE PAIX ourdi par l’équipe de Donald Trump et soumis aux deux belligérants. Un plan de paix signé en l’Égypte voisine par une imposante et servile délégation internationale, surtout une délégation du monde arabe. Les deux belligérants vont-ils se soumettre aux 18 autres étapes que propose de plan de paix ?

Surtout QUE LA TROISIÈME ÉTAPE consiste à désarmer le Hamas. Ce dernier acceptera-t-il de laisser tomber les armes et, d’autre part, l’armée israélienne acceptera-t-elle de quitter le territoire de la bande de Gaza ? Si l’un refuse, l’autre fera de même. Et le plan de paix connaîtra une dissolution sans conteste.

Le Hamas acceptera-t-il de ne pas faire partie du gouvernement intérimaire pour la reconstruction de la bande de Gaza ? Et comment ce comité qui inclura des Palestiniens et des représentants internationaux sous la gouverne de Donald Trump se préoccupera-t-il du bien-être des deux millions de Gazaouis ? De les loger ? De les nourrir. De les soigner ? Quel sera leur sort ?

Puis il y a des élections démocratiques à l’ordre du jour. Qui seront les vaillants candidats qui se présenteront pour composer un gouvernement auquel incombera une tâche incommensurable ?

Il est question d’instaurer un pays qui accueillera une Palestine voisine d’Israël. Quand on sait que le gouvernement actuel d’Israël, à l’attitude guerrière prononcée, s’oppose diamétralement à ce projet.

Quel sort sera réservé à Netanyahou sur qui repose une accusation criminelle d’avant son accession au poste de premier ministre et celle de criminel de guerre qui couronne ses actions guerrières et génocidaires durant les deux dernières années ?

En mal d’un projet immobilier d’envergure, est-ce que la vision d’un Trump, d’instaurer sur la bande de Gaza une station balnéaire, qui deviendra un joyau touristique international, sera supportée par le comité intérimaire et le gouvernement élu à naître ? Il faut reconnaître que la paix probable qui nourrit la soudaine puissance de Trump confère une autorité incontestable à son opinion et ses idées parfois loufoques.

Comme vous le voyez, il y a au total 20 étapes à franchir, à adopter pour réussir cette paix qu’on célèbre peut-être hâtivement, à la gloire de Donald Trump. Il suffit d’enfarger une seule pour tout compromettre.

Je trouve que l’on passe trop facilement sous silence son soutien militaire à Israël. Comment ce petit pays de seulement 9 millions d’habitants, l’équivalent de la population du Québec, peut-il soutenir financièrement une armée aussi puissante en armement capable de défendre un siège pendant une si longue période ? Seuls le soutien financier et l’approvisionnement en armes, en bombes, en avions et tanks en provenance des États-Unis peuvent réussir un tel déploiement, donc avec l’assentissement de Donald Trump lui-même. Sans ce protecteur, cette guerre n’aurait pas existé. Oui impossible. Donc, Donald Trump a mis fin à une guerre qu’il a lui-même permise et encouragée. Cet homme tient donc la guerre dans une main et la paix dans l’autre.

Déjà, que le sort de l’Ukraine, qui a été malmenée, refait surface. Une histoire de paix ratée qui chatouille la renommée pacificatrice de Donald Trump. Ce dernier est loin d’être heureux d’avoir été roulé dans la farine par Wladimir Poutine.

Il semble que le président américain voudrait réveiller sa vengeance en imposant un cessez-le-feu et un plan de paix à Poutine, sinon il armera militairement l’Ukraine de missiles dangereux afin de réussir à mettre fin à cette guerre, une fois pour tout, et ainsi réussir à honorer sa fixation de recevoir le prix Nobel de la paix à la prochaine occasion.

Conséquemment, il lui suffit donc encore une fois de soutenir la guerre pour ensuite proclamer la paix. Et recevoir le prix Nobel de la paix pour honorer son devoir de mémoire.

Ce que je ne souhaite pas pour ne pas discréditer la valeur de ce prix.

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