Y a-t-il un crucifix aussi célèbre que celui qui trône au-dessus du fauteuil du président à l’Assemblée nationale du Québec ? Il soulève les passions les plus vives.
Il est fustigé par tous les laïques purs et durs, les athées, les indifférents et les opposants à la Charte des valeurs du Québec, qui souhaitent sa disparition. D’autre part, il est louangé par les catholiques pratiquants de toute nationalité et ceux qui l’associent aux traditions, à l’histoire religieuse, aux racines du Québec et au patrimoine.
Né en 1941, j’ai été élevé au milieu de crucifix les plus divers. Tous les édifices publics et presque toutes les maisons comme la nôtre en affichaient un à l’entrée. Les chapelets au fond de nos poches et les chainettes à notre cou arboraient aussi une croix. Lire la suite