Le bénévolat: la noblesse de l’âme humaine.

2 juin 2025

J’ai fait la découverte d’un monde souterrain, du secret le mieux gardé. Il s’agit de l’action humanitaire d’une armée de bénévoles zélés, SURTOUT GÉNÉREUX, auprès des pauvres et des démunis de notre société. On les retrouve partout, dans toutes les villes et petites municipalités et même dans les rangs isolés.

Loin des nouvelles tendances individualistes, cette cohorte de bénévoles consacre plus d’heures que ceux qui travaillent rémunérés à venir en aide aux blessés de la vie. Plusieurs ont même déjà un emploi,

Incroyable ! Une générosité humaine et noble, sans ostentation, déferle autour de nous, même si elle n’est pas visible. J’ai été témoin de cette magnanimité valorisante d’une partie de la race humaine qu’on appelle les bénévoles. Je voudrais vous la raconter.

Il y a les comptoirs alimentaires, les tablées populaires, les popotes volantes, et la distribution d’aliments par les Moissons. Nourrir un humain, n’est-ce pas le besoin le plus élémentaire ?

Que ce soient des friperies qui habillent décemment les démunis. Que ce soit les recycleurs de meubles qui fournissent les accessoires qui donnent du confort aux habitats précaires.

Il ne faut pas oublier l’accompagnement des handicapés et des personnes âgées aux hôpitaux pour des soins, ou le gardiennage pour les personnes atteintes d’Alzheimer et autres afin d’octroyer à leurs aidants naturels une demi-journée libre pour faire l’épicerie et d’autres emplettes. Quelles belles âmes que sont les aidants naturels qui doivent sacrifier une partie de leur vie !

La misère et la pauvreté existent aussi dans notre société, et non pas seulement dans le Tiers-Monde.  Elles peuvent entraîner des problèmes de santé mentale, de crimes, de dépendance, d’alcoolisme, d’inceste et de drogue.  Elles se transmettent souvent de génération en génération.  On s’y enfonce comme dans le sable mouvant. Il y aura toujours des pauvres que toutes les sociétés les créeront. Il est évident que la société a le devoir de prendre soin de ses pauvres.

Il y aura surtout et toujours des gens dont la vocation sera la générosité, le don de leur personne pour transmettre la dignité à tous ceux-là qui n’en ont plus. Il y aura toujours des organismes qui solliciteront les nantis pour permettre à la noblesse de l’âme humaine de continuer son œuvre.

Il suffit de voir notre population s’endetter pour des futilités électroniques au point de ne consacrer à peine quelques sous, souvent même aucun, pour soutenir la grandeur de la vocation bénévole de cette armée de zélés.

Des études démontrent que la dépendance aux gadgets électroniques occupe une trentaine d’heures par semaine.  On a certes moins de temps pour le bénévolat. Comme des fourmis, les bénévoles nous réconcilient avec la nature humaine. Je ne pouvais le passer sous silence, ne pas en témoigner et ne pas dévoiler son secret. Je serai certes plus généreux de mes sous et de mon temps quand on me sollicitera à l’avenir.

On compte au moins deux millions de bénévoles au Québec, selon les statistiques consultées. Certains y consacrent plus de temps que d’autres. S’il fallait monnayer tout ce travail, tout le temps accordé, tous les services rendus, notre économie en prendrait pour son rhume.

Un frisson me parcourt quand j’entends le discours des syndicats qui osent affirmer qu’il s’agit d’une forme de « cheap labour ».

Le bénévolat n’est pas seulement une vitrine pour épater. Le bénévolat trouve son incubation dans la générosité. Quand on est généreux dans une situation, on l’est partout. Cela se transforme en une caractéristique profonde de son tempérament.

Tendre la main à un aveugle pour traverser la rue, céder sa place à une vieille personne ou une femme enceinte, ouvrir courtoisement une porte, prendre le temps d’indiquer un chemin, sortir les ordures, tondre la pelouse, sont autant de petits gestes qui révèlent une nature généreuse.

Avec désolation, j’observe moins ce dévouement chez de nombreux jeunes. Déjà, on peut présumer que plus tard, ils oublieront de porter assistance aux vieux.

Et dire que la générosité est souvent monnayable maintenant.  « Ce n’est plus pareil aujourd’hui », me répond-on.  A-t-on trouvé une meilleure vertu ?  Prendre soin, se préoccuper de ceux qui nous entourent n’est-il plus d’actualité ? Suis-je si vieux, dépassé, radoteux, déconnecté en proclamant la générosité comme l’ultime grande valeur pour suggérer un mieux vivre ensemble et surtout avec soi-même ?  Elle se retrouve au cœur de l’actualité quotidienne de chacun de nous. Il suffit de la voir.

Il y a des professeurs qui n’enseignent que pour le salaire et les conditions de travail. Il a aussi d’autres professeurs pour qui, prendre soin de la jeunesse est une vocation.

Pourquoi ne pas souligner qu’il y a aussi des infirmières, des policiers, des restaurateurs, et tant d’autres. La vocation est une des manifestations de cette vertu. Le travail n’est-il qu’un gagne-pain, qu’une valorisation et une réussite de carrière ? Ne peut-il être empreint de générosité et d’une vocation ?

En faisant la liste des valeurs qui grandissent l’Homme, on se rend compte que la générosité est présente et nécessaire dans chacune d’elles.

Puisque les six premières années de la vie marqueront la vie pour toujours, il est essentiel de transmettre cette vertu dès cet âge. Mais il faut être soi-même généreux pour la transmettre.

Selon Ostad Elahi, un être humain digne de ce nom se reconnaît à sa compassion, sa générosité et sa bienveillance.

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