Bonne fête Québec : un cri  de ralliement.

Une nation fête son existence. Mais qu’entend-on par nationale ? Nous étions des Canadiens français qui fêtions la St-Jean-Baptiste. Comme tous les Canadiens français du Canada. Mais vint un jour où ceux du Québec se nommèrent  les Québécois et la fête devint nationale.

Nous divorcions des autres francophones au Canada puisque le Québec se proclamait « nation ». La nation québécoise se devait dorénavant d’inclure tous ces Québécois habitant sur le sol du Québec dont les origines étaient autres que canadiennes-françaises. Bien sûr, la langue française fut proclamée  la langue officielle du Québec.

Donc, la Fête nationale inclut ipso facto les Italiens, les Arabes, les Vietnamiens et autres qui habitent le Québec.

Le spectacle de la fête se devait de représenter toute la nouvelle facette du Québec, celle qui est interculturelle, qui doit, par la force des choses, s’envelopper de la bannière française. Lire la suite

A-t-on assassiné le mot « vieux » ?

Il a fallu une pandémie qui touche davantage les vieux pour qu’on les nomme « les aînés ». La langue française a toujours employé le beau mot « vieux » pour identifier les personnes âgées de 65 ans et plus.

Depuis toujours, le mot qui distingue le plus âgé d’une famille, c’est l’aîné. Les aînés de la société, une belle figure pour qualifier les vieux.  Je n’ai jamais lu ni entendu le mot VIEUX durant cette récente pandémie.  Il n’y en avait que pour le mot « aîné ».

J’ai 78 ans et j’aime bien le mot vieux. Je préfère qu’on dise de moi « que je vieillis bien » au lieu  de «  que je parais jeune ».

Pourquoi a-t-on si peur d’employer le juste mot « vieux » ? Ce mot tant rejeté nous classe dans la catégorie des vieux. Il nous rappelle que nous vieillissons. Nous refusons de nous y identifier, de nous rappeler que nous sommes vieux. Nous avons peur de vieillir, de paraître vieux. Lire la suite

Justin Trudeau m’exaspère !

J’écoute et regarde le père Noël Trudeau tous les matins vers onze heures, puisqu’il est rarement à l’heure. Pourtant il m’exaspère ! Vous me direz que je n’ai pas à l’écouter ni le regarder. J’espère toujours que mon tour viendra dans le saupoudrage de ses millions et de ses milliards de dollars.  Il a promis au début de la pandémie qu’il haussera la pension fédérale aux 75 ans et plus. Comme je suis de ce créneau, j’attends mon tour.

Une aide ridicule pour les vieux.

Bien sûr, il vient d’accorder un 300$ unique à tous les vieux de 65 ans et plus, en ajoutant un 200$ unique aux plus pauvres. Ce qui équivaut à une hausse annuelle de 6$ par semaine et 8$ par semaine pour les plus pauvres. Imaginez !

Ce qui équivaut à une somme totale d’environ 2 milliards de dollars. Par comparaison, il a accordé plus de 9 milliards de dollars aux étudiants sous différentes formes. Il ne cesse de  mentionner le besoin d’aider  les « aînés » qui ont construit ce pays. Lire la suite